La “Journée Internationale des Femmes” trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XX ème siècle, pour de meilleures conditions de travail et pour avoir le droit de voter au même titre que les hommes.
L’ONU Femmes, qui définit une thématique différente chaque année pour le 8 mars, exhorte en 2019 les groupes associatifs et autres à " Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement "
Et, au niveau national, dans la Fonction publique (qui se doit d'être exemplaire...) où en sommes-nous en ce qui concerne l'égalité effective entre les hommes et les femmes ?
Rappelons que la suppression des inégalités salariales doit s'avérer être une «priorité», pour les employeurs qui doivent y apporter une attention particulière, et, tout autant que l’évolution des carrières des agents.
Marylise Lebranchu (1) avait dit en son temps : «Les congés liés à la maternité, à la famille ou à l’état de santé des agents ne sauraient limiter les possibilités d’avancement ».
Effectivement un agent susceptible de prendre un congé parental ou une disponibilité pour élever son enfant « doit pouvoir appréhender l’incidence de sa décision sur les modalités de son retour, sa carrière, sa rémunération, ainsi que sur le montant de sa pension » mais il appartient d'informer les agents sur l'impact de tel ou tel choix.
Pourtant, que l'agent soit une femme ou un homme ne change rien il y a des missions à accomplir dans des conditions acceptables pour tous, sur un terrain égalitaire, ce qui devient de plus en plus à considérer très sérieusement...
Pour "La Vie Hospitalière" il est clair qu'il faut moins de management et plus de ménagement des personnels nous ne l'écrirons jamais assez, car nous n'avons pas l'impression d'avancer très clairement sur ce point, la situation semble même de pire en pire, les conditions de travail sont épuisantes, les réductions de personnels aggravent dans les services les difficultés et c'est peu écrire...
L'égalité entre les hommes et les femmes ne doit pas se satisfaire d'avancements dans le cadre des commissions paritaires (par exemple) mais bien plus encore par l'augmentation égalitaire des salaires compte tenu de la charge de travail et des responsabilités.
Certes n'oublions pas le protocole d'accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, il est applicable à l'ensemble des employeurs publics et ceci bien évidemment dans les trois versants de la fonction publique, mais ce protocole a été signé par l'ensemble des organisations syndicales et les employeurs publics le 8 mars 2013 (il y aura 6 ans le 8 mars 2019), dont sa circulaire du 8 juillet 2013 relative à la mise en oeuvre du protocole du 8 mars 2013.
(Rappelons aussi la loi du 6 août 2012, et relative au délit de harcèlement sexuel, car là aussi il y a beaucoup à écrire...).
Il serait temps toutefois d'avoir une attitude très fortement éloignée du management à l'américaine (quel exemple en plus ?), là où les seuls impératifs sont liés aux profits de toutes situations, quant au libéralisme anglo-saxon il ne saurait pas plus être un exemple, pourtant dans certains textes il se trouve être pris en tant que tel ?...
Que d'interrogations, et que d'orientations paradoxales quelquefois ?...
Ceci écrit, pour nous, et, en conclusion, la journée des femmes c'est chaque jour de l'année, qu'on se le dise.
(A suivre)
1) Qui a été ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique et ministre de la Justice, donc elle ne peut ignorer que les circulaires ne sont que de simples directives...
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