Le secrétaire général du syndicat UGTM (Union Générale des Travailleurs de Martinique) est décédé de la Covid-19, en début de soirée, ce lundi 23 août 2021. Il était âgé de 62 ans
Après ses études, Patrick Doré était revenu en Martinique. Il se présente et réussit au concours d’infirmiers. C'est dans le milieu psychiatrique qu’il exerce.
Anticolonialiste, il était membre du CNCP (Conseil National des Comités Populaires), mouvement Asé Pléré An Nou Lité.
C’est en décembre 1981 qu'il fonde le syndicat +. Secrétaire général, il était de tous les combats.
Militant anti-impérialiste, il était membre des associations Martinique-Cuba et Martinique-Vénézuéla.
Il avait participé à plusieurs réunions internationales sur les "syndicats des dernières colonies françaises et européennes".
Jovial et d’une grande sensibilité, il était un grand tanbouyé, mélomane. Il avait dans les années 1980 rejoint le groupe musical Bèlènou, créé par Edmond Mondesir.
Patrick Doré est mort alors qu'il était âgé de 62 ans. Sa disparition est une grande perte pour le mouvement syndical et pour le secteur santé.
Daniel Betis - Peggy Pinel-Féréol
Source : la1ere.francetvinfo.fr
Note de "La Vie Hospitalière"
Toutes nos sincères condoléances à sa famille, à ses proches.
Patrick Doré après des études secondaires au Lycée Schoelcher, va en Guadeloupe au Campus Universitaire de Fouilloles afin de préparer un DEUG en biologie. Entre-temps, il réussit un concours d'infirmier, et décide de revenir en Martinique pour suivre une formation sur trois ans, il travaillera ensuite à l’hôpital psychiatrique de Colson.
Nous n'en écrirons pas plus mais, il semble que la prudence s'impose ne sachant pas si c'est le coronavirus qui est le plus dangereux ennemi en ce moment où il y a une opposition certaine du mouvement syndical martiniquais contre les orientations des autorités qui veulent imposer leur politique axée sur les injections géniques toxiques qui sont loin d'être acceptées par la population...à suivre de très près car la lutte va continuer avec plus de force encore, sachant que certains voudraient amener à procéder à des injections géniques sur les enfants, c'est pour nous une situation très grave.
Une perte pour le mouvement culturel, associatif et syndical.
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