"La Vie Hospitalière"

jeudi 2 février 2023

« Je viens d'être maman, je veux un autre monde pour mon enfant, c’est aussi pour lui que je résiste. »

Valérie a 35 ans. Elle vit en couple et elle est maman d’un petit garçon de 3 mois. Elle travaille depuis 10 ans à l’hôpital, dans un service de maladie infectieuse, puis tout récemment en pneumologie









Lors de la première vague, j’étais en maladie infectieuse. Dans ce service on a toujours des masques, des charlottes, des lunettes et du coup on n’en a jamais manqué, mais on n’avait pas assez de tenues. Alors on se fabriquait des hauts avec des bâches en plastique.


J’étais au cœur de la crise Covid et j’ai fait comme on fait toujours avec les maladies infectieuses, j’ai fait comme si on devait soigner des gens qui avaient la tuberculose, le sida, la grippe, un zona… Et de toutes façons, si on devait l’attraper on l’attraperait. Pour moi, il n’y avait pas de différence avec une autre épidémie, on sait faire, on est formé pour ça, mais ce qui est sûr c’est que ce n’est pas une pandémie, sinon on l’aurait tous attrapé, ou presque tous. Ça n’a pas été le cas et moi, à ce jour, je n’ai toujours pas eu le Covid.


C’est l’une des premières fois où, en maladie infectieuse, on n’était pas débordé, parce qu’ils avaient fermé d’autres services et le personnel de ces services venait nous aider. Finalement je ne l’ai pas vécu comme une période terrible, mais notre région n’a pas été très touchée non plus.


Dès le début, l’obligation des masques m’a questionnée, parce qu’en maladie infectieuse on nous apprend les protocoles, l’hygiène, et les masques c’est vraiment quand on rentre dans une chambre avec quelqu’un qui est en précaution gouttelettes ou en précaution air, c’est-à-dire qu’il y a un risque de contamination par projection de gouttelettes (en parlant, en toussant…) ou simplement en respirant l’air de la pièce. Mais pas à l’extérieur, à l’extérieur ça ne sert à rien !


Je n’arrive pas à comprendre comment ils ont réussi, surtout avec les médecins, à dire que le masque était indispensable et à le rendre obligatoire. Donc après, je me suis posé des tas de questions, mais je n’ai jamais eu trop peur de ce Covid.


J’ai eu la chance de vivre ma grossesse à la maison, parce que les femmes enceintes ont été mises en éviction. En 2021 j’étais donc en dehors de tout cela, sans être obligée de commencer tôt, de finir tard, de subir la fatigue, le stress et sans risquer d’avoir le Covid. Du coup, je n’ai pas vécu non plus les désaccords sur la vaccination au sein de l’hôpital, mais je sais que parmi mes collègues certaines se sont fait vacciner dès que c’était possible, d’autres ont été réfractaires jusqu’au bout du bout, puis elles l’ont fait par obligation, parce qu’elles ont des enfants et qu’il faut subvenir à leurs besoins, ou qu’elles sont célibataires et qu’elles ne peuvent compter sur personne.


La vaccination a soulevé beaucoup de débats, jusque dans les familles. De mon côté, enfin la famille proche, on n’est pas vacciné, mais dans la famille de mon compagnon ils l’ont fait pour pouvoir voyager, ou pour aller au resto, ou pour qu’on arrête de leur casser les pieds, mais voilà, ce n’est pas du tout des raisons médicales.


Heureusement, mon compagnon n’est pas touché par l’obligation vaccinale, mais il est en formation pour être éducateur sportif et dans certaines structures il y a l’obligation vaccinale. Pour le moment ça passe, il a pu trouver un stage qui n’exige pas d’être vacciné, mais de toutes façons on est en accord tous les deux alors après, s’il faut faire autre chose ou changer de branche, on le fera.


Moi, j’y pensais déjà avant de tomber enceinte et j’avais fait des démarches pour changer de métier.


J’aime beaucoup ce que je fais, mais cela avait déjà moins de sens avec le mode de vie que j’avais décidé de suivre, car j’ai des problèmes de santé. Du coup, j’avais décidé de me faire accompagner par plusieurs corps de métiers, des thérapeutes, etc., pour vraiment aller vers la vraie santé, c’est-à-dire prendre soin de mon corps sans médicaments. J’ai essayé de ne mettre dans mon assiette que du vivant, ça a marché, alors ça m’a poussée à faire une demande de formation en naturopathie.


Il fallait partir à Hyères et là j’ai appris que j’étais enceinte, donc ce projet n’a pas abouti. Mais pour moi, la question de changer de métier n’est pas nouvelle, simplement elle est d’autant plus cruciale maintenant.


Lorsque l’obligation vaccinale des soignants est tombée j’ai été en colère avec des réflexions de gens qui ne se rendent pas compte de l’importance et de l’impact que cela a sur nos vies et aussi sur la société. Les gens nous ont applaudis et aujourd’hui ils sont indifférents à notre sort. Pendant que tout le monde était en confinement et avait peur de chopper le Covid, nous on était dedans, à soigner les gens. Il ne fallait pas se faire tester, mais s’il arrivait qu’on soit testé positif il fallait quand même venir travailler.


On nous a applaudi et aujourd’hui on nous met à la porte parce qu’on ne veut pas se faire vacciner, alors qu’on sait très bien que les vaccinés sont tout aussi porteurs du virus que les non-vaccinés !


On voudrait m’obliger à m’injecter un produit qu’on appelle vaccin, sur lequel on n’a pas du tout de recul, et sachant que les laboratoires qui fabriquent ces « vaccins » sont criblés de procès depuis des années !


Et puis tout ce qu’on apprend sur les effets indésirables, mais dont on n’a pas le droit de parler…


Et les traitements, il en existe mais on les a interdits ! Et pourquoi ne pas s’aider des plantes pour soigner, certaines sont utilisées depuis des milliers d’années ? Mais on en bloque l’accès et on en interdit la production. En réalité, il y a beaucoup de choses à faire pour soigner, sans la vaccination.


Enfin, je viens d’être maman et il est hors de question que mon enfant reçoive ce vaccin. Ce n’est pas possible, injecter un produit expérimental à des enfants, on ne peut pas accepter ça ! Je veux un autre monde pour lui, c’est aussi pour ça que je résiste. Jamais de la vie je ne me ferai vacciner, je mangerai peut-être des pâtes mais je ne me ferai jamais vacciner.


A tous ceux qui croient que la vaccination est la seule solution pour arrêter l’épidémie, je dis que c’est la peur le vrai danger, pas le Covid ; c’est la peur ! Construire et entretenir son système immunitaire pour éviter d’être malade, c’est plutôt à cela qu’il faut faire attention. Manger un Mac-Do et être sur son téléphone toute la journée, sans respirer, sans manger de légumes ni de fruits frais, c’est ça qui créé le terrain pour la maladie.


Alors j’en ai voulu un peu à certains, mais finalement oui et non, parce que chacun vit les choses à sa façon. Il faut bien malheureusement que certains acceptent de suivre pour constater les problèmes qu’il y aura dans le futur, mais je pense qu’un jour ils le regretteront. Alors je vais écarter ma colère, parce que cela ne sert à rien de leur en vouloir.


Je pense que les gens sont endoctrinés depuis des années. Ça commence par internet, les réseaux sociaux, le téléphone, moi la première, je suis beaucoup trop dessus, on l’est tous et depuis des années. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui les gens sont aussi vulnérables aux médias, c’est cette société qui se bâtit depuis des années. On a besoin de notre confort, de notre argent pour vivre, on nous a plongé dans une société de consommation et on croit que si on n’a pas ceci ou cela on n’est pas heureux.


Les médias et notre société de consommation, c’est ça le vrai danger. Ce n’est pas la vie ça !


J’espère que l’on va réussir à éveiller la population et que l’on mettra fin à cette division entre vaccinés et non-vaccinés. Je souhaite que l’on arrive un jour à retrouver une société unie et solidaire.

Valérie

Aide-Soignante 






Source : lesessentiels.org

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