"La Vie Hospitalière"

lundi 14 novembre 2022

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure

Chloé Cole, à qui l’on a prescrit des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et qui a subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans,  va poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre alors qu’elle était mineure. Aujourd’hui elle regrette profondément ses choix





Chloé Cole partage en larmes son parcours de détransition à Anaheim, en Californie, le 8/10/22.             (Brad Jones/Epoch Times)


« Les adultes qui étaient censés prendre soin de moi et me guider lorsque j’étais enfant ne l’ont pas fait et en assumeront la responsabilité », a déclaré Chloé à Epoch Times le 11 novembre.


Chloé, aujourd’hui âgée de 18 ans, et son équipe d’avocats (dont Dhillon Law Group et LiMandri & Jonna LLP, en collaboration avec le Center for American Liberty) ont envoyé le 9 novembre la lettre d’intention de poursuite au Permanente Medical Group, à la Kaiser Foundation Health Plan, aux hôpitaux de la Kaiser Foundation et à plusieurs médecins qui ont « pratiqué, supervisé ou conseillé une hormonothérapie transgenre et une intervention chirurgicale à Chloé Cole lorsqu’elle avait entre 13 et 17 ans ».


Kaiser Permanente est accusé de négligence grave ayant causé « une mutilation et des dommages permanents et irréversibles sur son corps », selon la lettre. L’organisation n’a pas répondu aux multiples demandes de commentaires qui lui ont été adressées à ce sujet en date du 11 novembre.





Un établissement du centre médical Kaiser Permanente à Anaheim, en Californie, le 24 mars 2021. (John Fredricks/Epoch Times)



La lettre accuse les professionnels de la santé d’avoir informé les parents de Chloé qu’elle présentait « un risque élevé de suicide, à moins qu’elle ne subisse une transition sociale et médicale pour ressembler davantage à un homme ». On aurait demandé à ses parents : « Préférez‑vous avoir une fille morte ou un fils vivant ? »


Selon la lettre, Chloé réclame « des dommages et intérêts punitifs fondés sur des preuves de malveillance, d’oppression et de fraude ».


« Le système médical ne devrait pas dicter l’avenir des jeunes enfants. Grâce à cette action en justice, les ‘professionnels’ impliqués seront tenus responsables de leur manipulation méprisable visant à mutiler des enfants et à en tirer un bénéfice financier », a déclaré Harmeet Dhillon, PDG du Center for American Liberty. « Nous briserons le cycle qui les pousse à détruire nos enfants avant qu’il ne soit trop tard. »


Chloé a récemment témoigné contre la législation sur les « soins de santé tenant compte du genre » qui faisait de la Californie un État sanctuaire pour les transgenres. Le mois dernier, le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a promulgué le projet de loi 107 du Sénat, rédigé par le sénateur Scott Wiener (Parti démocrate‑San Francisco).


La législation a été largement contestée par des groupes de défense des droits des parents qui s’opposent à ce que des mineurs puissent prendre des inhibiteurs de puberté, des traitements hormonaux et subir des opérations de réattribution sexuelle.


« Ma vie d’adolescente a été marquée par des douleurs atroces, des regrets et, surtout, par l’injustice », a déclaré Chloé le 10 novembre dans un communiqué de presse. « Le pire, c’est que je ne suis pas seule dans ma douleur. Je veillerai à ce que le sang et les larmes des détransitionneurs comme moi ne soient pas gaspillés. Il m’est impossible de récupérer ce que j’ai perdu, mais je veillerai à ce qu’aucun enfant ne soit blessé par les mains de ces menteurs et mutilateurs. »

Par Brad Jones






Source : epochtimes.fr

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