Le Jeudi 19 mars, nous avions appris avec stupeur, incompréhension tristesse et colère, la mort d’un Éducateur Spécialisé du Service Social de Protection de l’Enfance dans l’exercice de ses fonctions.
- Jacques, devait encadrer une visite médiatisée dans son service entre une fillette de 4 ans et son père, celui-ci est arrivé pour s’en prendre à son ex-compagne. Jacques s’est alors interposé pour protéger la mère. Le père lui a alors asséné un coup de couteau mortel.
- Les collègues de Jacques, très choqués n’ont pas pu reprendre le travail pour l’instant. Une cellule psychologique a été mise à leur disposition. Le vendredi 20 mars, une centaine de travailleurs sociaux s’est rassemblée devant le palais de justice de Nantes pour rendre un dernier hommage à leur collègue tué pour vouloir protéger. De nouveaux rassemblements ont eu lieu : le 23 mars avec 600 personnes et 2500 personnes le 2 avril, suite à l’appel à la grève de l’intersyndicale 44.
- Pour nos organisations, la mort de cet éducateur n’est pas un fait divers. Nous dénonçons l’absence de reconnaissance à la hauteur de l’enjeu par les pouvoirs publics de ce drame professionnel.
- Ce drame questionne les conditions d’exercice du travail social en Loire-Atlantique comme en France.
Les salariés du social, du médico-social et du sanitaire des secteurs Public et Privé du département travaillent de plus en plus dans l’urgence, auprès des familles comme dans les services publics de santé (services d’urgences, maternités…). La charge de travail augmente d’années en années avec des budgets de plus en plus contraints.
Ils sont trop souvent la cible d’insultes, de menaces et d’agressions de la part des publics en difficulté qu’ils accompagnent ou prennent en charge.
Leur expertise professionnelle n’est pas suffisamment prise en compte par les institutions.
Ils alertent régulièrement leur hiérarchie, en vain, pour disposer de vrais moyens humains et financiers indispensables à des organisations de travail de qualité.
La mort de ce travailleur social ne doit pas être assimilée à un « risque du métier » et exige des réponses immédiates et concrètes de sécurité et de conditions de travail des personnels.
Les salariés du travail social, sanitaire et médico-social revendiquent :
- Des moyens financiers et humains pour les institutions afin de mener à bien les missions confiées (social, justice, ARS)
- La considération et la reconnaissance des métiers et des travailleurs du social, du sanitaire et du médico-social : par exemple, le projet de réforme actuel des métiers du travail social vient à l’encontre de cette reconnaissance en réduisant la formation et la valeur du diplôme.
C’est pour cela que nous appelons toutes les travailleuses et tous les travailleurs du social, du sanitaire et du médico-social à une :
- Jacques, devait encadrer une visite médiatisée dans son service entre une fillette de 4 ans et son père, celui-ci est arrivé pour s’en prendre à son ex-compagne. Jacques s’est alors interposé pour protéger la mère. Le père lui a alors asséné un coup de couteau mortel.
- Les collègues de Jacques, très choqués n’ont pas pu reprendre le travail pour l’instant. Une cellule psychologique a été mise à leur disposition. Le vendredi 20 mars, une centaine de travailleurs sociaux s’est rassemblée devant le palais de justice de Nantes pour rendre un dernier hommage à leur collègue tué pour vouloir protéger. De nouveaux rassemblements ont eu lieu : le 23 mars avec 600 personnes et 2500 personnes le 2 avril, suite à l’appel à la grève de l’intersyndicale 44.
- Pour nos organisations, la mort de cet éducateur n’est pas un fait divers. Nous dénonçons l’absence de reconnaissance à la hauteur de l’enjeu par les pouvoirs publics de ce drame professionnel.
- Ce drame questionne les conditions d’exercice du travail social en Loire-Atlantique comme en France.
Les salariés du social, du médico-social et du sanitaire des secteurs Public et Privé du département travaillent de plus en plus dans l’urgence, auprès des familles comme dans les services publics de santé (services d’urgences, maternités…). La charge de travail augmente d’années en années avec des budgets de plus en plus contraints.
Ils sont trop souvent la cible d’insultes, de menaces et d’agressions de la part des publics en difficulté qu’ils accompagnent ou prennent en charge.
Leur expertise professionnelle n’est pas suffisamment prise en compte par les institutions.
Ils alertent régulièrement leur hiérarchie, en vain, pour disposer de vrais moyens humains et financiers indispensables à des organisations de travail de qualité.
La mort de ce travailleur social ne doit pas être assimilée à un « risque du métier » et exige des réponses immédiates et concrètes de sécurité et de conditions de travail des personnels.
Les salariés du travail social, sanitaire et médico-social revendiquent :
- Des moyens financiers et humains pour les institutions afin de mener à bien les missions confiées (social, justice, ARS)
- La considération et la reconnaissance des métiers et des travailleurs du social, du sanitaire et du médico-social : par exemple, le projet de réforme actuel des métiers du travail social vient à l’encontre de cette reconnaissance en réduisant la formation et la valeur du diplôme.
C’est pour cela que nous appelons toutes les travailleuses et tous les travailleurs du social, du sanitaire et du médico-social à une :
GREVE ET MANIFESTATION
MARDI 19 MAI à 10 heures 30
devant le CONSEIL DEPARTEMENTAL 35
1 avenue de la préfecture RENNES- BEAUREGARD
MARDI 19 MAI à 10 heures 30
devant le CONSEIL DEPARTEMENTAL 35
1 avenue de la préfecture RENNES- BEAUREGARD
→ Pour rendre un hommage à notre collègue
→ Pour sensibiliser les pouvoirs publics aux conditions de travail
des travailleurs sociaux, médico-sociaux et du sanitaire
→ Pour revendiquer de vrais moyens humains et financiers dans le travail du social et du médico-social
Le Président du Conseil Général a accepté de recevoir une délégation de l’intersyndicale pour présenter nos revendications
Des préavis de grève et à manifester sont déposés dans chaque établissement privés et publics.
Des préavis de grève et à manifester sont déposés dans chaque établissement privés et publics.
(Communiqué syndical)
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