Grand défenseur des traitements précoces, le Dr Steven Hatfill, médecin virologue et expert en bio terrorisme, nous livre dans ce Debriefing sa démarche médicale dans le soin du coronavirus et les enjeux qui en découlent. Alors que l’épidémie de Covid-19 est entrée dans sa troisième année, la question des traitements précoces n’a toujours pas été tranchée. Dans la première partie de l'entretien, il revient sur les molécules hydroxychloroquine et ivermectine et sur ce scandale médical sans précédent : l’absence de soin. Dans la seconde partie, le Dr Hatfill nous livre son évaluation sur le rapport bénéfices / risques des injections géniques sur les enfants et les femmes enceintes.
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Les traitements précoces
Détaillant les modes d’action des traitements précoces, le Dr Hatfill revient tout d’abord sur l’hydroxychloroquine dont l’efficacité, lorsqu’elle est administrée en phase précoce de la maladie (durant les 7 premiers jours), ne peut être remise en cause. « Elle fonctionne, les preuves sont accablantes », nous assure le docteur Hatfill, qui rappelle que cette molécule a fait l’objet de « 351 méta-analyses, impliquant près d’un demi-million de patients, montrant une amélioration de 50 à 70 % de l’état des patients, une mortalité inférieure de 57 à 81 % et une baisse de 41 % des hospitalisations ».
Même chose pour l’ivermectine, « médicament avec un profil de sécurité inégalé qui peut être administré en même temps que l’hydroxychloroquine et qui est très efficace entre les deux phases de la maladie ».
Aux États-Unis, les médecins libéraux étaient libres de prescrire ces deux molécules. Cependant, toutes les cabales lancées contre ces médicaments suite à la publicité d’étude frauduleuses (Solidarity, Recovery), réalisées sur des patients au-delà de la fenêtre thérapeutique, c'est-à-dire en phase tardive de la maladie, ont découragé la très grande majorité des médecins de le faire. La fausse déclaration de Janet Woodcock sur l’hydroxychloroquine susceptible de provoquer des arythmies cardiaques - arythmies qui en réalité étaient provoquées par la maladie elle-même - a découragé les médecins de prescrire la molécule qui n’a été administrée qu’en milieu hospitalier sur des patients en phase inflammatoire : une aberration.
Les dangers de la vaccination contre le Covid-19
Le Dr Hatfill est formel : la vaccination des enfants est inutile. La raison à cela est simple : ils sont peu sensibles à une infection grave par Sars-CoV-2, contrairement aux adultes, car ils n’ont pas une forte densité de récepteur ACE2 dans les voies aériennes supérieures sur lequel le virus est susceptible de se fixer. Par conséquent, ils présentent très rarement de symptômes, sont peu infectieux et transmettent rarement de grande quantité de virus.
Tandis que la vaccination ne peut présenter aucun bénéfice pour ces enfants qui ne risquent pas de mourir du Covid, le risque qu'elle entraîne des événements indésirables n’est pas moindre. Revenant sur un effet secondaire courant, la myocardite, Steven Hatfill s’insurge sur certaines affirmations de médecins qui parlent de myocardites légères, ce qui, pour lui, n’existe pas, puisqu’une myocardite provoque des cicatrices sur le tissu cardiaque, des cicatrices qui peuvent mener à des défauts de conduction, notamment lorsque l'enfant va grandir puis vieillir.
Les femmes enceintes
Les femmes enceintes, si elles contractent le Covid-19, ont plus de risques que les autres de développer une forme grave de la maladie. Pour autant, fallait-il vacciner cette population ? Si beaucoup de médecins ont encouragé les femmes enceintes à le faire, aujourd'hui, certains s'interrogent sur les chiffres réels des fausses couches, alors que l'on parle de 15 à 30 % des grossesses qui n’iraient pas à terme et se termineraient en règles très abondantes.
Aux États-Unis, des milliers de personnes souffrant d'effets secondaires qu'elles attribuent à la vaccination ont déposé des plaintes. Si l'imputabilité de la preuve n'est pas encore établie pour la grande majorité des personnes concernées, 1.500 procès sont en cours d’instruction.
Steven Hatfill qui couvre la situation sanitaire depuis le début de l'épidémie, ne cesse de dénoncer les décisions irresponsables et l'alliance médicale corrompue des sociétés pharmaceutiques, d’agence de santé publique, d’autorités politiques et médiatiques. A contrario, citant la loyauté de certains médecins, Steven Hatfill déclare : « La France a un héros national et un gentleman : le professeur Raoult qui a sauvé des centaines de milliers de personnes ».
Source : francesoir.fr
Pour plus d'informations
Voir aussi : "La diffusion de l'ignorance est inquiétante": Didier Raoult dresse un bilan de la crise Covid
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