Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch a déclaré qu'il ne voulait "pas un hôpital sans RTT" et ferait des propositions "équilibrées" en ce sens, à quatre jours d'une grève appelée par les syndicats contre son projet de réforme des 35 heures.
"L'hôpital est passé aux 35 heures sans changer son organisation. On a gardé les mêmes horaires en se disant qu'on verrait bien... Cela a tenu dix ans, cela ne tient plus du tout. Du coup, on traite les problèmes avec quinze ans de retard et de rancoeurs accumulées", affirme M. Hirsch au Journal du dimanche. "Il faut des RTT, et les propositions que nous mettrons sur la table maintiennent des RTT. Je ne veux pas un hôpital sans RTT", martèle-t-il.
"Nous ferons des propositions équilibrées. Nous raisonnons d'abord en fonction des activités médicales, de ce qui correspond aux besoins des patients, pour savoir quels schémas horaires sont les plus adaptés", ajoute le patron de l'AP-HP. Il évoque les contreparties de son projet. Une part des gains obtenus "doit aller à la maîtrise des dépenses", une "deuxième part peut aller vers des investissements, les nouveaux matériels, l'humanisation des locaux" et enfin "une part revenir aux agents" à travers notamment "une amélioration des conditions de travail et des garanties sur l'emploi", assure-t-il.
Il affirme ne pas vouloir "passer en force" mais "écouter les inquiétudes". "Nous mettrons plusieurs options sur la table pour qu'il y ait matière à négocier", dit-il. Selon M. Hirsch, il est "indispensable" de renégocier le temps de travail dans les hôpitaux de Paris à la fois pour "adapter" l'organisation du travail "aux besoins des patients" et pour "préserver l'emploi" et "la qualité du travail".
"L'hôpital est passé aux 35 heures sans changer son organisation. On a gardé les mêmes horaires en se disant qu'on verrait bien... Cela a tenu dix ans, cela ne tient plus du tout. Du coup, on traite les problèmes avec quinze ans de retard et de rancoeurs accumulées", affirme M. Hirsch au Journal du dimanche. "Il faut des RTT, et les propositions que nous mettrons sur la table maintiennent des RTT. Je ne veux pas un hôpital sans RTT", martèle-t-il.
"Nous ferons des propositions équilibrées. Nous raisonnons d'abord en fonction des activités médicales, de ce qui correspond aux besoins des patients, pour savoir quels schémas horaires sont les plus adaptés", ajoute le patron de l'AP-HP. Il évoque les contreparties de son projet. Une part des gains obtenus "doit aller à la maîtrise des dépenses", une "deuxième part peut aller vers des investissements, les nouveaux matériels, l'humanisation des locaux" et enfin "une part revenir aux agents" à travers notamment "une amélioration des conditions de travail et des garanties sur l'emploi", assure-t-il.
Il affirme ne pas vouloir "passer en force" mais "écouter les inquiétudes". "Nous mettrons plusieurs options sur la table pour qu'il y ait matière à négocier", dit-il. Selon M. Hirsch, il est "indispensable" de renégocier le temps de travail dans les hôpitaux de Paris à la fois pour "adapter" l'organisation du travail "aux besoins des patients" et pour "préserver l'emploi" et "la qualité du travail".
L'ensemble des syndicats de l'AP-HP appellent à la grève pour le 21 mai contre le projet de réforme des 35 heures.
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