"La Vie Hospitalière"

mardi 5 mars 2019

Grève dans les hôpitaux publics de Tours le 8 mars


L’avenir s’annonce difficile pour la prise en charge des patients dans les hôpitaux publics de Tours. Pour les agents, la diminution des équipes de suppléance et les suppressions de postes entraînent une dégradation grave des conditions de travail et d’accueil du public. 
La direction du CHRU de Tours informe qu’il n’y aura plus de mensualités de remplacements et aussi une diminution des équipes de suppléance ainsi que la suppression de postes dans tous les secteurs. 
Ces mensualités tendent à disparaître au sein du CHU... Ce qui engendre des difficultés de fonctionnement sur l’ensemble de l’hôpital à tous les niveaux. Cette politique de restriction budgétaire (2,5 millions d’euros d’économie sur la masse salariale non médicale) amplifie les difficultés dans l’ensemble des services.
Les hospitaliers subissent donc de plein fouet cette politique de restructuration des services, le sous-effectif récurent, le non-respect des repos hebdomadaires et le non-respect de la vie privée aggravant ainsi leurs conditions de travail et détériorant de fait la prise en charge globale des patients.
L' appel à la grève, du 8 mars (1), porte donc sur les revendications suivantes :
- Respect du droit aux congés annuels.
- 3 semaines l’été en respectant les vœux de l'ensemble des personnels.
- Les petites semaines avec le week-end avant et après.
- Non à la modification de gestion de l’équipe de suppléance centrale.
- Renforcement des équipes de remplacement.
- Non aux suppressions de postes (contractuels et titulaires).
- Amélioration des conditions de travail des agents.
- Amélioration de la prise en charge des patients.

1) Sur l’ensemble des sites (Bretonneau, Trousseau, Clocheville, Ermitage, dès 14 heures 30.






Note de "La Vie Hospitalière" : les communiqués qui seront rédigés en empruntant l'écriture inclusive seront systématiquement rejetés.
Il est grand temps de respecter la langue française, Simone de Beauvoir (qui nous a soutenue dans une action en 1979) doit, où elle est, être révoltée de ces incohérences qui font que les textes deviennent très vite difficiles à lire, et, donc, bien évidemment,  à comprendre.

Michel Audiard ne s'était pas trompé car effectivement : "... C'est même à ça qu'on les reconnaît. "
Que de difficultés supplémentaires pour nos jeunes enfants, à l'école, aussi ! ...



Pour rappel le Premier ministre Edouard Philippe par une circulaire transmise à chaque membre du gouvernement a proscrit officiellement l’utilisation de l’écriture inclusive "notamment pour des raisons d’intelligibilité et de clarté de la norme".
Quand il est écrit : "les agent·e·s et les agents" ceci est purement ridicule, il est préférable alors d'écrire : "les personnels", que de complications qui font perdre en plus toute la bonne compréhension d'un texte, mais là encore,  de plus en plus les textes comportant des mots inclusifs sont pleins de fautes. Pour certains il est grand temps qu'ils et elles revoient leurs copies.
Pour notre part dès qu'un tract, ou un article, comporte des mots inclusifs nous cessons toute lecture et sa destination se trouve  être tout simplement :  la corbeille à papier.


2 commentaires:

Jeanne a dit…

C'est bien de donner votre avis concernant l'utilisation de l'écriture inclusive, peu le font, il est temps de dénoncer ces abus imposés par des "on ne sait qui ? ... On ne sait quoi ?..." qui pourrissent notre belle langue.
Moi aussi dès qu'un texte contient des mots dits inclusifs je ne continue pas la lecture, pour moi la compréhension d'un article doit être fait de façon claire, et c'est loin d'être le cas.

Laure a dit…

Oui il est vrai que notre belle langue est souillée de plus en plus, en plus cette pourriture nous est imposée, le Canada a depuis 40 années mis de côté cette forme d'écriture qui ne respecte pas la langue française.
Voir le lien :
https://www.ledevoir.com/societe/513113/l-ecriture-inclusive-pour-en-finir-avec-les-inegalites-de-genres