Présentant un déficit persistant en 2013, en l'occurrence de 2 millions d'euros (M€), le CH Marc-Jacquet de Melun (Seine-et-Marne) a fait de son retour à l'équilibre financier l'un des grands enjeux de l'exercice 2014. C'est chose faite puisque l'établissement francilien a officiellement présenté ce 24 avril par communiqué un résultat légèrement excédentaire proche des 200 000 € pour un budget global consolidé de 147,6 M€. Et ce alors que le prévisionnel budgétaire tablait sur un montant encore dans le rouge de l'ordre des 500 000 €. Dépenses contenues, développement de l'activité, révision de certaines organisations médicales, tels sont les trois éléments avancés par l'hôpital pour étayer cette bascule budgétaire. Les investissements se sont élevés à 12,8 M€.
Ainsi, l'année 2014 a vu l'extension de la capacité d'accueil du service de court séjour gériatrique, la création d'un hôpital de semaine par redéploiement de lits d'hospitalisation complète, l'augmentation "très sensible" de l'activité d'obstétrique après la fermeture de la maternité de la Clinique Saint-Jean l'Ermitage le 31 décembre 2013, le développement "significatif" de l'activité ambulatoire en chirurgie, la réduction de la durée moyenne de séjour, etc. Côté chiffres, l'hôpital a enregistré 65 550 passages aux urgences pour 175 440 appels traités par le Samu et 5 000 sorties du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur). S'ajoutent 202 000 journées d'hospitalisations complètes, 8 900 d'hôpital de jour et 10 890 d'hémodialyse, 2 727 interventions chirurgicales, 80 226 consultations externes, 2 681 naissances...
Ayant anticipé d'un an la trajectoire financière exigée par le comité pour la performance et la modernisation des établissements de santé (Copermo) pour le versement de l'aide de 40 M€ destinée à financer la construction de la future plateforme hospitalière publique-privée de Melun, l'établissement espère désormais conforter cette année ce résultat en 2015, "année de mobilisation des premiers emprunts pour le chantier du nouvel hôpital".
Ainsi, l'année 2014 a vu l'extension de la capacité d'accueil du service de court séjour gériatrique, la création d'un hôpital de semaine par redéploiement de lits d'hospitalisation complète, l'augmentation "très sensible" de l'activité d'obstétrique après la fermeture de la maternité de la Clinique Saint-Jean l'Ermitage le 31 décembre 2013, le développement "significatif" de l'activité ambulatoire en chirurgie, la réduction de la durée moyenne de séjour, etc. Côté chiffres, l'hôpital a enregistré 65 550 passages aux urgences pour 175 440 appels traités par le Samu et 5 000 sorties du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur). S'ajoutent 202 000 journées d'hospitalisations complètes, 8 900 d'hôpital de jour et 10 890 d'hémodialyse, 2 727 interventions chirurgicales, 80 226 consultations externes, 2 681 naissances...
Ayant anticipé d'un an la trajectoire financière exigée par le comité pour la performance et la modernisation des établissements de santé (Copermo) pour le versement de l'aide de 40 M€ destinée à financer la construction de la future plateforme hospitalière publique-privée de Melun, l'établissement espère désormais conforter cette année ce résultat en 2015, "année de mobilisation des premiers emprunts pour le chantier du nouvel hôpital".
Thomas Quéguiner
Commentaire vu sur le site d'HOSPIMEDIA
..."Le résultat est une information vide de sens si on n'a pas connaissance de la CAF. Un résultat positif peut être le reflet d'une bonne gestion mais peut aussi provenir de politiques de faibles amortissements, de carences de dépréciations, d'absences de provisions... toutes politiques qui améliorent artificiellement le résultat.
Prenons donc l'habitude de fonder la présentation de l'état de santé d'un établissement sur sa CAF (non aidée) et/ou sa marge brute (non aidée) et non exclusivement sur son résultat même si les effets de la démarche certification/fiabilisation des comptes devraient permettre de donner progressivement plus de sens au résultat net. "(Gérard de DARAN)
Prenons donc l'habitude de fonder la présentation de l'état de santé d'un établissement sur sa CAF (non aidée) et/ou sa marge brute (non aidée) et non exclusivement sur son résultat même si les effets de la démarche certification/fiabilisation des comptes devraient permettre de donner progressivement plus de sens au résultat net. "(Gérard de DARAN)
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