"La Vie Hospitalière"

jeudi 14 octobre 2021

Suite et fin de la conférence d’Ernst Wolff (2/2): le coup d’État du système financier numérique

La gestion en tous points catastrophique de la crise du Covid-19 est-elle un signe d’abrutissement terminal des élites dirigeantes de la planète, ou correspond-elle à une intention perverse où «le pire est le mieux»







Dans une conférence d’une demi-heure, Ernst Wolff documente la piste d’un naufrage délibéré de l’économie mondiale, en d’autres termes de l’accomplissement du «Grand Reset» tel que décrit et voulu en toutes lettres par le WEF de Davos. Mais mis en oeuvre par une caste mondialisée qui est le dos au mur et pratique la fuite dans la radicalisation. De ce constat, Ernst Wolff tire des raisons d'espérer: la révolte des peuples, qui a commencé, peut faire reculer un pouvoir inquiet.

Ceci est la suite et fin de la conférence donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cette publication est une exclusivité Antipresse/Le Courrier des Stratèges. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

Vers la monnaie programmable

Et à quoi ce système doit-il ressembler, nous le savons déjà. Il s’agit de la disparition complète de l’argent liquide, des banques dans leur forme actuelle, et de l’introduction de monnaie numérique de banque centrale. L’objectif final prévoit que chacun d’entre nous ne détienne plus qu’un unique compte en banque, par lequel s’effectueront toutes les transactions. Ce compte ne sera plus tenu par une banque commerciale, mais par la banque centrale. La raison profonde de ce plan est la suivante: la monnaie numérique de banque centrale est programmable (18:44). 

Comme une banque centrale peut créer de la monnaie sans limites, on peut ainsi, par le fait, introduire des taux négatifs sans détruire le système. Mais cela n’est pas, loin s’en faut, la seule propriété que possède la monnaie numérique de banque centrale. Elle permettrait à l’État de surveiller toutes les transactions (19:12), de nous appliquer des taux d’imposition différenciés, et de nous infliger individuellement des sanctions pécuniaires. L’État pourrait lier certaines sommes à une date de péremption, nous contraindre à dépenser certaines sommes dans une période déterminée (19:33). 

Il pourrait également donner cet argent pour un but fixé, et nous imposer d’utiliser certains montants uniquement pour l’achat de certains biens, ou de dépenser seulement dans certaines régions. Mais avant tout, il lui serait possible, d’un simple clic, de nous couper de tous les flux de transactions, et ainsi de nous débrancher financièrement (20:04). La monnaie numérique de banque centrale serait le mécanisme de contrôle social le plus efficace qu’on ait jamais eu dans l’histoire de l’humanité, et par là, ni plus ni moins que l’achèvement d’une dictature universelle obtenue par le moyen de l’argent (20:25).


La tactique du renversement

Tout cela est cependant soumis à une énorme hypothèque: la résistance à laquelle il faut s’attendre de la part de la population. Il faut très sûrement compter avec le fait qu’une grande partie des gens n’accepterait pas cette forme de paiement, et que l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale provoquerait de graves troubles sociaux. Et c’est précisément cette difficulté qui a très clairement conduit le complexe financier digital à imaginer de renverser la problématique de l’introduction de cette monnaie (21:07). Plutôt que d’introduire cette monnaie numérique de banque centrale progressivement, et risquer ainsi de provoquer une grosse résistance, procéder à l’inverse, c’est-à-dire faire sombrer la société dans le chaos, afin de faire apparaître la monnaie numérique de banque centrale comme la solution pour régler tous les problèmes, à savoir sous la forme du revenu universel de base (21:35).


Celui qui pense maintenant qu’il s’agit encore d’une théorie du complot tombée de nulle part, je lui recommande de se remémorer très précisément tout ce que nous avons vécu au cours des dix-huit derniers mois. Sous le prétexte de combattre une maladie, on a provoqué des dommages dévastateurs et irréversibles, qu’ils soient sanitaires, économiques ou financiers, dont nous n’avons encore perçu les effets qu’à la marge (22:09). En même temps, on travaille chaque jour à aggraver ces dommages. En parallèle, on s’emploie à creuser de manière systématique les divisions au sein de la société, en enfonçant toujours plus de division entre les gens. Tout cela nous conduit, conformément au but, dans une seule direction: celle des troubles sociaux, jusqu’à la guerre civile, dans le monde entier. Et tout cela, c’est exactement ce qui est voulu, selon toutes les informations dont je dispose (22:46).


Ce que nous vivons actuellement, c’est que l’on essaye, par la mise en œuvre de tous les moyens imaginables, de provoquer le chaos social le plus énorme, d’attendre que le chaos ait atteint son intensité maximale, et, alors à l’aide d’une panacée nommée «revenu universel de base», de passer d’une situation de chaos maximal à celle d’un contrôle total (23:12). Il y a du reste encore une deuxième raison pour laquelle le revenu universel, du point de vue des puissants, doit arriver. Nous sommes en plein dans la quatrième révolution universelle, et nous allons vivre, dans la période qui s’étend devant nous, la perte de millions et de millions d’emplois, par le recours à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, des millions de consommateurs vont faire défaut, la demande de biens de consommation va se réduire de plus en plus fortement. Comme le modèle économique actuel repose sur la consommation, il faut, pour le maintenir en vie, bloquer la descente sur cette pente fatale. Et cela ne peut fonctionner que si l’on distribue de l’argent aux chômeurs-consommateurs même s’ils sont sans emploi (24:09).


Une apocalypse préparée et agendée

Nous voyons donc que ce que nous avons vécu ces dix-huit derniers mois, et ce que nous vivons actuellement, suit manifestement un plan; et ce plan peut s’énoncer ainsi: démontage du système actuel au bénéfice de l’élite, instigation d’un chaos économique et social maximal, et établissement d’un nouveau système au bénéfice de l’élite, sous le prétexte de vouloir apporter une assistance humanitaire (24:42). Ce plan, on peut d’ailleurs le trouver dans les deux ouvrages, La Quatrième révolution industrielle et Le Grand Reset de Klaus Schwab, dont le World Economic Forum joue un rôle clef dans l’élaboration et la mise en œuvre de cet agenda. Le WEF a réussi à devenir au cours des 50 dernières années l’une des plus importantes plateformes du complexe financier digital, en mettant en relation, d’abord des dirigeants d’entreprises, ensuite des politiciens, puis des représentants des médias, plus tard encore de la haute aristocratie et du monde du spectacle, et en les soumettant en outre à partir des années 90 à une formation dédiée (25:33).


Nous savons aujourd’hui qu’à partir de 1992 les «Global Leaders of Tomorrow», et depuis 2005 les «Young Global Leaders» ont été soumis à une formation systématique et toujours plus approfondie, et que ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent placées aujourd’hui aux leviers de commande du pouvoir. Qu’il s’agisse de Bill Gates, Jeff Bezos ou Jack Ma, du secteur du numérique, qu’il s’agisse du patron de BlackRock Larry Fink, de la patronne du FMI Kristalina Georgiewa, ou de l’ex-directeur de la Bank of England Mark Carney, pour la finance, ou encore d’Emmanuel Macron, de Sebastian Kurz ou bien d’Angela Merkel pour la politique: tous, ils ont été formés par le WEF ou bien siègent dans ses instances dirigeantes (26:38).


Et ce ne sont pas seulement les 1.300 membres de cette petite élite dirigeante étroitement connectée qui tirent les ficelles à travers le monde. Depuis 1992, ce sont encore 10’000 «Global Shapers» de moins de 30 ans qui ont également été réunis et mis en relation par le WEF, et s’emploient désormais à influer sur la marche du monde dans le sens qui lui convient (27:08). À qui veut savoir à quoi cette marche du monde devrait ressembler, il faut recommander la lecture des œuvres du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Et celui qui, parvenu à ce point, ne serait toujours pas convaincu que ce que nous avons vécu et vivons encore suit un plan devrait jeter un œil à la date de publication du «Great Reset» de Schwab: le livre est paru le 9 juillet 2020, soit à peine quatre mois après le confinement mondial, et donne déjà les instructions précises expliquant comment utiliser le COVID-19 afin de, selon les propres mots de Schwab, «détruire le monde de manière créative et construire un nouveau monde», où il laisse transparaître une vision de l’homme qui renvoie aux temps les plus sombres du national-socialisme (28:02).


Je sais, tout cela est terrifiant, comme une apocalypse préparée de manière minutieuse. Et de fait l’agenda qui est poursuivi ici n’est pas seulement planifié, visiblement, mais c’est à peine s’il peut, de surcroît, être dépassé en malignité et en sournoiserie. Qui aurait jamais imaginé que l’on fasse s’effondrer l’économie mondiale sous le prétexte de protéger les gens des effets d’une maladie, que l’on retire aux gens la liberté de voyager, de se rassembler, de parler et d’exprimer librement leurs opinions, et que l’on condamne encore plus de 100 millions d’entre eux à la famine, tout cela soi-disant pour la protection de leur propre santé. Et qui aurait pensé qu’un eugéniste déclaré du nom de Klaus Schwab pourrait se retrouver en situation, non seulement de répandre à travers le monde son infernale vision de la fusion entre l’homme et l’intelligence artificielle, mais encore de trouver 10’000 aides pour la faire avancer (29:18). Tout cela, ce sont des événements bouleversants au plus haut point, avec lesquels nous devons vivre actuellement, dont nous devons souffrir, et dont les détails devraient glacer le sang de tout être humain pensant et sentant normalement.


La déraison conduit à l’échec

Mais - et j’en viens maintenant au message le plus important que je veux délivrer ce soir - tout cela a un autre aspect, un tout autre aspect, un aspect qui doit nous donner une énorme impulsion et des forces à profusion pour les tâches qui nous attendent. Les plans de l’élite, et la vision de Klaus Schwab, sont en effet voués à l’échec, et cela pour plusieurs raisons (30:11). La raison principale réside dans le fait que le narratif d’un virus mortel, qui menacerait l’humanité dans son existence même, ne pourra pas tenir dans la durée. Nous voyons déjà comment l’échafaudage de mensonges s’effondre sous nos yeux, et comment, pour le justifier, on a recours à des argumentations toujours plus absurdes et à des diffamations toujours plus furieuses (30:39).


Arrivée à ce point, il est important de comprendre que la véhémence que les médias mettent en branle n’est pas un signe de force mais bien de faiblesse. Celui qui, avec une insistance toujours plus forte, répand des mensonges toujours plus grotesques tel que celui de «la pandémie des non-vaccinés», celui qui déclare que les personnes en bonne santé représentent le facteur de risque numéro 1 au sein de la société, celui qui à cause d’une poignée de malades ou de testés positifs met un pays tout entier à l’arrêt, celui-là n’agit ainsi que parce qu’il est à bout d’arguments et que, dans son désespoir, il frappe à l’aveugle autour de lui (31:21).


Abraham Lincoln a déclaré: «on peut mentir tout le temps à une partie des gens; on peut mentir à tout le monde une partie du temps; mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde». C’est exactement cela qui se vérifie en notre temps. Et cela a pour nous, naturellement, une immense signification. Car cela ouvre, de manière ironique, ce que Klaus Schwab appelle «a window of opportunity», une fenêtre d’opportunité – à ceci près qu’elle s’ouvre avec une dynamique exactement inverse (32:07). En effet, grâce à la désintégration du narratif, la crédibilité de ceux qui nous ont amenés à cette situation est chaque jour plus profondément sapée, nous ouvrant à tous une fenêtre temporelle pour une campagne d’éclaircissements puissante et de grande envergure. Les conditions objectives pour éclairer les gens sur les véritables faits derrière la soi-disant pandémie, sur les relations de pouvoir réelles dans le monde et sur les vraies menaces auxquelles nous sommes confrontés n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui (32:51). Et elles s’améliorent de jour en jour, parce que le camp d’en face doit s’empêtrer chaque jour davantage dans des mensonges toujours moins crédibles.


Et même si le complexe financier digital devait parvenir à introduire la nouvelle monnaie, cela ne serait pas encore la fin du monde. En effet, la monnaie numérique de banque centrale ne peut fonctionner qu’adossée à un système de contraintes complet. Il faudra introduire sans cesse de nouveaux contrôles des prix, augmenter constamment le revenu universel de base, et générer avec vigueur une inflation permanente, ce qui conduira en retour à un appauvrissement continu de la population et à un conflit permanent avec l’État et les autorités (33:49).


Ce que nous devons savoir est la chose suivante: nous nous trouvons en toute certitude au seuil d’une période de turbulences et de dangers. Mais nous avons en main un atout historique: il tient au fait que ceux d’en face n’agissent pas conformément aux lois de la raison, mais poussés par des mobiles comme la cupidité et la soif de pouvoir, et ne peuvent, pour cette raison, rien faire d’autre que de se mettre toujours plus inextricablement en difficulté (34:21). De cela, précisément, nous devons profiter, et garder ceci présent à l’esprit: le camp d’en face peut bien disposer de plus d’argent, de plus de biens, et en plus de toutes les armes du monde; son pouvoir ne réside ni dans son argent, ni dans ses biens, ni même dans ses armes, mais repose sur un seul et unique facteur: l’ignorance de la majorité des gens, ou pour le dire autrement, le fait que la majorité ne voit pas clair dans le jeu que la minorité joue avec elle (35:01).


Quelle que soit l’atrocité de ce que le complexe financier digital a commis au cours des dix-huit derniers mois et continue à commettre avec ses suppôts, il s’est enfermé dans une situation dont il ne pourra pas s’extirper, et dans laquelle il doit, dans son désespoir, franchir de plus en plus de lignes rouges (35:25). Pour nous tous, cela signifie que nous devrions dans cette situation exceptionnelle, tout simplement: conserver notre calme, démasquer résolument les mensonges, et montrer ainsi aux gens, pièce par pièce, pourquoi et par qui ils se font berner. Si nous faisons cela, et qu’en le faisant nous nous souvenons de la force de nos arguments, alors nous pourrons, non seulement résoudre les problèmes actuels, mais peut-être réussir quelque chose de beaucoup plus grand, à savoir: utiliser l’une des crises les plus profondes qu’ait affrontées l’humanité pour redresser la barre de l’histoire du monde, et ouvrir ainsi d’un coup la porte sur une ère nouvelle. Je vous remercie.

Par Édouard Husson




Source : lecourrierdesstrateges.fr

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