Quel exploit ! En une semaine, la variole du singe a réussi à chasser de la une des journaux la guerre en Ukraine, la grippe covid et l’effondrement économique en cours. Parce que l’alerte est sérieuse et qu’il faut s’inquiéter de cette nouvelle menace infectieuse ?
Je suis évidemment d’un avis contraire : comme tous ses prédécesseurs, ce nouveau péril viral est une baudruche appelée à se dégonfler quand les virocrates paniquards et les médias de grand chemin auront fini de se faire mousser. Voici quatre raisons de roupiller sur ses deux oreilles et d’observer tranquillement ce numéro de singeries du coin de l’œil.
1. C’était prévu, donc prévisible
Je présume que vous êtes au parfum : ce nouvel épisode de la série « Apocalypse virale » était déjà scénarisé et une première répétition des acteurs a eu lieu l’année dernière. En mars 2021, le Nuclear Threat Initiative (NTI), en partenariat avec la Conférence sur la sécurité de Munich, a en effet procédé à une simulation de pandémie de variole du singe.
L’exercice prenait comme base qu’un pays africain fictif était le théâtre d’une flambée de « monkeypox » d’origine terroriste et que celle-ci s’étendait aux pays voisins avant de déferler dans le monde entier en faisant 270 millions de morts. Une variole fabriquée en laboratoire et utilisée comme arme, c’est aussi le scénario d’épouvante que Bill Gates redoute depuis des années et qui a été pris au sérieux aux États-Unis puisque ce pays a constitué un stock de 100 millions de vaccins antivarioliques.
Et bien avant encore, en 2012, la Commission Européenne a financé l’édition de la bande dessinée « Infected » qui préfigurait la « crise sanitaire » de 2020, mais dont l’intrigue démarrait avec l’apparition d’un redoutable virus simien infectant les humains.
Comble de tous ces hasards, l’exercice du NTI prévoyait que l’attaque bioterroriste commencerait le 15 mai 2022 et se mondialiserait avant début juin. Or justement, il y a maintenant plus de 100 cas de variole du singe rapportés par l’OMS dans une douzaine de pays occidentaux, où la maladie n’est pourtant pas endémique. Il n’en fallait évidemment pas plus pour mettre le feu à la complosphère et enflammer des lanceurs d’alerte hurlant que les « élites globalistes » sont passées à la deuxième étape d’un programme génocidaire, avec comme instrument de ce crime de masse une particule virale tripatouillée dans des labos militaires. Fantasme ou réalité ?
Vous connaissez ma réticence à souscrire à ce genre d’hypothèse. Pour moi, ce qui est prévu et planifié n’est pas forcément provoqué. Les plandémistes mondialistes guettent le moindre départ de feu pour en tirer les marrons et faire avancer leur agenda de « great reset », mais ce ne sont pas nécessairement eux qui allument les incendies. Et jusqu’à preuve certaine du contraire, aucun virus artificiel n’a jamais pu être créé ni utilisé à des fins bioterroristes ailleurs que dans des films ou des BD de science-fiction.
Ce qui me paraît plus probable, c’est que les tireurs de ficelle ont accès à des outils de prévision et d’anticipation que nous ignorons. Ainsi, fin 2019, ils ont pu lancer la « psy op’ » covidienne en tablant que la saison grippale serait légèrement atypique et que l’hystérie médiatique suffirait à déclencher la panique. Et en 2022, ils pouvaient s’attendre à ce que le monkeypox s’évade d’Afrique pour s’aventurer plus au Nord.
Comment font-ils pour deviner ?
Je ne sais pas, moi : les éruptions solaires ? Une conjonction astrale particulière ? L’effet connu et attendu d’une pollution chimique ou de l’adjonction d’un adjuvant dans les vaccins ?
Comme vous le savez aussi, Néosanté privilégie cette dernière explication possible. L’émergence de la grippe covid est clairement liée à la commercialisation de nouveaux vaccins antigrippaux et celle de la variole du singe pourrait fort bien découler de la vaccination anticovid. Sur le net, on peut trouver des images d’effets secondaires cutanés des injections expérimentales qui font furieusement penser aux pustules varioliques. Et leur surgissement dans les pays les plus vaccinés mériterait à mon sens qu’on s’interroge sur cette étrange coïncidence. Quand une prophétie épidémique se réalise, il faudrait toujours suivre la piste toxique au lieu de s’emballer pour des machinations diaboliques et des manipulations biologiques hypothétiques.
2. L’épouvantail n’a rien d’épouvantable
Y a-t-il spectre plus effrayant que la variole ? Rien qu’au siècle dernier, cette maladie horrible a fait 300 millions de victimes, son taux de létalité étant estimé à 30 %. Un cadavre pour trois cas avérés, c’est autre chose que le gros rhume qui a fauché mille fois moins. Certes, la version supposément transmise par le singe est moins agressive que la forme humaine. Son pouvoir létal culminerait néanmoins à 10 % et avoisinerait 1 % pour la variante africaine qui semble avoir pris souche en Occident.
Mais ça, cette mortalité-là, c’est en Afrique ! Ici, à l’image d’Ebola, ce poxvirus n’a jamais tué personne et d’après les premiers échos, il n’est pas près de le faire. Contrairement à ce qu’a tweeté le virocrate belge Emmanuel André, il existe un traitement efficace et même sans traitement, l’affection évolue naturellement vers la guérison.
Les symptômes ? Fièvre, fatigue, maux de tête et douleurs articulaires, rien de bien grave s’il n’y avait ces éruptions de boutons qui disparaissent aussi spontanément. Il n’empêche : les images de pustules purulentes impressionnent et font croire que nous avons affaire au fléau d’antan qui tuait massivement et grêlait la peau des survivants. L’épouvantail va encore effrayer les pigeons qui seront prêts à obéir à tout pour se protéger du nouvel ennemi invisible.
En guise d’antidote à l’hystérie potentielle, je préconise la lecture de deux livres récemment parus en français. Dans « Qu’est-ce qui nous rend réellement malades ? », le chapitre consacré à la variole raconte notamment comment deux villes anglaises ont vaincu le mal au XIXème siècle, en assainissant les quartiers les plus miséreux et en supprimant… la vaccination.
Alors que la maladie tuait de moins en moins en moins, ce sont en effet les campagnes d’inoculations qui ont réveillé l’épidémie et suscité des vagues dévastatrices. Je vous conseille surtout de vous procurer « Vaccination, la grande désillusion », ouvrage dans lequel le Dr Suzanne Humphries révèle que l’incidence de la variole a toujours épousé celle de la scarlatine, cette dernière étant même plus meurtrière que sa jumelle synchronique.
Les courbes épidémiques sont identiques, or il n’y a jamais eu de vaccin pour la scarlatine qui a pourtant disparu sans être médicalement éradiquée. Ce simple fait historique devrait faire prendre conscience que les vaccins ne servent à rien et que les grands fléaux de jadis se sont évaporés dès que les conditions de vie et d’hygiène se sont améliorées. En Europe et en Amérique contemporaines, la variole du singe n’aura certainement pas le même impact qu’en Afrique.
3. Le terrain est très étroit
Encore plus spectaculairement que le covid, le monkeypox « occidental » démontre d’ailleurs le monopole pathogène du terrain. Il s’avère qu’une grande majorité, si pas la totalité des personnes contaminées, sont des homosexuels de sexe masculin.
Ici en Belgique, c’est même une sous-catégorie très particulière d’homos qui est touchée : les 4 infectés avaient participé au festival fétichiste Darklands qui a eu lieu du 4 au 9 mai à Anvers. Si vous avez plus de 18 ans et que vous n’êtes pas vite choqué, je vous invite à visiter le site de cet événement hallucinant.
Parmi les activités proposées, il y avait notamment une excursion en car à travers la cité portuaire, non pour en admirer les sites culturels, mais pour assister au spectacle d’un homme déguisé en chien et urinant sur des murs ou des réverbères. Authentique ! Ce n’est bien sûr pas l’orientation sexuelle des festivaliers que je soupçonne d’être causale, ni même leurs outrances pornographiques témoignant d’une grande souffrance intérieure.
Les fantasmes pervers sont des fantômes cruels forgeant leurs chaînes dans la prime enfance et les traumatismes transgénérationnels. Mais je suis ahuri par ce que l’OMS a écrit sur son site et qui a été dupliqué dans le journal Le Soir : pour l’Organisation Mondiale de la Santé, qui met en garde contre la discrimination et la stigmatisation, le tropisme de la variole « pour les communautés d’hommes ayant des rapports avec des hommes » serait seulement dû « au comportement positif de recherche de santé dans ce groupe démographique ». Autrement dit, il n’y a pas de cas dans la population générale parce que les homos mâles, eux, se soignent et se dépistent mieux !
Plus délirant que ça, je ne vois pas. Et bien sûr, l’organisme onusien nous prévient que les clusters gay vont s’égayer dans la nature et que tout hétéro en contact étroit avec un autre, même les enfants, sont à risque de contracter le virus baladeur. Manifestement, ils nous refont le coup du sida et leur prisme idéologique les empêche de voir que la maladie est manifestement le lot des homophiles s’adonnant à une sexualité hors-norme.
Est-ce vraiment un hasard si, paraît-il, les cloques varioliques fleurissent sur les zones génitales ? Selon les experts, cette localisation est fort peu ordinaire. Le sexe débridé n’est cependant qu’un cofacteur tandis que la vraie cause se cache ailleurs. Concernant le syndrome d’immunodéficience acquise, l’hypothèse toxique du Pr Duesberg penche pour le recours aux poppers et autres drogues « récréatives » par des individus qui sont aussi des noctambules invétérés et de gros consommateurs d’antibiotiques.
Et pour la variole du singe ? Les mêmes causes pouvant donner des effets différents, l’anamnèse donnerait probablement des résultats semblables. Mais il doit forcément y avoir une influence comportementale ou environnementale qui passe encore inaperçue.
Et si c’était le vaccin covid ? Je serais très curieux de voir s’il y a un seul non-vaxxé parmi les variolés. Si tous ont reçu la piqûre, on tiendrait là la pièce qui manque au puzzle. Ce qui est sûr, c’est que la pathologie n’émerge visiblement pas sur n’importe quel terrain et que celui-ci est très étroit, c’est-à-dire peu fréquent et certainement pas arpenté par le tout-venant. Ce dernier peut aimer, masser et caresser en toute insouciance.
4. Le confinement, ça va marcher
L’arrivée de la variole permet aux mêmes marioles de revenir sur les plateaux télé. En Belgique, c’est l’inénarrable Marc van Ranst qui tient le premier rôle. Vous savez, c’est ce virologue qui a involontairement fait le buzz avec une vidéo où on le voit expliquer comment manipuler les médias et terroriser les gens en début d’épidémie. Il avait réussi son coup en 2009 avec la grippe H1N1, il a récidivé avec succès avec la grippe covid, et il met encore la presse dans sa poche avec la même recette !
Cette fois, toutefois, il ne préconise plus de masquer et de confiner tout le monde et se contente de conseiller un isolement hospitalier des malades et de leurs contacts, pendant 21 jours, car c’est la durée d’incubation du virus. C’est une très bonne chose, la quarantaine des seuls infectés et de leurs proches, car la méthode a déjà fait ses preuves… contre la variole !
Si vous l’ignorez, la légende selon laquelle cette maladie a été éradiquée par la vaccination de masse est erronée. Comme c’est écrit en toutes lettres dans le rapport final de l’OMS et comme le raconte le biologiste Michel Georget dans son livre « L’apport des vaccinations à la santé publique : la réalité derrière le mythe », c’est en effet la stratégie de « surveillance-endiguement » qui a permis de mettre fin au fléau alors que les campagnes vaccinales échouaient lamentablement.
Les instances sanitaires ont aussi « vacciné en anneau » l’entourage des contaminés, mais il est notoire que celui-ci était rarement atteint. C’est donc bien la quarantaine systématique des malades qui a donné le coup de grâce à la variole humaine dans les années 60-70. Dans la vision pasteurienne, la victoire provient bien sûr du confinement du virus et de ses porteurs.
La maladie « extrêmement contagieuse » se serait éteinte parce que l’agent infectieux ne circulait plus. Dans une autre perspective, il est beaucoup plus évident qu’un feu s’éteint quand on ne l’alimente plus en combustible.
La variole s’est fait la malle parce que les derniers malades ont été coupés de leurs lieux de vie misérables et pris en charge médicalement, la médecine ne se résumant heureusement pas à l’administration de médicaments.
À terrain qui progresse, épidémie qui régresse. Et à mon avis, c’est ce qui va se passer avec le monkeypox : les homos déjantés vont être plongés dans un contexte bien plus favorable à la santé et seront nécessairement sevrés de leurs assuétudes malsaines, ce qui va coïncider avec le recul des « infections ».
En plaidoyer pour ma chapelle antipasteurienne, je signale ce que j’ai maintes fois souligné dans le dossier covid : il n’y a pas non plus de « patients zéro » trouvés et de chaînes de transmission identifiées pour la variole du singe, et ce dans aucun pays, ce qui est une faille colossale dans la théorie virale et une illustration claire qu’il n’y a pas de contagion, du moins pas au sens classique du terme.
Quelle que soit la bonne explication, il est en tout cas très probable que la technique de « surveillance-endiguement » soit suffisante pour étouffer dans l’œuf l’épidémie. Maintenant, il ne faudrait pas que les injecteurs fous entrent dans la danse.
Aux États-Unis et en France, les autorités songent déjà à vacciner à tour de bras. L’Espagne et la Grande-Bretagne ont déjà commandé leurs doses. Or même des disciples de Pasteur décommandent formellement de vacciner lors des flambées épidémiques, et contre la variole en particulier. Si vous lisez cet article récemment publié par le Dr Vincent Reliquet, vous aurez froid dans le dos et penserez sans doute, comme moi, qu’un nouveau désastre vaccinal n’est pas exclu. Ce qui est peut-être le but…
Par Yves Rasir
Source : nouveau-monde.ca
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