Laurence Kayser est gynécologue en Belgique. Depuis le début des campagnes de vaccination contre le covid, elle constate une hausse des troubles de la sphère gynécologique parmi ses patientes
« On voit des jeunes filles qui avaient des cycles et puis tout s’arrête pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Certaines en sont à 18 mois sans règles », explique-t-elle.
Si l’Agence européenne des médicaments (EMA) a admis que « les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable des vaccins » à ARN-messager, Laurence Kayser estime que les effets indésirables ne se limitent pas aux règles hémorragiques.
« Il y a une question à se poser sur l’impact au niveau du développement hormonal, des cycles et de toute la chaîne de fertilité. Il y a quelque chose qui me fait penser à un perturbateur endocrinien », remarque la gynécologue.
Convoquée à deux reprises par l’Ordre des médecins, qui lui reproche ses prises de position sur la gestion de la pandémie, Laurence Kayser explique que ses confrères n’ont pas été en mesure de lui répondre quand elle leur a demandé quels seraient les effets à long terme des injections faites aux enfants, aux adolescents et aux femmes enceintes.
« Le président de l'Ordre des médecins m'a dit clairement : “Je n'ai pas de boule de cristal.” On ne peut pas injecter 4milliards d'êtres humains sur cette planète et dire oups, j'espère que ça va aller », observe la praticienne.
Alors que la santé mentale des jeunes s’est lourdement dégradée pendant la crise sanitaire, Laurence Kayser estime pour sa part que les enfants et les adolescents ont fait l’objet d’un conditionnement dont les conséquences risquent d’avoir un impact durable : « On a inversé toutes nos valeurs. On a sacrifié la jeunesse pour préserver les plus âgés. Enfin, on nous a dit qu'on allait préserver les plus fragiles et nos aînés, mais quand ils sont tombés malades, on les a laissés crever. »
Alors que plusieurs laboratoires développent un vaccin contre le Virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, pouvant être administré aux nourrissons ou aux femmes enceintes selon les produits, Laurence Kayser estime qu’il faut rester prudent et se garder de toute surenchère vaccinale.
« Le VRS est extrêmement instable, il mute beaucoup. On est dans la même situation qu'avec le covid, avec un virus qui va s'adapter, qui va contourner les défenses acquises par la vaccination. On risque de se retrouver avec des virus moins bien connus du système immunitaire, qu’est-ce que cela va donner ? »
« Je pense qu'il faut repartir des bases. Que veut dire être en bonne santé ? Que veut dire avoir un bon système immunitaire ? Ce n'est pas d'avoir 15 vaccins, c'est d'avoir eu une vie intra-utérine avec tout ce qu'il faut, dans un climat serein, d'avoir été si possible allaité, d'avoir reçu des vitamines, d'avoir une alimentation équilibrée, de rencontrer des microbes. Ça a toujours été le cas, on laissait les enfants se promener partout et sucer leurs jouets. On ne peut pas vivre dans une bulle, c'est extrêmement dangereux pour le système immunitaire », souligne la gynécologue.
« Nous sommes extrêmement formatés pendant nos études à utiliser la chimie à tout bout de champ. Dès que l'on sort n'importe quel vaccin, du moment que l'on nous donne deux ou trois études avec un grand professeur qui a signé, c'est bon, les médecins ne se posent pas de question », ajoute-t-elle.
Et Laurence Kayser de conclure : « Nous avons, en tant qu'adultes, une responsabilité collective face aux enfants et aux générations futures. Quelle planète et quelle société allons-nous leur laisser ? Que faisons-nous sur cette terre ? Nous ne sommes pas seulement venus ici pour consommer, nous reproduire et mourir. »
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