« Un accident cardiovasculaire pour 100 injections. La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux ». C’est le message d’alerte à propos de la vaccination contre le Covid-19 que les Toulousains ont pu récemment apercevoir sur des panneaux publicitaires visibles dans la ville rose. Un évènement devenu viral qui a suscité une vive polémique
À l’origine de cette action, l’association Réinfo Liberté, dont nous recevons le président, Vincent Pavan, dans ce Debriefing exclusif. L’enseignant-chercheur en mathématiques est formel : le chiffre figurant sur ces pancartes est « incontestable » et il tient à le démontrer dans cet entretien.
Selon Vincent Pavan, les calculs sur les fréquences de certains effets indésirables conduits par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) « ne sont pas honnêtes » car ils sont réalisés « sans tenir compte de la sous-estimation usuelle qu’il y a dans la pharmacovigilance passive ». « Comme le reconnaissent le Sénat et toute la profession, seul 5 à 10% des effets indésirables sont remontés dans les déclarations spontanées », précise-t-il.
Aussi, pour parvenir au chiffre choc d’un effet indésirable grave pour 100 injections, le chercheur explique s’être rendu sur le site Internet de l’Agence européenne des médicaments (EMA). À partir de l’EudraVigilance, le réseau de pharmacovigilance européen, il y a téléchargé la base de données sur les rapports d’effets indésirables graves (excluant ceux jugés plus légers) liés au vaccin anti-Covid.
Près de 800.000 effets indésirables graves y sont recensés. À partir du chiffre de 900.000 millions de doses injectées, fourni par Our World in Data, l’enseignant en mathématiques réalise ensuite un ratio entre effets indésirables graves et nombre de doses injectées. Résultat : un effet secondaire grave pour 1.000 injections. « Puis, en intégrant le facteur de sous-déclaration, on multiplie à nouveau par dix et on arrive à un effet indésirable grave pour 100 injections », conclut Vincent Pavan.
Le 29 avril dernier, avec sa consœur Emmanuel Darles, Vincent Pavan a remis à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT) un rapport d’analyse sur le calcul d’indicateurs statistiques des effets indésirables liés aux injections ARNm depuis les bases de données de pharmacovigilance européenne (EudraVigilance) et américaine (VAERS).
Des systèmes de pharmacovigilance comprenant des défaillances, soulignaient-ils déjà, à partir desquels ils ont néanmoins pu évaluer le rapport bénéfices-risques de la vaccination anti-Covid : « Ce dont on s’est aperçus, c’est que l'on a autant d’effets secondaires liés au vaccin contre le Covid-19, menant à une cécité, sur la période 2021-2022 que pendant 30 années cumulées confondues (entre 1990 et 2020).
Et l'on a également plus d’AVC, de troubles du cycle menstruel et de choc anaphylactique », expliquait Emmanuelle Darles, enseignante-chercheuse en informatique, au cours d'un autre Debriefing en mai sur FranceSoir.
Source : francesoir.fr
Voir aussi : "Une défaillance de la pharmacovigilance" Emmanuelle Darles et Vincent Pavan
Soutenez France Soir
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire