C’est une occasion
pour réaffirmer son attachement à vouloir améliorer les conditions de travail
des professionnels de l'art infirmier. En effet, la pénibilité de ce métier,
notamment dans les hôpitaux, est intenable au point que nombre d'infirmiers et
d'infirmières quittent la profession au bout de quelques années, créant par là
même, une réelle pénurie auprès du patient, ce qui aggrave encore les
conditions de travail.
Qui est Florence
Nightingale ?
Florence
Nightingale a posées les bases de la profession infirmière contemporaine. Ses
contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que
chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l'infirmière vise à
satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie
des soins infirmiers. Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée
en établissant une formation, en soulignant l'importance d'une éducation
continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait
qu' "une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le
résultat d'études, d'enseignement, d'entraînement, de pratique, qui se finalise
dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de
tous les patients.
Objectif
Durant la
Journée internationale de l’infirmière, la FSSS-CSN (Fédération de la santé et
des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux), qui
représente près de 100.000 syndiqué(es) du réseau de la santé et des services
sociaux, souhaite qu’une meilleure organisation du travail dans les soins
infirmiers diminue les surcharges de travail et les burn-out dont sont
victimes, entre autres, les infirmières. Le Québec a de plus en plus de problèmes car sa politique se santé ne saurait, aujourd'hui, être un exemple, et en France on copie (c'est toujours facile et à la portée du premier imbécile venu...) là on pense aussi à ces Partenariats Publics-Privés (PPP) qui avaient été mis en place, qui sont de véritables chevaux de Troie pour les services publics hospitaliers !
Nous avons un exemple avec le CHSF d'Evry (Essonne) et on espère que ne se réitèrera pas des "montages financiers" où non seulement les personnels en supportent les conséquences mais bien évidemment par la force des choses: les patients et par extrapolation les contribuables!
Ceci écrit revenons à ces femmes qui représentent plus du tiers
de la main-d’œuvre du réseau de la santé et travaillent dans des conditions
difficiles en raison des réductions de personnels.
Pour "La Vie Hospitalière" on peut toujours espérer de meilleures conditions de travail pour les infirmières, les infirmiers et tous les personnels attachés aux soins mais il ne faut pas rêver, la réalité démontre que la marchandisation de la santé ne laisse pas de place réellement au côté humain de la profession, on s'éloigne, on s'éloigne des grandes valeurs pour ne s'intéresser qu'à la valeur de l'argent...(de cette valeur qui tuent les autres...).
Le mal être des personnels soignants est grandissant, dans une société où le "management à l'américaine" ne ménage pas les personnels qui souffrent de plus en plus, c'est là un paradoxe dans ce monde de la Santé qu'il nous apparaît important de souligner.
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