Préserver la sécurité et le caractère sacré du protocole de Nuremberg :
Vera Sharav est attaquée pour avoir attiré l'attention sur la raison même du CODE !
Vera SHARAV
Rescapée de l’Holocauste
Fondatrice de l’Alliance for Human Research Protection une organisation qui se consacre à la protection des victimes d'essais "cliniques".
Vera Sharav, née juive roumaine, survivante de l'Holocauste, citoyenne américaine vivant à New-York, était l'invitée d'honneur d'une cérémonie marquant le 75ème anniversaire du code de Nuremberg. Vera Sharav a été déportée dans un camp de concentration en 1941. Son père y est mort après quelques mois seulement. Elle-même a survécu à la famine pendant trois ans avant d'être évacuée avec d'autres enfants en 1944. Elle n'a retrouvé sa mère que quatre ans plus tard.
Robert F. Kennedy Jr. a rencontré Sharav pour la première fois au début de l'année 2000, lorsque son organisation, qui lutte pour la liberté médicale et le consentement éclairé, a enquêté sur les horribles expériences menées sur des enfants à New York par Anthony Fauci et ses partenaires pharmaceutiques. Les enquêtes de Sharav ont conduit à d'importantes investigations sur ces expériences, y compris une enquête et une documentation par John Solomon de l'Associated Press et par le directeur de la Division du SIDA (DAIDS) au sein du NIAID, Jonathan Fishbein.
Au cours d'une expérience sur le médicament Dapsone, "les chercheurs ont rapporté que certains enfants ont dû arrêter de prendre le médicament en raison d'une 'toxicité grave', d'autres ont développé des éruptions cutanées, et les taux de décès et de toxicité sanguine étaient significativement plus élevés chez les enfants qui prenaient le médicament quotidiennement, plutôt qu'une fois par semaine", rapportait AP à l'époque.
"Au moins 10 enfants sont morts de diverses causes, dont quatre d'un empoisonnement du sang, et les chercheurs déclarèrent alors qu'ils n'étaient pas en mesure de déterminer un dosage sûr et utile et que les décès, même s'ils ne semblaient pas être 'directement attribuables' au Dapsone, étaient néanmoins 'troublants' ".
L'article de l'AP ne mentionne pas NIAID ou Fauci, mais des preuves à cet effet ont été révélées lors d'une audience du Congrès plus tard dans le mois. Ces preuves accumulées dans le dossier du Congrès comprenaient une lettre de Jonathan Fishbein, qui était à l'époque le directeur de la Division du SIDA (DAIDS) - au sein du NIAID de Fauci .
"Le chapitre sur les expériences de Tony Fauci sur les enfants et les animaux... était stupéfiant", déclarait Robert F. Kennedy, Jr. à The Epoch Times. Le chapitre en question, intitulé "Dr. Fauci, Mr. Hyde : NIAID's Barbaric and Illegal Experiments on Children" (Dr. Fauci, M. Hyde : les expériences barbares et illégales du NIAID sur les enfants), raconte comment le NIAID a financé des traitements expérimentaux sur les enfants des familles d'accueil infectées par le VIH tout au long des années 1990. Ce chapitre s'appuie en partie sur un exposé publié en mai 2005 par l'Associated Press, selon lequel de nombreux enfants placés en famille d'accueil ont fait l'objet d'expériences, sans la protection de tuteur pour les défendre.
La célébration de l'anniversaire du code de Nuremberg a été la première visite de Sharav en Allemagne depuis la fin de la guerre, non sans appréhension. Elle a fait le voyage depuis New York, estimant qu'il était de son devoir de rappeler l'importance du respect de l'éthique médicale et des droits individuels, piliers de nos sociétés démocratiques.
Comme l'écrit dans son article Senta Depuydt, co-fondatrice de CHD Europe et présente à Nuremberg :
"Si quelqu'un a le droit de s'exprimer librement dans ce contexte, c'est bien Vera Sharav. Et pourtant, l'impensable s'est produit. La presse locale, les "Nuremberger Nachrichten", a accusé Mme Sharav d'avoir contribué à des infractions en comparant les campagnes de vaccination aux crimes nazis."
"Non seulement cette accusation est scandaleuse, mais il ressort clairement de son discours qu'il s'agit d'une interprétation totalement erronée de ses propos. Plutôt que de parler du nazisme, Vera Sharav a dénoncé l’eugénisme, une idéologie perverse, mise en œuvre avec la participation des autorités scientifiques et médicales de l’époque. Rappelant que les Juifs ont d’abord été exclus de la vie sociale, sous le prétexte d’être vecteurs de maladie, avant d’être enfermés dans des ghettos ‘pour raison d’hygiène publique’, elle a souligné le fait que l’holocauste a été préparée par une décennie de discrimination et de suppression progressive des droits et libertés, sous couvert de ‘pseudo-science’. Faits méconnus ou oubliés, les politiques eugénistes ont d’ailleurs démarré avant la guerre. En Allemagne, les médecins du gouvernement ont euthanasié des milliers d’enfants allemands, orphelins ou handicapés, avant d’éliminer les vieillards des hospices, qui étaient des bouches inutiles à nourrir. Aux États-Unis, les campagnes de stérilisation forcée des handicapés, faibles d’esprit ou de certains groupes ethniques en situation précaire ont perduré jusque dans les années 80."
"Alors oui, Vera Sharav l’a clamé haut et fort, le Code de Nuremberg est avant tout un garde-fou à l’intention des générations futures. Il a été rédigé pour être utilisé, pour empêcher que la science et la médecine ne servent à nouveau des politiques autoritaires, discriminatoires et eugénistes. C’est pour cela qu’il a été repris en tout ou en partie dans les constitutions ou textes de différentes nations. Et c’est pour cela que son discours intitulé ‘Plus jamais, ça commence maintenant’ est un avertissement quant aux voies dangereuses empruntées par les gouvernements d’aujourd’hui. Mais en 2022, cela ne peut pas se dire à Nuremberg."
"Bien sûr, tout le monde ne partage pas la même opinion et il est compréhensible que d'autres médecins ou organisations puissent réfuter la mention de similitudes entre les crimes de l'époque et les mesures de crise sanitaire et les stratégies de Big Pharma d'aujourd'hui. Si toutefois l'objectif est d'honorer la mémoire des victimes et l'esprit de Nuremberg, ne devrions-nous pas travailler à un dialogue sur ces questions, en respectant l'identité et les opinions de chacun ?"
Pour rendre hommage au courage et à l'action de cette femme courageuse et pour faire en sorte que nos droits soient respectés, veuillez partager cet article. Plus jamais ça, c'est maintenant.
Lire les dix articles du Code de Nuremberg ici.
Source : childrenshealthdefense.eu/fr/
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