"La Vie Hospitalière"

dimanche 5 février 2023

« On est comme effacés des tableaux, effacés des listes, on passe à la trappe en silence. »

Véronique a 59 ans. Elle a deux enfants majeurs, dont un encore à la maison. Elle vit seule. Secrétaire médico-sociale dans un SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) pendant 13 années – Suspendue depuis le 15 septembre









Dès le départ de cette crise, ce fut professionnellement très difficile, car on a été submergé de travail. Il fallait préparer les équipes au télétravail, les préparer à sortir exceptionnellement voir les jeunes qui étaient suivis dans le service. Il y avait toutes sortes de choses à faire avec les procédures, les protocoles… Pour les collègues, pour le suivi des jeunes, pour comptabiliser les actes (en SESSAD nous fonctionnons aux actes), pour répondre aux enquêtes quasi quotidiennes de l’A.R.S. Pendant le premier confinement le rythme de travail a été assez infernal.


En mai, avec la directrice et une de mes collègues, nous avons repris le travail quinze jours avant les autres afin de tout mettre en place : la répartition des bureaux pour respecter les distances physiques, les plexiglas, le fléchage au sol, les livraisons de gel hydroalcoolique, de masques, d’essuie-mains en papier pour remplacer les serviettes en tissu… Cela a été un travail de dingue. 

Il a aussi fallu acheter des ordinateurs portables, car nous n’en n’avions pas suffisamment pour les collègues qui travaillaient chez elles. Nous sommes une petite équipe de 14 personnes et nous avons mis en place des plannings de présence afin de ne pas être tous ensemble dans les locaux. Les jeunes étaient reçus dans l’établissement selon l’urgence de leurs besoins, il fallait donc faire des listes et les classer par ordre de priorité. C’était extrêmement compliqué.

Je me suis tout de suite trouvée en opposition avec mes collègues. J’étais la seule à penser que quelque chose clochait dans ce qui nous arrivait, dans ce qui arrivait en France, en Europe, aux États-Unis, partout… Étant dans le secteur médico-social, je n’étais qu’avec des personnes totalement en accord avec ce que disait le gouvernement. Notre donneur d’ordres c’est l’A.R.S. Tout le monde était prêt à obéir avec joie. Je n’ai pas cru aux informations officielles, à la théorie du gros virus, terrible, mortel, non pas du tout. J’allais chercher mes informations sur les réseaux sociaux et j’ai très vite compris qu’il y avait des abus, des choses cachées.


En mai 2020, quand on est revenu au bureau, on parlait encore un peu de ça. J’ai essayé de donner mon avis, mais très vite j’ai vu que cela n’intéressait personne, qu’on me tournait le dos et qu’on me considérait comme une rebelle irresponsable qui ne voyait pas la situation. Et à l’automne 2020 j’ai commencé à me taire, à ne plus partager les informations que je trouvais, à garder ça pour moi. Je me suis sentie très isolée. 

Quand, au printemps 2021, les informations sur la possibilité de se faire vacciner sont arrivées, je n’en parlais plus du tout. Ça n’était plus possible, il y avait un abîme entre nous, on ne pouvait plus se comprendre.

Lorsque la loi a été annoncée le 12 juillet 2021, j’ai su que je ne me ferais pas vacciner. C’était pour moi quelque chose d’inconcevable et j’ai essayé de me préparer à une rentrée difficile. Je suis partie en vacances et quand je suis rentrée, le 24 août, ma hiérarchie est venue me voir deux fois en me demandant quelle était ma décision. Je l’ai informée que je n’avais pas changé d’avis, que je ne me ferai pas vacciner. Je savais que je serai suspendue au 15 septembre. La direction, de son côté, a préparé mon remplacement et le 14 septembre on a signé les documents qui reprenaient les montants de tous mes congés et de mes heures supplémentaires. Le mardi, en fin de journée, je suis partie et tout s’est arrêté comme ça.


Quatre jours avant mon départ, mes collègues qui pourtant connaissaient mes opinions, qui savaient que je refusais de me faire vacciner, n’avaient pas du tout réalisé qu’elles ne me verraient plus. En tant que secrétaire je devais leur rappeler certaines choses à faire ou bien certaines informations à me transmettre, et quand je leur ai dit : « Ecoutez, faites-le, car la semaine prochaine je ne suis plus là », il y en a deux qui m’ont dit : « Ah bon ? » Elles n’avaient pas compris. Je me suis encore sentie très seule et je suis partie comme ça, toute seule. Quelques-unes ont pris de mes nouvelles le premier mois. Aujourd’hui nous sommes en janvier, il y en a qui m’ont appelée pour les vœux.

J’ai reçu mon dernier salaire au mois d’octobre, 500 euros, et depuis plus rien. Je reçois pourtant tous les mois une fiche de paye avec mon nom, ma fonction, mon année d’entrée, mon matricule, mais tout en bas dans la case « net à payer » il y a écrit ZÉRO. Dans le courrier qui m’a été envoyé et qui reprend les termes de la suspension, il est marqué : « Jusqu’à ce que vous rentriez dans le schéma vaccinal ». Il n’est pas marqué jusqu’à nouvel ordre, ou jusqu’au terme de telle ou telle chose. Non, il n’y a pas eu de rupture de contrat, il n’y a pas de butée, ça ne s’arrête jamais.


Je ne me suis pas mise en arrêt maladie, j’aurais peut-être dû ? J’imaginais peut-être que ça passerait plus rapidement. À présent je n’ai plus aucun revenu, je vis sur mes économies qui fondent comme neige au soleil. Je viens de faire une demande de RSA, ce qui sera largement insuffisant bien sûr. Je recherche du travail et je ne vous cache pas que je rêve de trouver un emploi parmi des personnes qui pensent comme moi. Parce que, aujourd’hui, il y a un fossé entre les gens qui sont pour la vaccination et qui y croient, et les autres, ceux qui n’ont pas voulu, ceux qui n’ont pas adhéré. On ne peut plus se comprendre, c’est comme si on était chaque groupe sur un rail et que ces rails s’écartaient de plus en plus l’un de l’autre.


Je me rends compte aussi que les gens ne savent pas ce que signifie « être suspendu ». Ils ne savent pas, sur un plan financier, ce que cela représente. J’ai croisé plein de personnes qui m’ont dit « Tu as le chômage ». J’ai dit : « Non, je n’ai rien » parce que je n’ai aucun document à produire pour percevoir une indemnité, je ne suis pas licenciée.

On est comme effacés des tableaux, effacés des listes, on passe à la trappe en silence. Personne ne s’en émeut puisque personne ne le voit, personne ne voit le drame de cette histoire. Et de plus certains se permettent de juger. Comme je ne suis pas soignante, je ne suis pas jugée sur ce plan-là, mais… Personne, vraiment personne, ne se soucie de ce que nous vivons.


Quand j’ai entendu cette histoire arriver, je n’y ai pas cru. Je me souviens, j’avais tout de suite remarqué que l’hydroxychloroquine avait été interdite sans ordonnance, dès le mois de janvier 2020, avant même que l’on ne parle de ce Covid sur tous les grands médias. Deux mois avant ! Ça a éveillé mes soupçons, je suis allée chercher mes informations et je les ai trouvées. J’ai cherché des informations sur le plan médical, des informations sur les statistiques, j’ai trouvé des gens passionnants.


Je n’ai jamais eu envie de me faire vacciner, je ne le voulais pas, je n’ai jamais adhéré à ce « vaccin ».


Je n’ai jamais vraiment aimé les vaccins. À mes enfants, on a fait le minimum, le minimum obligatoire à l’époque, et on a même attendu qu’ils aient 18 mois pour ne pas les bousculer trop. On a toujours cherché à se soigner sans trop de médicaments allopathiques. Quand j’ai eu 45 ans, peut-être, je ne sais plus trop, j’ai commencé à m’intéresser aux huiles essentielles et ça fait maintenant environ quinze ans que je les utilise pour me soigner et que je m’en trouve très bien, je n’ai besoin de rien d’autre.

Dans les vaccins il y a des tas de cochonneries, des tas de métaux, on le sait depuis longtemps, des métaux lourds. Il était hors de question qu’on m’injecte un truc qui n’est même pas un vaccin, qui est une thérapie génique expérimentale. Je ne me suis pas laissée prendre avec le vocabulaire, ça, ce n’est pas un vaccin et il y a l’ARN messager avec. Là, ça n’est pas possible, quelque chose ne va du tout, il ne faut pas céder.


J’ai parfois eu l’impression de naître en 2020, parce que j’ai aussi découvert l’ingénierie sociale et j’ai compris que nos élites nous manipulent depuis des décennies et que cette histoire fait partie d’un grand TOUT. Pour eux ce n’est qu’un petit rouage, une pièce d’un puzzle de quelque chose de bien plus terrible et qu’ils ont en tête de nous imposer pour les années à venir. C’est d’une importance capitale que nous, les Hommes, ne cédions pas.

Véronique

Secrétaire médico-sociale







Source : lesessentiels.org

Pour plus d'informations 












...

Aucun commentaire: