"La Vie Hospitalière"

mardi 14 février 2023

« Je n'attends plus rien de cette société. Il n'y aura pas de réveil de la population. »

Brice a 50 ans, il a deux enfants maintenant indépendants et il est divorcé. Il travaillait aux urgences psychiatriques à l’hôpital d’Orange. Après 22 ans d’exercice, il est suspendu









1ère Vague. Mon service était voisin des Urgences générales, ce qui nous permettait de côtoyer les collègues des Urgences Somatiques. Et bien les patients Covid, on les cherchait !


Aux urgences psychiatriques, on aura eu seulement deux cas sur toute la période, et asymptomatiques ! Ni nous, ni les urgences générales n’ont été submergées, bien au contraire. J’aimerais bien savoir ce qu’on appelle réellement une pandémie… Il n’y a pas eu de cadavres plein les rues et les cas sont généralement asymptomatiques.


L’allocution du 12 juillet ne m’a pas surpris. En 2017, en réponse à celles et ceux qui avaient voté pour Macron, parce qu’il était jeune, beau, neuf et prometteur, je leur disais : « Vous verrez, ce mec-là ce sera le pire président qu’on n’ait jamais eu ! On aura des surprises ! »


Les politiciens sont vendus aux lobbies pharmaceutiques. Ils bossent pour ces mecs, pas pour nous. Contrairement à nous ils n’ont aucunes restrictions et favorisent leurs copains pour les enrichir davantage.


Puisque ce n’était pas une surprise pour moi, je l’ai plutôt bien vécu. J’ai imaginé que les soignants, qui à mon avis ont un certain niveau intellectuel, freineraient la machine, comme cela s’est passé dans les Dom Tom. Mais quand j’ai vu que tout le monde fermait sa gueule et allait se faire vacciner, j’ai compris que ça allait être compliqué.

Au 12 juillet, 40% de mon service n’était pas d’accord pour se faire vacciner. Dans les deux semaines qui ont suivi, la grande majorité avait pris rendez-vous pour aller se faire piquer. Sur une bonne vingtaine dans le service, on n’était plus que trois à ne pas s’être fait vacciner, puis finalement nous n’étions que deux. J’ai trouvé ça incroyable, je suis dégouté.


En attendant, les collègues en poste pleurent. Ils ont du boulot par-dessus la tête, mais pour autant ils ne remettent rien en cause.


J’allais donc me retrouver suspendu, sans salaire, mais cela ne m’inquiétait pas pour autant, je pressentais que je n’allais pas trop galérer pour rebondir. J’ai des ressources et un peu d’argent de côté pour tenir, je vis sur mes économies, mais j’en arrive à bout. Les petits boulots dépannent mais ne me suffisent pas pour vivre. Je cherche dans tous les domaines, j’ai bossé un peu dans le bâtiment, sur les marchés, je suis capable d’aller bosser à l’usine s’il le faut et j’aurai toujours moyen d’assurer le minimum alimentaire. Mais je n’ai pas envie de perdre ma maison et je suis en recherche de travail.


Et pour ce qui est du soutien des autres, pffff, on le cherche encore… Les collègues vaccinés mènent leur vie et nous ont oublié, je n’ai aucune nouvelle. Quant à la mentalité de la population générale de ce pays, je suis effaré de voir comme les gens sont dociles, comme on peut leur faire accepter n’importe quoi. Ils ont un manque cruel de capacité à se projeter dans l’avenir et ils ne voient pas vers quoi on les conduit, c’est incroyable ! Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans une telle situation.


J’ai pris la décision de perdre mon travail d’infirmier, même si ma place à l’hôpital était confortable. Au bout de 20 ans mon salaire commençait à devenir intéressant et normalement j’avais la sécurité de l’emploi… Enfin, c’est ce que je croyais !


Mais depuis plusieurs années déjà j’en avais marre d’être infirmier, les soignants donnent beaucoup d’eux et les gens manquent souvent de reconnaissance.


J’avais envie de faire autre chose et j’avais déjà enclenché les démarches il y a 2 ans, mais sans trop savoir dans quoi me reconvertir. Avec ce que l’on traverse, je me dis que c’est peut-être le destin qui force un peu les choses, pour m’obliger à chercher une vraie reconversion. En tous cas, mon avenir n’est plus dans le soin. Je suis tout simplement écœuré, 21 ans que je prends soin de mes patients, mon parcours est sans faute et pourtant je suis mis à pied et lourdement sanctionné.


Au tout début je me suis posé la question du vaccin, surtout par rapport à l’interdiction d’exercer mon travail, et donc la perte de mon salaire. Mais très rapidement j’ai décidé que je ne me ferai pas vacciner contre la Covid.


Déjà parce qu’ il existe des traitements, qui ont fait leurs preuves et qui ont très, très peu d’effets secondaires.


Ensuite, parce que le vaccin que l’on veut nous injecter est toujours en phase expérimentale, au stade 3. Il n’a pas encore reçu d’AMM définitive. On nous oblige à être les cobayes d’une expérience à grande échelle !

Le fait de cautionner ça veut dire marcher avec le gouvernement et je me suis rendu compte, il y a pas mal d’années, qu’il ne veut pas notre bien. Je ne vois pas pourquoi, subitement, il le voudrait aujourd’hui.


Je n’attends plus rien de cette société. Il n’y aura pas de réveil de la population. Dans 10 ans, les gens seront tous dans un monde virtuel et s’échapperont de leur quotidien comme ils pourront, peut-être même avec une puce dans le doigt pour payer et téléphoner.


Les éveillés continueront de râler, jusqu’à ce que l’état les dépouille de tout, mais il n’y aura pas de réveil de masse.


Si c’était possible, pourquoi ne pas faire partie d’une société parallèle, en marge de cette société, mais je pense qu’elle ne serait pas viable. L’État ferait tout pour la détruire. L’ambition finale de nos politiciens et des lobbyistes est d’avoir un contrôle absolu, Bill Gates l’a dit et répété. Si une tranche de la société va à l’encontre de leur système, ils lui pourriront la vie.

BRICE

Infirmier 










Source : lesessentiels.org

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