"La Vie Hospitalière"

samedi 8 juillet 2023

Christine Cotton : « J’ai découvert la face cachée de l’industrie pharmaceutique »

Christine Cotton est biostatisticienne, ex-PDG d’une société de recherche sous contrat spécialisée dans la gestion des essais cliniques pour l’industrie pharmaceutique. Au cours de sa carrière, elle a travaillé sur plus de 500 essais cliniques pour le compte de grands laboratoires (Pierre Fabre, Roche, Sanofi, Aventis, Bayer, Pfizer, AstraZeneca, Ipsen, Janssen-Cilag, Virbac, etc.) ainsi que sur des études observationnelles









Elle vient de publier « Tous vaccinés, tous protégés ? – Chronique d’une catastrophe sanitaire annoncée », aux éditions Guy Trédaniel. Un ouvrage qui détaille les déviations et les biais méthodologiques des essais cliniques du vaccin développé par Pfizer/BioNTech, mais qui donne aussi la parole aux victimes d’effets indésirables graves.


« L'essai clinique Pfizer présente un certain nombre de déviations graves par rapport au suivi des normes établies par le Conseil international sur l’harmonisation des exigences techniques relatives à l’homologation des médicaments à usage humain (ICH) », souligne Christine Cotton.


Elle estime par exemple que les résultats d’efficacité annoncés fin 2020 sont erronés : « Quand on reprend les résultats de décembre 2020, il n'y a aucune preuve statistique qu'il y a un effet sur les formes graves pour la bonne raison qu'il n'y en a pas eu assez dans l’essai clinique pour prouver une différence entre le placebo et le vaccin. »


Christine Cotton pointe également la gestion de certains sites ayant participé à l’essai clinique, notamment l’hôpital militaire de Buenos Aires dont l’un des participants, Augusto Roux, un avocat de 36 ans, a souffert de pathologies graves non reportées dans la base de données : « Ce centre a recruté 5700 participants sur les quelque 40 000 à travers le monde. Vous voyez le biais méthodologique majeur que cela introduit s'il présente des résultats d'efficacité ou de tolérance qui sont faux. Les agences de santé auraient dû faire un audit à la suite de l’affaire Augusto Roux. Que s’est-il passé ? Rien ! »


Pour Christine Cotton, l’affaire Maddie de Garay, une Américaine de 12 ans ayant participé à l’essai pédiatrique Pfizer/BioNTech qui a souffert d’effets indésirables graves qui n’ont pas tous été reportés, indique aussi que l’essai sur les adolescents « ne peut se prévaloir d’avoir des données fiables concernant la tolérance ».


En contact avec de nombreuses victimes d’effets indésirables, Christine Cotton déplore le manque de considération de la part des professionnels de santé et des pouvoirs publics à leur égard : « Il y a des gens qui agonisent chez eux dans l'indifférence générale, c'est insupportable. Non seulement on ne les soigne pas, mais en plus on leur dit qu'ils sont fous. Pour les victimes, c'est le pire de tout. »


« Si on reproduit cette façon de fonctionner, des essais bâclés avec des méthodes foireuses, nous allons désormais avoir sur le marché des produits potentiellement inefficaces, voire toxiques puisqu'ils n'auront pas été testés dans des conditions permettant d'être sûrs de l'efficacité ou de la tolérance », conclut la biostatisticienne.


Retrouvez les travaux de Christine Cotton sur son site : https://christinecotton.com








Journaliste : Henri-Michel Thalamy

Images : David Vives/Vincent Su


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