"La Vie Hospitalière"

dimanche 11 septembre 2011

Pour ou contre certains vaccins ?


Nous avions été de ceux qui étaient contre la vaccination H1N1, un tract avait été diffusé à ce sujet, aujourd'hui nous nous interrogeons encore sur la composition de certains vaccins, le principe de précaution ne semble pas être retenu par les autorités gouvernementales (que ce soit en France ou dans d'autres pays), ceci ne nous convient pas personnellement et nous avons bien des raisons qui font que nous nous interrogeons. 


Pour information ci-dessous le communiqué de l'AFP

Grippe: le vaccin arrive face à des Français qui rechignent à se protéger.

PARIS – Le vaccin contre la grippe arrive, mais les autorités sanitaires vont devoir batailler pour convaincre les Français à risque de mieux se vacciner après la pandémie du H1N1 qui s’est révélée loin d’être aussi grave qu’annoncée.

Confrontée à une certaine désaffection des Français vis-à-vis de la vaccination, la secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra veut convaincre les Français de l’intérêt de se protéger.

Globalement, il y a un recul de la couverture vaccinale : on était à 52% l’hiver dernier (60% l’hiver précédent 2009/2O10), a relevé la secrétaire d’Etat chargée de la Santé, à l’occasion du lancement vendredi de la traditionnelle campagne de vaccination contre la grippe qui se déroulera jusqu’au 31 janvier 2012.

Or l’objectif des autorités sanitaires est d’atteindre une couverture de 75% dans les populations cibles à risque (65 ans et plus, insuffisants cardiaques, respiratoires, asthmatiques, séropositifs, personnes ayant fait une attaque cérébrale et d’autres maladies chroniques dites ALD…).

On est quasiment à 20 points en dessous de l’objectif et à des taux de vaccinations presque inférieurs à ceux de 2006. Il faut absolument enrayer cette tendance, explique Mme Berra.

Elle en appelle à la responsabilité des professionnels de santé (public/privé) : Il leur faut non seulement éviter d’être des agents transmetteurs de la grippe, mais aussi donner l’exemple à la population.

Le dispositif favorisant la vaccination des libéraux vient d’ailleurs d’être étendu aux pédiatres, pharmaciens et masseurs-kinésithérapeutes.

Exemple parmi d’autres, la couverture des asthmatiques et des patients souffrant de bronchites graves et d’emphysèmes, déjà faible, est passée l’hiver dernier en dessous de la barre des 40%.

trois souches de virus grippe

Dans le cadre de la nouvelle campagne, l’Assurance Maladie invite près de 12 millions d’assurés à se faire vacciner en bénéficiant gratuitement du vaccin, disponible en pharmacie à partir du 29 septembre.

Pour cet hiver, la prise en charge à 100% du vaccin s’élargit.

Les personnes souffrant d’une pathologie coronarienne (environ 290.000 patients) viennent ainsi s’ajouter à la liste des bénéficiaires habituels de la gratuité du vaccin, de même que les femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et les obèses.

En pratique, l’ensemble des assurés concernés reçoivent un bon de l’Assurance Maladie. Les personnes
majeures, à l’exception des femmes enceintes, qui ont déjà été vaccinées, peuvent se rendre directement chez le pharmacien pour retirer leur vaccin grâce à ce bon. Elles pourront ensuite se faire vacciner par une infirmière libérale de leur choix sans ordonnance médicale. Au total, près de 5,5 millions d’assurés bénéficieront, cette année de cet accès direct à la vaccination.

Pour d’autres, non vaccinés ces trois dernières années, moins de 18 ans, le parcours passe par le médecin traitant.

Du point de vue de la prévention, Mme Berra rappelle également que les mesures d’hygiène – se laver les mains, tousser au creux du coude pour éviter de projeter des particules virales dans son entourage – marchent toute l’année, mais particulièrement en période de grippe, gastro-entérite ou bronchiolite.

Le vaccin, élaboré à partir des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, intègre les trois souches de virus grippe qui ont circulé au cours de l’hiver précédent.

(Source AFP)

Recherche sur le site

Législation vaccinale et scolarité


La Loi, par l'intermédiaire de l'article R 3111.17 du CSP, prévoit l'obligation vaccinale à l'école.

Article R3111-17.
L'admission dans tout établissement d'enfants, à caractère sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de santé, soit des documents en tenant lieu attestant de la situation de l'enfant au regard des vaccinations obligatoires (le mot certificat de contre-indication été remplacé par cette définition moins précise).
À défaut, les vaccinations obligatoires sont effectuées dans les trois mois de l’admission (on a donc un délai de trois mois pour se mettre en règle).
Cet article ne s'applique pas lors de l'inscription dans un établissement à caractère scolaire mais seulement lors de l'admission dans ce dernier : l'information de l'obligation vous est donnée en mai / juin mais les 3 mois après l'admission fixent le terme du délai au plus tôt début décembre, à condition que la demande de vaccination ait été faite par écrit.

Les seules vaccinations obligatoires sont les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la polio réunies dans un vaccin qu'on appelle le DTP.

L’obligation est satisfaite par 3 injections à un mois d'intervalle et une injection dite de rappel un an après. L'obligation est à 18 mois ou lors de l'entrée en collectivité (crèche, halte-garderie) donc après l'âge de 32 mois (1) il n'y a plus d'obligation légale.
La réciproque de cette obligation est la prise en charge avec une procédure simplifiée, par l'ONIAM, des effets indésirables produits par ces vaccinations obligatoires et la démonstration du lien est plus simple et plus rapide avec cet organisme que par les voies judiciaires.
Un accord avec l'ONIAM interdit une procédure ultérieure pour indemnisation, par contre un dépôt de plainte pour faire condamner le laboratoire est toujours possible mais il ne donnera pas lieu à indemnisation supplémentaire.
La pratique d'une vaccination non obligatoire – par exemple celle contre la coqueluche – interdit les recours contre l'État, car cette dernière n'est pas obligatoire ; elle est d'ailleurs souvent reconnue comme déclencheur des effets indésirables et la plupart du temps avec raison.
Le retrait du DTPolio® de la vente le 12 juin 2008, souvent ignoré des acteurs de l'obligation, peut être utilisé comme moyen pour surseoir à la vaccination.

Qu'est ce qui vaut certificat de vaccination ?

L’arrêté du 5 décembre 2005 publié au J.O n° 289 du 13 décembre 2005 page 19179, texte n° 24, prévoit :
« Les pages du carnet de santé consacrées aux vaccinations peuvent tenir lieu de certificat de vaccination, à condition que la mention de la vaccination en cause soit datée et signée par le professionnel de santé l'ayant pratiquée et que le nom et l'adresse de ce professionnel de santé soient indiqués. »
Le numéro de lot précédemment demandé n'a plus à être indiqué ; par ce moyen le recours contre le fabricant est beaucoup plus difficile sans ce numéro de lot, ce n'est donc pas cadeau, c'est plutôt fait pour protéger les laboratoires.

Les rappels

En cours de scolarité on vous réclame souvent des rappels de vaccins.
  • Pour diphtérie et tétanos
    L’annexe du décret du 28 février 1952, au JO du 5 mars 1952 en page 2597, précise dans la colonne de droite en haut, dans le deuxième paragraphe, au grand A, petit b intitulé TECHNIQUE DE LA VACCINATION, 4e alinéa :
    « La vaccination n’est complète qu’après une injection de rappel de 2 centimètres cubes pratiquée un an après la série des trois premières injections. »
     
  • Pour la poliomyélite
    L’arrêté du 19 mars 1965 publié au JO du 23 mars 1965 prévoit dans son article 5 :
    « Un sujet n’est réputé avoir satisfait à l’obligation vaccinale que s’il a reçu la première vaccination et le premier rappel des vaccinations règlementaires. »

Études pour les professions médicales ou paramédicales

Le choix pour votre enfant d'emprunter une filière l'amenant à pratiquer un métier médical ou para médical entraîne dans certain cas l'application de l'article ci-dessous :
Article L3111-4
« Une personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention de soins ou hébergeant des personnes âgées, exerce une activité professionnelle l'exposant à des risques de contamination doit être immunisée contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la grippe.
Les personnes qui exercent une activité professionnelle dans un laboratoire de biologie médicale doivent être immunisées contre la fièvre typhoïde.
Un arrêté des ministres chargés de la santé et du travail, pris après avis du Haut conseil de la santé publique, détermine les catégories d'établissements et organismes concernés.
Tout élève ou étudiant d'un établissement préparant à l'exercice des professions médicales et des autres professions de santé dont la liste est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé, qui est soumis à l'obligation d'effectuer une part de ses études dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins, doit être immunisé contre les maladies mentionnées à l'alinéa premier du présent article.
Les établissements ou organismes employeurs ou, pour les élèves et étudiants, les établissements ayant reçu leur inscription, prennent à leur charge les dépenses entraînées par ces vaccinations.
Les conditions de l'immunisation prévue au présent article sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis du Haut conseil de la santé publique et compte tenu, en particulier, des contre-indications médicales.
NOTA :
Décret n° 2006-1260 du 14 octobre 2006, art. 1 :
« L'obligation vaccinale contre la grippe prévue à l'article L. 3111-4 du code de la santé publique est suspendue. »
L'application de ce texte est complexe et mérite une analyse de la situation très précise, les pompiers professionnels et volontaires sont également soumis à ce texte. N'hésitez pas à nous appeler pour déterminer si l'application de cet article est prévue ou pas.

En résumé :

  • Soyez vigilant sur les demandes de vaccinations, seul le DTP est obligatoire,
  • Vous avez trois mois pour vous mettre en conformité avec la loi à compter de l’admission dans un établissement d’enfants.
  • Seule la vaccination DTP permet une prise en charge simplifiée par l'ONIAM des effets indésirables. Cela ne sera pas le cas si vous faites vacciner votre enfant par un vaccin comportant simultanément la vaccination contre la coqueluche par exemple.
Au regard des articles L 3111-2 L3111-3 et R3111-17 du Code de la Santé Publique en ce qui concerne les obligations vaccinales, pour l'entrée en collectivité (crèche, école maternelle, école primaire, etc.), votre médecin traitant, sans engager sa responsabilité, peut rédiger l'attestation ci-dessous :
« Je soussigné (nom, prénom) docteur en médecine, atteste que l'enfant (nom, prénom, date de naissance) ne peut recevoir le DTPolio obligatoire, ce dernier ayant été retiré du marché ; ce retrait a d'ailleurs fait l'objet d'un communiqué de l'AFSSAPS le 12 juin 2008.
Les autres vaccins ne répondent pas au caractère légal de l'obligation vaccinale en France.
Cette situation sera à réexaminer lorsque ce vaccin sera de nouveau disponible. »
Commentaires :
Le vaccin le plus proche du DTPolio® (le Revaxis®) n'ayant pas d'AMM (autorisation de mise sur le marché) pour les enfants de moins de 6 ans, les autres vaccins comportant des valences non obligatoires et donc non couvertes pour leurs effets indésirables par l'État, puisque non obligatoires, l'obligation de vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est donc suspendue pendant la période d'indisponibilité du vaccin DTPolio®.
Voir aussi cette page et le communiqué de la ligue consécutif à l'alerte de l'AFSSAPS en juin 2008.

Remarque importante
1. À partir de l'âge de 32 mois (l'âge limite de 18 mois pour entamer la série d'injections + les 14 mois nécessaires pour réaliser cette série de quatre injections => 32 mois), on ne peut donc plus vous imposer la vaccination. Mais, d'une part l'accès à une collectivité peut être interdit à votre enfant et, d'autre part, la prescription pour le délit de défaut de vaccinations obligatoires étant de 10 ans, les responsables d'un enfant non vacciné qui n'a aucune contre-indication médicale restent passibles des sanctions prévues par la loi.

Note de "La Vie Hospitalière" : article incomplet en cours de vérification. 

mercredi 7 septembre 2011

Inauguration de l'IRM au Centre hospitalier de Coulommiers


Madame Nora Berra,  Secrétaire d'Etat en charge de la Santé, a inauguré ce jour 6 septembre l'I.R.M. installé dans les nouveaux locaux du Service d'imagerie médicale du Centre hospitalier René-Arbeltier à Coulommiers  (Seine-et-Marne).

Il y a déjà une quinzaine d'années que cet établissement a initié une démarche visant à l'obtention d'un I.R.M. c'est seulement en 2009 que l'autorisation a été donnée et inscrite dans le cadre du Projet d'établissement 2009-2014.

L'inauguration  a commencé par la Coupure du ruban par Madame Nora Berra, accompagné par Monsieur Franck Riester, Député-Maire de Coulommiers et président du Conseil de surveillance.

Après la visite des locaux, ce fut le discours de Monsieur le docteur Guy Fesneau, chef du Pôle médico-technique, et du Service d’imagerie médicale, suivi par Monsieur le docteur Georges Nicolaos, président de la C. M. E., Monsieur Benoît Fraslin, directeur délégué du Centre hospitalier de Coulommiers, Madame Martine Ladoucette, directeur général (du regroupement d'hôpitaux publics (1) comprenant les Centres hospitaliers de Coulommiers,  Lagny/Marne,  et, Meaux ), ainsi que de Monsieur Franck Riester...
Madame Nora Berra a pris ensuite la parole en tant que représentante du gouvernement et a tenu à rappeler que ..." la Santé est une priorité"...    


          
         
Nora Berra (Secrétaire d'Etat à la Santé) et Franck Riester (Député-Maire)
lors de l'inauguration de l'I.R.M. au Centre hospitalier de Coulommiers.
(Photo "La Vie Hospitalière")
           
" ...Avec l’implantation de cet IRM, c’est l’ensemble des soins hospitaliers que prodigue cet établissement qui ont été revisités. Car elle a donné l’opportunité de réorganiser, de repenser l’ensemble des services de cet hôpital, qui couvrent l’ensemble des besoins qui s’expriment dans cette région : la chirurgie, le pôle mère-enfant, et la maternité, qui ont été profondément rénovés, de même que le redéploiement des activités pédiatriques, le doublement sur deux années du plan d’équipements médicaux, la reconstruction d’un nouveau bâtiment des médecines.

L’inauguration de cet IRM est l’aboutissement d’une prise de conscience de la communauté hospitalière, de la nécessité de penser un avenir cohérent pour ce centre hospitalier. Je voudrais féliciter toutes les équipes d’avoir œuvré à ce projet, les équipes médicales et scientifiques, les concepteurs de cette transformation, mais également la direction de ce centre hospitalier ; et Franck Riester, le Député Maire de Coulommiers, en sa qualité de Président du Conseil de surveillance, et d’enthousiaste promoteur des nouvelles technologies..."

Nora Berra fait l'éloge de cet I.R.M. concernant "sa conformité avec l’éthique du développement durable : son coût de maintenance est réduit, grâce notamment à l’absence de consommation d’hélium. Son utilisation est économe et facile."

Le coût de cet I.R.M. est d’1,9 million d'euros. Opérationnel depuis le 5 juillet 2011, il permet de voir les lésions, tumeurs, inflammations... non décelables par les scanographes (appelés couramment scanners) et qui eux sont des appareils qui utilisent des rayons X.


Le Centre hospitalier René-Arbeltier  dispose aujourd'hui de moyens qui lui permettent de pouvoir offrir à la population environnante des services de qualité avec ne l'oublions pas des personnels compétents et qualifiés, ce sont des points importants pour que  cet hôpital public avance à grands pas vers un avenir plus serein.



1) Dont le siège social est à Coulommiers.



Caractéristiques de l'I.R.M. de SIEMENS  Type "Magnetom Essenza"

Il possède un aimant de 60 cm de diamètre intérieur et a une longueur de 145 cm permettant d'accueillir les patients dans les meilleures conditions possibles.



Concernant l'homogénéisation du champ (SHIM) cet I.R.M. possède un avantage non négligeable car le temps passé à shimmer  avec la méthode de Shim dite 3D est extrêmement rapide et fiable  (25 secondes). La méthode, en effet, joue sur l'ensemble des moyens de Shim à disposition (Shim premier ordre et Shim deuxième ordre), et pour l'excellence : le champ de vue utile n'est pas sphérique  mais cylindrique (true form design), c'est une exclusivité de la Société SIEMENS.

Pour plus d'information sur l'I.R.M. en général

mardi 6 septembre 2011

L'AMUF lance une pétition pour le respect de la loi TEPA


L'Asssociation des Médecins Urgentistes de France (AMUF) lance une pétition pour le respect de la loi TEPA et son application aux praticiens hospitaliers.


Les relations entre les contribuables et l'administration trouvent leur fondement dans la " Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen " à laquelle se réfère le préambule de la Constitution : « le principe de l'impôt est légitime. Le citoyen consent à l'impôt. Les contribuables sont égaux devant l'impôt ».

Chers confrères, nous sommes tous des démocrates, des républicains. Personne, ne peut remettre en cause l’importance de nos engagements humains et déontologiques auprès des malades, comme étant une véritable mission de service public.

Nous exerçons notre métier tous les jours dans avec des conditions de travail de plus en plus dégradées.

La loi TEPA basée sur le fameux « travailler plus pour gagner plus » est une loi pour tous. Par conséquent depuis le mot d’ordre de l’AMUF le 25 ami 2011, certains médecins ont obtenu la défiscalisation de leur temps additionnel (Chalon, Perpignan , Pau, Lille, Macon, Arles….). Mais voilà, cette défiscalisation est centre des impôts dépendant. D’une ville à l’autre les réponses sont différentes, et certain se sont vu refusées l’application de la loi TEPA sans aucune raison (Tourcoing, Avignon, Armentières, Paris….).
L’article 1er de la loi travail, emploi, pouvoir d’achat (TEPA) a fait l’objet pour son application aux agents publics d’un décret n°2007-1430 du 4 octobre 2007. Ce décret a pris effet le 1er octobre 2007. Il concerne les éléments de rémunération versés aux agents publics titulaires ou non titulaires au titre, selon des modalités prévues par décret, des heures supplémentaires qu'ils réalisent ou du temps de travail additionnel effectif.

 La loi TEPA  permet à chaque contribuable fonctionnaire et assimilés comme nous, médecins hospitaliers temps pleins salariés de défiscaliser des heures supplémentaires (temps additionnel).
Le temps additionnel effectué par un praticien hospitalier est conforme au critère décrit par l’article 81-quater (5°) du code général des impôts.

Nous sommes victimes d’une discrimination flagrante et nous défendons le principe d’équité devant la loi et l’impôt pour les médecins salariés de l’hôpital public

Pour l’application de la loi TEPA et la défiscalisation du temps Additionnel de tous les Praticiens Hospitaliers, signez et faites signer la pétition de l’AMUF que nous adresserons à M Nicolas Sarkozy, Président de la République.




 Signez la pétition

lundi 5 septembre 2011

Le "Train Alzheimer" partira de Paris le 22 septembre.

Le "Train Alzheimer" partira de Paris le 22   septembre, dans le cadre de la "Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer", il est parrainé par Claude Lelouch.

Pour la deuxième fois le "Train Alzheimer" sillonnera la France (15 étapes sont prévues du 21 septembre au 6 octobre 2011).

Le "Train Alzheitmer " sera là aussi le moyen de préciser notamment l'impact des 44 actions du Plan Alzheimer 2008-2012.

Des experts seront présents pour répondre aux questions lors de conférences. Des focus seront faits sur les solutions concrètes de prise en charge sociale.

avec de nouveaux partenaires pour notamment:

- Comprendre la maladie d’Alzheimer et la prévenir .

- Vivre avec la personne atteinte d'Alzheimer au quotidien ,
l'implication des aidants (1), et, des soignants (2) .

- informer et apporter des réponses concrètes sur  cette pathologie.

- Faire le point sur les recherches actuelles.


Les 15 étapes du "Train Alzheimer"

Jour de l'inauguration de cette campagne: le mercredi 21 septembre ( Gare  du  Nord ).
Le départ du train se fera le lendemain (sic) pour arriver à Metz le 23 septembre (voir ci-dessous les différentes étapes).

    • Jeudi 22 septembre : Paris Nord.
    • Vendredi 23 septembre : Metz.
    • Samedi 24 septembre : Strasbourg.
    • Dimanche 25 septembre : Dijon.
    • Lundi 26 septembre : Chambéry.
    • Mardi 27 septembre : Lyon Perrache.
    • Mercredi 28 septembre : Nice.
    • Jeudi 29 septembre : Marseille Saint Charles.
    • Vendredi 30 septembre : Toulouse Matabiau.
    • Samedi 1er octobre: Bordeaux Saint Jean.
    • Dimanche 2 octobre : Limoges.
    • Lundi 3 octobre : Angers Saint Laud.
    • Mardi 4 octobre : Rennes.
    • Mercredi 5 octobre : Caen.
    • Jeudi 6 octobre : Lille Flandres.



Pour tout savoir sur cette campagne d'information




1) Le rôle des personnes qui s'occupent de la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer a été reconnu avec la loi du 11 février 2005...

2) Il arrive que certaines situations font que le malade doit être hospitalisé, or, on s'étonne de la place grandissante de certains  services privés qui n'ont pas de personnels qualifiés (ou très peu) !
Des contrôles sérieux devraient être réalisés à ce sujet, car on parle bien souvent de qualité de soins ou "oubliant" que cette qualité ne peut se réaliser qu'avec le respect strict de l'impérieuse obligation d'avoir des personnels  qualifiés , compétents (tant pour les soins que pour les soins de confort)  bénéficiant de formations (etc)  et surtout que tous ces professionnels de Santé soit en nombre, car la surveillance des personnes atteintes de cette maladie est de tous les instants.

Le "Syndicat Autonome Santé" (SAS) a déjà dénoncé des situations inacceptables voire très graves.

mercredi 31 août 2011

Conférences de territoires: Voir clair et plus loin !

Le "Syndicat Autonome Santé" (SSRC-SAS) estime que certains  Plans Régionaux de Santé apparaissent quelque peu douteux compte tenu que les avis des conférences de territoires n'ont pas fait l'objet d'une diffusion permettant au public d'être informé comme il se doit et dans le respect des dispositions de la loi "Hôpital, Patient, Santé, Territoire" .

Nous nous permettons de faire un rappel en effet un décret pris le 31 mars 2010, précise  le mode de fonctionnement des Conférences de territoire (ainsi que sa composition) et les dispositions législatives relatives aux articles L.1434-16 et L.1434-17 du Code de la santé publique (CSP) qui concernent  les Conférences de territoire ont été rendus applicables le 1er juillet 2010.  Il est ainsi prévu que :
 "... le directeur général de l'agence régionale de santé constitue une conférence de territoire, composée de représentants des différentes catégories d'acteurs du système de santé du territoire concerné, dont les usagers du système de santé.
La conférence de territoire contribue à mettre en cohérence les projets territoriaux sanitaires avec le projet régional de santé et les programmes nationaux de santé publique.
La conférence de territoire peut faire toute proposition au directeur général de l'agence régionale de santé sur l'élaboration, la mise en œuvre, l'évaluation et la révision du projet régional de santé. "

Quelque lignes sur le fonctionnement de la Conférence de territoire
Lors de sa première réunion, la Conférence de territoire élit, en son sein, un président et un vice-président, un règlement intérieur (RI) est prévu obligatoirement. Bien que théoriquement la Conférence de territoire se réunit (au minimum) deux fois par an, sur convocation de son président. Elle peut également se réunir à la demande de la moitié de ses membres ou à celle du directeur général de l'ARS. Le président - qui a voix prépondérante en cas de partage des voix - fixe l'ordre du jour de la conférence, sans toutefois pouvoir refuser d'inscrire les questions sur lesquelles, selon la loi,  la Conférence de territoire est chargée  de donner un avis ou celles résultant de demandes émises par la moitié (au moins) de ses membres ou par le directeur général de l'ARS.

L'ARS doit donner à la Conférence de territoire tous les documents nécessaires pour l'accomplissement de ses missions ainsi que de l'informer des suites réservées à ses avis et propositions, dans les trois mois suivant ces derniers.
De façon plus large, il est vrai que l'ARS assure le secrétariat de la Conférence de territoire, selon des modalités définies par son directeur général, ces dernières devant être inscrites dans le RI de la Conférence de territoire.

 La démocratie sanitaire et sociale à ses droits mais aussi... ses limites

Sauf décision contraire du président de la Conférence de territoire, les réunions  ne sont pas publiques... (?)...

Toutefois : ses avis et ses propositions sont rendus publics et les avis minoritaires doivent être annexées aux avis et aux propositions de la Conférence de territoire.
 
Le décret (article D.1434-12 du CSP) prévoit toutefois que "la consultation de la conférence de territoire est réputée effectuée en l'absence d'avis exprès ou de proposition émis par elle dans un délai de deux mois à compter de sa saisine, accompagnée des documents nécessaires, par le directeur général de l'agence régionale de santé".
Le décret du 31 mars prévoit également l'existence d'un bureau de la conférence comprenant, outre le président et le vice-président, au plus huit autres membres (dont obligatoirement deux représentants des usagers) élus au sein de la conférence. Le bureau est notamment chargé de préparer les avis et les propositions, ainsi que de préparer les réunions plénières.

Pourtant Monsieur Claude Evin (directeur de l'ARS d'Ile-de-france et ancien ministre de la Santé) a précisé l'importance de la démocratie dans le cadre de l'élaboration du Plan régional de Santé (  notamment en ce qui concerne les Conférences de territoire ) et ceci lors de la première réunion de la Conférence du territoire de Paris qui  s'est passée le 26 janvier 2011 , ci-dessous un extrait de son discours:

"...La démocratie sanitaire est la confrontation des points de vue de toutes les parties prenantes,  professionnels, usagers.

SI une direction de la démocratie sanitaire a été créée au sein de l’ARS, il est souhaitable que la  démocratie sanitaire imprègne l’ensemble du fonctionnement de l’ARS. En effet, la démocratie sanitaire s’exerce continuellement, et au plus près des réalités locales.
La Conférence de territoire  est sollicitée pour rendre un certain nombre d’avis sur les travaux menés par l’ARS, mais il est également nécessaire que la conférence prenne des initiatives quand elle sera installée. La  délégation territoriale de Paris sera à la disposition de celle-ci pour soutenir ses initiatives.

L’autonomie et la liberté d’organisation sont reconnues à la Conférence. Il s’agit là d’une condition  essentielle au bon fonctionnement de la démocratie sanitaire.

Les Conférences de territoires ont un rôle important à jouer, puisqu’elles participent à l’élaboration du  projet régional de santé (PRS) "...

Effectivement nous reconnaissons nous aussi que les Conférences de territoire ont un rôle important à jouer non seulement dans le cadre de la démocratie telle que nous l'entendons. Dite "démocratie " non telle qu'elle se concrétise dans la réalité alors qu'une loi pourtant contestée (1)  autorise une certaine démocratie sanitaire et sociale, et que d'autres font en sorte que rien ne fonctionne vraiment correctement, sont-ce des intérêts personnels, de groupes ou encore par pure démagogie que les informations de certaines Conférences de territoires sont très limitées pour ne pas écrire inexistantes on ne le sait pas encore, mais nous aurons toutes les informations légitimes que nous sommes en droit d'avoir, même si il faut aller plus loin.


Le Blog de la Conférence du territoire de Paris est un exemple à suivre pour ceux qui se chargent d'animer une Conférence de territoire, il prouve que la démocratie sanitaire existe au moins à Paris (sic)...


(à suivre)




1) La loi HPST a été modifiée le 10 août 2011 (modifications apportées par le Conseil constitutionnel)

Informez-nous de vos expériences à ce sujet

vendredi 26 août 2011

"Premières Journées" du Syndicat RESILIENCE à Vierzon les 22 et 23 septembre 2011


Le Syndicat RESILIENCE (Syndicat infirmier contre l'Ordre infirmier) estime que depuis 4 ans  que la loi a créé l'ONI ..."la situation de celui ci est catastrophique d'un point de vue moral,  financier et en terme d'image pour l'ensemble de la profession infirmière"...

Il est vrai que nous ne saisissons pas la nécessité d'un ordre infirmier , pour l'ensemble de la profession mais au niveau du gouvernement une chose est certaine: Il n'y a pas plus pire sourd que celui qui ne veut point ouïr ! 

Ceci écrit le Syndicat RESILIENCE tiendra les 22 et 23 septembre 2011 ses "Premières Journées" à Vierzon (l'entrée est gratuite pour les adhérents à RESILIENCE et pour les étudiants paramédicaux).
Les inscriptions seront closes le 15 septembre.


Vue de l'Hôpital de Vierzon
(Photo "La Vie Hospitalière")

La baisse de la cotisation ordinale n'a pas fait que les adhésions ont été significatives pour cet ordre ...
Le Syndicat  RESILIENCE continue sa lutte contre l'Ordre infirmier plus que jamais, avec pour les actions en justice Maître Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon (qui est un ancien infirmier) .
Ce Syndicat affirme :..."comme jamais auparavant, un ordre n'a été aussi lié au  pouvoir en place et aux milieux financiers"...

Quoiqu'il en soit l'ONI (qui était à la limite de la cessation de paiement en juillet) semble continuer, malgré une situation qui au niveau financier ne laisse pas présager un avenir radieux, d'autant qu'en trois semaines se sont succédés une présidente et deux présidents...


Le "Syndicat Autonome Santé" (SAS)  s'est lui aussi engagé dans la lutte contre l'ONI appelant dès le début les infirmiers et infirmières à ne pas répondre  et à refuser toute adhésion.
Des députés, que nous avions sollicité,   sont intervenus certes à l'Assemblée Nationale mais nous sommes toujours devant une réalité  l'Ordre National Infirmier perdure malgré le refus de 450.000 professionnels !

Ce n'est pas rien, et, démontre qu'il  y a un grand malaise.

(à suivre)


Site du Syndicat RESILIENCE

vendredi 19 août 2011

SAMU Social : les conséquences des restrictions budgétaires !

Il n'y a pas que les services publics  hospitaliers qui se retrouvent face à des situations qui ne devraient pas exister dans une société de progrès digne de ce nom...en effet le SAMU Social de Paris est lui aussi    de plus en plus en difficulté,  comment pourrait-il en être autrement ? Ce n'est pas en réduisant son budget de 25 % que des solutions humaines seront trouvées à la misère (qui s'accentue de jour en jour)...

Ainsi le 30 juin, le SAMU Social a dû fermer son seul centre d'hébergement d'urgence parisien pouvant accueillir des femmes (38 places d'hébergement) ..."nous n'avons plus d'autre solution que de nous tourner vers les hôpitaux, qui sont débordés..." c'est ce que déclarait dernièrement une des salariés ( Ils continuent à se battre pour exercer leur mission dans des conditions moins restrictives...
Rappelons qu'ils ont manifesté le 2 août) de son côté  le secrétariat d’Etat au Logement garde bonne conscience estimant que dans toute la France ..." il existe 115.000 places d’hébergement d’urgence"...  et que  "si 4.500 doivent disparaître d’ici la fin 2011, 4.500 nouvelles seront dans le même temps créées dans des logements"... (à suivre)...


NON ... ce n'est pas un  nouveau virus !
C'est une photo du 14 juillet 2011 à Paris
(Photo "La Vie Hospitalière")

La Mairie de Paris, quant à elle, estime ne pas avoir à se substituer à l'Etat, cette  position devrait être moins radicale, si nous  voulons garder un peu d'humour, toutefois déplacé, nous pourrions nous demander en fait de quoi se plaignent tous ces sans abri: ils peuvent l'été profiter de la plage (coût: 2,2 millions d'euros),   profiter des lueurs des belles bleues, blanches et rouges d'une nuitt dont le coût est  de 500.000 euros, et on en passe sans pour autant oublier les subventions données aux clubs sportifs dont le célèbre  PSG (1)...).

Ceci écrit, non sans rancoeur, nous rappelons la démission de Monsieur Xavier Emmanuelli, (2) il y a un mois, de la présidence du SAMU Social de Paris (qu'il avait fondé en 1993), ce qui démontre l'ampleur des problèmes rencontrés et dont les solutions apparaissent très aléatoires, il est évident par exemple qu'une nuit à l'hôtel coûte moins chère qu'une journée dans un hôpital...

Si les moyens alloués ne permettent plus un fonctionnement correct du SAMU Social il faudra bien que des solutions  soient trouvées, au moins, avant le début de l'hiver.



1) Le PSG dont le régime fiscal dérogatoire fait (comme bien d'autres clubs...) qu'il est subventionné par l'Etat et par la ville de Paris
2) Cet ancien secrétaire d’Etat, a motivé sa démission pour la raison que la situation budgétaire du SAMU Social «n’est plus gérable»...

jeudi 18 août 2011

Urgences, maternités et dérive budgétaire...

Après l'Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) qui en juillet s'inquiétait d'un afflux des demandes d'hébergement d'urgence à l'hôpital, et demandait au gouvernement de renforcer la présence d'assistantes sociales dans les services d'urgences et les maternités,  c'est au tour du Syndicat National des Pédiatres Hospitaliers (SNPEH) de dénoncer par un communiqué la situation  qui s'aggrave en France pour les personnes en situation de précarité : "Ce n'est évidemment pas la mission des urgences hospitalières que de prendre en charge des personnes dont l'état de santé n'est pas la préoccupation première..." et de rappeler qu'il faut des mesures urgentes pour faire face  à "cet inacceptable dysfonctionnement..."

La Fédération Hospitalière de France (FHF) estime pour sa part qu'il est  nécessaire de financer enfin de manière pérenne et avec un souci d'équité  les Missions d'Intérêt Général et d'Aide à la Contractualisation (MIGAC) par une "très forte augmentation de leur enveloppe dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2012"...

Il est vrai que les situations sociales difficiles  ne sont pas rentables, comprenez : "ne sont pas privatisables"...il y a toutefois urgence  à ce que le gouvernement prenne des mesures budgétaires aidant les services publics hospitaliers qui ont des difficultés croissantes et qui ne vont pas en s'améliorant compte tenu des "orientations sociales" prises pour ne pas écrire autre chose...




samedi 6 août 2011

L'Hôpital d'Anemasse sera opérationnel en février

Le nouveau Centre Hospitalier  Alpes-Léman (CHAL) doit dès le mois de février 2012 ouvrir ses portes. Son  chantier qui a débuté en  février 2009 sur la commune de  Contamine-Sur-Arve (lieu-dit Findrol) est terminé, la remise officielle des clés a eu lieu le 21 juillet 2011 par la société EIFFAGE, à la Direction du CHAL.
Après les divers contrôles, l'installation d'équipements... les déplacements de services s'effectueront dès le mois d'octobre.
A terme ce nouvel hôpital de  445 lits, sera dans la possibilité de proposer un éventail plus large de spécialités médicales et chirurgicales, en partenariat avec le secteur privé...les places exactes des intérêts privés dans ce nouvel établissement nous ne les connaissons pas encore...mais nous savons qu'une clinique du Groupe La Générale de Santé se réalise dans la région d’Annemasse...

Quoiqu'il en soit, les spécialités médicales nécessitant des soins  spécifiques  (réanimation, néonatalogie...) seront à la hauteur des exigences actuelles, quant aux équipements technologiques lourds et de pointe (IRM, médecine nucléaire, incluant radiothérapie et irathérapie (1))  ils répondront aux besoins d'un bassin de vie de 200.000 personnes, le Centre Hospitalier  (établissement public) d'Anemasse dispose déjà d'une bonne réputation.

Un  centre de dialyse sera lui aussi prévu, ce qui évitera des transferts vers d'autres établissements pour les habitants de la région, c'est moins de fatigue pour le patiient et aussi moins de frais de transport dans la finalité..


1) L'Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) nous a précisé que l'irathérapie (qui est un traitement interne) n'est pas sans risque d'irradiation pour les personnels hospitaliers.
L'utilisation de  radioisotopes comme (par exemple)  l'Yttrium 90 doit impérativement entraîner une surveillance spécifique des personnels, en effet les risques de contaminations radioactive sont biens réels.
L''utilisation d'un dosimètre opérationnel permet d'avoir une appréciation mesurable ainsi  les personnels du laboratoire chaud peuvent avoir une exposition irradiante lors de la récupération des déchets estimée à 240 μSv, alors que les personnels infirmiers qui  mettent et retirent les perfusions des  patients sont susceptibles d'avoir une exposition de 1.300 μSv (équivalent de dose à la peau). 
Des mesures significatives ont été prises afin de réduire l'exposition des personnels, mais il convient de s'assurer que des contrôles soient effectués régulièrement (les dosimètres qui permettent de connaître les doses reçues sur 1, voire 3 mois n'étant  que des indicateurs passifs).


 Voir le site du Centre hospitalier public

Conférences de territoires : transparence et opacité...


Il faut le reconnaître le législateur en instituant les Conférences de territoires  a cherché à ce que les décisions prises par les Agences Régionales de Santé (ARS) prennent en considération  les besoins réels des populations qui sont souvent sans voix...(hors période des élections surtout...) .

Nous regrettons que les réunions de ces "Conférences de territoire" se réalisent entre une cinquantaine de personnes qui quelquefois...ont des intérêts convergents ce qui n'apparaît pas très acceptables pour le bon déroulement de ces Conférences de territoire compte tenu d'une certaine emprise qui prend même une couleur politique ce qui devient fortement  regrettable, car il ne suffit pas de laisser penser, voire d'écrire - ce qui est pire - que les décisions sont prises avec une "certaine concertation" (dans une sorte de consensus apparent et purement relatif) encore faut-il que les avis de ces conférences soient rendus publics, pour au moins permettre d'analyser la situation, avoir une opinion et intervenir si nécessaire...dans la pratique c'est loin d'être pour certains départements une réalité.

En l'état il existe des  dysfonctionnements pour certaines Conférences de territoires dont les avis ne sont pas publiés...?...et ceci malgré des demandes répétées aucune information est envoyée dans la finalité, le temps passe et les Plans Régionaux de Santé sont même votés sans que tous les paramètres soient pris en compte (la démocratie il est vrai aujourd'hui se confond avec l'oligarchie).

L'Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) dénonce  vivement cette situation en effet dans le cadre de son investigation sur les services de radiothérapie notamment elle estime qu'une certaine rétention d'information existe dans quelque départements!
Ainsi L'APRI est intervenue plusieurs fois afin d'avoir des documents relatifs aux avis de la Conférence de territoire de Seine-et-Marne, la présidente (1) n'a jamais envoyé directement ces avis, motivant cette situation derrière le fait que la délégation de l'ARS 77 se chargeait du secrétariat...le secrétariat est une chose la communication en est une autre...

Quoiqu'il en soit ce que l'APRI dénonce est très clair: certains Plans Régionaux de Santé perdent de leur crédibilité compte tenu que les avis des Conférences de territoires n'ont pas fait l'objet d'une diffusion permettant au public d'être informé comme il se doit et dans le respect des dispositions de la loi "Hôpital, Patient, Santé, Territoire".

En conséquence "La Vie Hospitalière" est en droit de penser que certains Plans Régionaux de Santé ont été finalisés dans une certaine irrégularité ... Nous rappelons que dès septembre  ce sont les Schémas Régionaux d'Organisation Sanitaire (SROS) qui seront mis sur tables pour être étudiés...quelles informations seront susceptibles de parvenir aux usagers, aux syndicats, aux associations  (qui devront en faire la demande probablement)...  dans le cadre de cette démocratie sanitaire et sociale ? La question est posée...toutefois si les mauvaises habitudes prises se perpétuent dans certains départements  nous devrons nous interroger sur les raisons de ces dysfonctionnements qui ne peuvent que ternir cette "démocratie qui s'exerce dans un espace fermé" mais dont les décisions prises sont imposées "avec un fond de concertation apparente" à l'ensemble des citoyens et citoyennes tous usagers potentiels pourtant et tous concernés !

 L'APRI rappelle qu'elle était intervenue auprès de Monsieur Claude Evin afin de s'indigner sur un projet qui allaient entraîner la fermeture de services de radiothérapie publics, sa réponse ne confirmait que les craintes d'une tentative de main mise de groupes privés sur des services publics, dont le service de radiothérapie du Centre hospitalier de Lagny/Marne  (2) qui selon le directeur de l'ARS d'Ile-de-france n'était pas rentable...(nous préférons arrêter là nos commentaires à ce sujet, tant des aspects liés à la sécurité des patients sont occultés au nom du profit )...

L'APRI a déjà dénoncé le fait que bien des services privés de radiothérapie fonctionnent dans des conditions qui ne respectent pas à la fois les patients et les personnels (qui travaillent à flux tendu), les accidents de radiothérapie ne sont pas à négliger, et, il a été constaté que ces services fonctionnaient parfois tard dans la journée...il est vrai qu'il faut aujourd'hui travailler plus pour gagner plus... afin pour certains de pouvoir vivre, voire survivre...

Pour tenter de conclure: Il y a encore beaucoup de travail à faire...car si des  rétentions d'informations sont faites il y a des raisons qu'il nous appartient de chercher, et,  là  ..."Que la lumière soit ".



1) La présidente de la Conférence de territoire est Madame Lydie Autreux, elle même conseillère générale du canton de Chelles et vice-présidente du Conseil Général de Seine-et-Marne.

2) Ce Centre Hospitalier est le Maître d'oeuvre du futur Centre hospitalier de Lagny-Marne-La-Vallée, à Jossigny.

vendredi 5 août 2011

Le Centre hospitalier régional d'Orléans toujours en plein agrandissement

Il faut prendre en considération que le chantier a été retardé,  ce sont toutefois quelque 350 ouvriers qui travaillent sur ce chantier pour le moment. De manière relative  l''appel au recrutement a  été frileux,  les entreprises ayant pour la plupart leurs ouvriers (et préfèrent recruter probablement selon certains critères )...


Vue partielle du chantier  du CHRO
(Photo "La Vie Hospitalière")

Des élus locaux ce sont demandés pourquoi la ville d’Orléans n’a-t-elle pas demandé des clauses d’insertion par l’emploi :..."alors même que les besoins en mains d’œuvre sont très importants ?"...(2)
Selon la Préfecture : ..."plusieurs bâtiments sont en construction"... (1) il est reconnu qu'il n'y a pas de clause d'insertion contractuelle (CIP)  et  donc pas d'obligation contractuelle en ce sens pour les entrepreneurs...


"La Vie Hospitalière" rappelle  que depuis  2010 un  conseiller général du Loiret  demande que ce chantier profite aux jeunes de la région qui n'ont pas de travail , il est vrai que  le taux de chômage a dépassé largement les 30 %  ce qui ne semble pas pour autant inquiéter les autorités locales.
C'était pourtant là l' occasion  à saisir , dans un premier temps, pour  faire bénéficier d'un contrat d'insertion professionnelle  les jeunes privés d'un emploi.

Vue du CHRO
(Photo "La Vie Hospitalière")


Une information a bien été faite par le CHRO concernant des propositions  de  recrutements, mais l' impact au niveau de l'emploi local ne semble pas avoir été très significatif pour autant...
Avant la fin de cette année  deux nouvelles grues seront installées  sur le chantier qui s'agrandissant verra ses besoins inévitablement augmenter, on peut estimer que ce chantier pourrait atteindre 1000 personnes...



Vue du CHRO
(Photo "La Vie Hospitalière")


Nous espérons que cette fois les pouvoirs locaux feront en sorte que la région profite de cette situation afin que les jeunes puissent avoir là l'occasion d'avoir accès à un droit fondamental: celui de travailler afin de pouvoir vivre tout simplement ...

(à suivre)

1) Dont la construction de la maternité et celle des parkings souterrains qui se poursuit .
2) D'autant que le maire est le président  du "Conseil de surveillance du CHRO"...

jeudi 4 août 2011

L’épuisement professionnel : un état qui s'empire dans le monde de la Santé!

L'épuisement professionnel des personnels est reconnu très sérieusement depuis des années, malgré de nombreuses études et des colloques, comme par exemple celui qui avait été organisé par le "Groupe Pasteur Mutualité", le 4 décembre  2008, sur la vulnérabilité et la souffrance du soignant, Ces études, ces colloques ont mis en exergue ces répercutions grandissantes sur la santé même de ceux qui professionnellement ont à charge,  le bien être et la santé des autres.

D'un autre côté "la bonne volonté ne manque pas" et il est prévu de mettre en place des "consultations de prévention de l'épuisement des professionnels de la santé",  si la prévention est une chose,  le vécu quotidien des personnels de Santé en est une autre.

Reconnaître cet épuisement  peut donner bonne conscience,   y remédier nécessite globalement la remise en cause de la politique de casse des services publics (ne nous voilons pas la face) surtout quand l'on voit les méthodes de gestion des personnels qui optimisent ces derniers sans prendre en considération qu'un agent est un humain au service des autres et que ces méthodes venues d'ailleurs ne font qu'accentuer le mal être des soignants.

La gestion des personnels de santé tient-elle compte d'un raisonnement impliquant  certains paramètres sans lesquels l'équation s'avère fausse?
Trois axes de réflexion sont à prendre en considération:
a) l'épuisement (qui aura un coût dans la finalité pour ceux qui aiment les chiffres...);
b) l'existence d'un stress émotionnel et physique chronique;
c) l'atteinte des professionnels de relation d'aide (1).

Le "candidat à l'épuisement" est identifié plutôt comme une personne dévouée et engagée, et abuser des qualités humaines entraîne concrètement, un syndrome qui se caractérise par des troubles somatiques, psychiques et comportementaux.

Le constat est évident: l'origine du mal provient sans conteste des insuffisances chroniques d'effectifs dans les services, générées par la politique de réduction budgétaire massive imposée aux établissements publics de santé par nos gouvernants.
 
Cette politique est devenue d'autant plus insupportable qu'elle est aggravée par les politiques locales du non-remplacement des absences de courte durée mais aussi, depuis ces dernières années, du non-remplacement des congés de maternité et de longue maladie sous prétexte que les agents concernés conservent leur traitement (c'est aberrant)...


Ces problèmes engendrent des adaptations de planning à répétition qui, à leur tour, désorganisent la vie familiale, provoquant un stress supplémentaire.

Le Ministère du Travail et de la Santé a bien mis en place la Consultation d'orientation des conditions de travail qui a présenté deux rapports: le premier sur la prévention du stress, l'autre sur le suivi des risques
psychosociaux, ce sont de bonnes initiatives mais qu'apporteront-elles dans la réalité de chaque jour ?

Il y a toutefois bien des situations indignes et ceci prouve que ceux qui nous gouvernent ne sont plus capables de raisonner autrement qu'avec des nombres et ont comme seules réponses que les impératifs de la rigueur budgétaire (2) sans se soucier des réels besoins, des moyens nécessaires pour assurer les missions hospitalières
Mais,  force est de constater que les chiffres présentés montrent depuis 2008 une hausse importante, aussi bien de la fréquence que de la gravité des accidents du travail dans toutes les catégories, viennent se rajouter à cette dégradation des conditions de travail, des actes de violence, eux aussi en nette hausse, vécus par les soignants.

Nous pouvons aussi nous poser deux autres questions:
Quelle est la place du travail dans notre vie?
Faisons-nous notre tâche quotidienne consciencieusement par devoir et avec abnégation ou recherchons-nous une forme de reconnaissance de la part d'autrui?

Nous rappelons que  le Ministère propose  aux établissements de santé la signature d'un protocole "Santé-Sécurité-Justice". Ce protocole permet aux établissements de Santé de bénéficier des conseils d'un référent de santé, ainsi que d'un  professionnel de la sécurité (Agent de police, Gendarme)...
Les moyens qui peuvent être déployés s'apparentent à des diagnostics de sûreté des lieux de travail (3), des procédures d'alerte spécifiques, l'extension aux Ordres de professionnels de santé de se substituer à la victime pour déclencher une action publique, la circulation de l'information entre les acteurs, une meilleure information des professionnels, l'insécurité est partout, elle est accompagnée de mesures sécuritaires qui ne permettent pas vraiment de solutionner la gravité du vécu des soignants qui pourraient se voir maintenant filmés et pourquoi pas continuer dans un délire sécuritaire et mettre une puce RFID à chaque humain (le marché de la video-protection est porteur tout comme d'autres...)....Mais rien concernant l'allégement des tâches des professionnels de santé, nous vivons vraiment dans un monde complètement déphasé où toutes les conditions réunies ne vont que dans un seul sens : l'optimisation du travail qui commence toutefois à se heurter à bien des difficultés qui ne sont là et en réalité que la face cachée de l'iceberg...mais le mal ronge, lentement mais surement si nous n'y prenons garde, et,  ce ne seront pas les mesures engagées qui feront que des solutions humanitaires seront trouvées, allons-nous vers la déshumanisation des hôpitaux, la question est sérieusement posée ?


1) Un patient attend d'un professionnel de la Santé un mieux-être ou la perspective d'un mieux-être physique, moral, matériel ou social.
2) Les meilleurs rôles sont attribués à ceux qui de l'autre côté n'ont que faire du mal être des soignants, il faut rentabiliser toutes choses, les profits vont toujours dans la même direction...
3) Avec  à la clef de nouveaux marchés profitant à des sociétés privées, et dont les coûts  seront encore là le moyen de créer encore un peu plus de déficits,  la perversité du système n'a pas de limites, il faut toujours créer de nouveaux besoins... de nouvelles contraintes s'imposent aussi, car la video-protection n'est pas une réponse au problème de la sécurité (c'est un marché supplémentaire sans plus), il n'y a pas de secret, nous revenons toujours au même problème : l'insécurité diminue avec des effectifs en nombre, ce n'est pas une caméra qui empêchera un individu malveillant de porter atteinte à une personne, c'est bien évidemment un autre sujet qui pourra faire l'objet d'un prochain article sur la vision sécuritaire dans les espaces hospitaliers.



Attaquons nous aux causes des problèmes et non à leurs effets 
et alors nous aurons là de véritables solutions !





Voir aussi

Défendons l'Hôpital de Die !

 Le collectif pour la défense de la maternité et la chirurgie de l'Hôpital de Die, diffuse un tract (dont le texte est aussi en anglais et en néerlandais) dans lequel il est demandé auprès de l'ARS des autorisations de fonctionnement sur cinq années avec les moyens adéquats.



... "Le Directeur de l’Agence Régionale de Santé a rendu sa décision, le 19 juillet 2011 :
Maintien de la maternité et de la chirurgie jusqu’en décembre 2012.
Si l’on considère que leur fermeture devait intervenir au 31 juillet 2011, c’est une avancée à mettre au compte des luttes de la population (manifestation du 2 avril, barrage routier du 15 juillet et les nombreuses actions passées), des 5.500 signataires de la pétition et de l’argumentation que nous avons largement développée dans la presse et les tracts.
Cela dit, rien n’est réglé sur le fond et l’incertitude continuera pour les femmes enceintes, celles et ceux qui ont besoin (ou potentiellement besoin) du service de chirurgie et, tout particulièrement, pour le personnel qui doit pouvoir travailler dans la sérénité et se projeter dans l’avenir, sans épée de Damoclès sur la tête.
D’autre part, il faut un financement spécifique qui prenne en compte la nécessité d’avoir à Die, comme ailleurs, un service public de santé qui réponde aux besoins de la population, des vacanciers et de tous ceux qui peuvent en avoir potentiellement l’utilité : travailleurs, accidentés, randonneurs, sportifs, personnes âgées fragilisées, etc.
L’exception géographique liée au temps de parcours et à l’égalité devant les soins, pour toutes et tous et sur tout le territoire, doivent prendre le pas sur la rentabilité financière."









Le blog du Collectif

mercredi 3 août 2011

L'après Mediator®...

Allons-nous vers un renforcement réel de la sécurité sanitaire 
du médicament et des produits de santé?


Hier, lors du conseil des ministres, le ministre de la Santé (accompagné de la secrétaire d'Etat chargée de la santé )  a  fait la présentation du projet de loi "sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé".

Il y aura un "après Mediator® ..." avait déjà dit Xavier Bertrand qui a estimé que ..." le système de sécurité sanitaire doit concilier la sécurité des patients et l' accès au progrès thérapeutique"...
L'accès au progrès thérapeutique ne doit pas mettre effectivement en jeu la vie des patients plus qu'elle pourrait l'être (1)...

Ainsi dans le cadre de ce projet de loi il est envisagé de transformer l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) en Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).
L'obligation d'une déclaration publique d'intérêts des membres de commissions auprès des ministres, des agences et des organismes publics  l'exigence de transparence (2) sera aussi applicable aux conventions conclues entre les entreprises et les professionnels de santé, les associations de professionnels, les étudiants en médecine, les établissements de santé, les associations de patients, les organes de presse spécialisée ou encore les sociétés de conseil.

Notons que la publicité auprès des professionnels de santé "sera désormais soumise à un contrôle a priori de l'ANSM", ce qui obligera les visiteurs médicaux à rencontrer les professionnels de Santé dans un cadre collectif.
Cette mesure à caractère  expérimental devra faire l'objet d'un rapport présenté, par le gouvernement, avant le 1er janvier 2013 au Parlement.

Le projet de loi prévoit aussi pour le 1er janvier 2015 l'obligation de la certification des logiciels d'aide à la prescription et à la dispensation.

La Fédération Hospitalière de France (FHF) demande à être associée à l'accord cadre national dans un communiqué officiel:  "La Fédération Hospitalière de France a pris connaissance des dispositions envisagées par le projet de loi de « modernisation du système des produits de santé » relatives à l’organisation de la visite médicale à l’hôpital.
 Elle partage le souci d’assurer la plus grande transparence, mais souligne également la nécessité de favoriser le développement d’une information publique indépendante sur les produits de santé.
La Fédération hospitalière de France demande à être associée très rapidement à l’accord cadre national qui doit organiser jusqu’au premier janvier 2013 une période expérimentale d’évaluation des nouvelles conditions d’information et de démarchage, afin de faciliter la négociation de ces modalités entre les établissements et les industriels.Quant à  la Mutualité Française (MF) qui fédère la majorité des mutuelles santé en France le projet de  loi relatif à la modernisation du système des produits de santé  « n’apporte qu’une réponse partielle aux réformes attendues » il ne s’attaque pas « aux causes profondes des dysfonctionnements observés dans l’affaire du Médiator® ».

Le parlement examinera le projet de loi dès le mois de septembre.

Plus d'informations sur le site du gouvernement


1) Des rumeurs font état ici et là que d'autres médicaments sont susceptibles d'entraîner la mort des patients, ainsi le Lovenox® (enoxaparine sodique) aurait fait 80 morts en Chine...?...(à suivre)...

A consulter sur ce sujet
Blog Pharmacritique

dimanche 31 juillet 2011

La Santé en noir...


Il y a un mois,  jour pour jour,  que des personnels du Centre hospitalier de Meaux défilaient dans les rues, transportant un cercueil qui représentait de manière symbolique "l'Hôpital de Meaux...avant janvier 2011"...Ce cercueil a été déposé sur les marches de l'Hôtel de Ville c'est là aussi tout autant symbolique.

Quand l''on regarde le paysage meldois on s'aperçoit qu'en ce moment bien des établissements privés se construisent, dont des maisons de retraites, de soins de suite (etc) en fait les orientations gouvernementales s'imposent petit à petit  sans faire trop de remous, les pions sont posés sur l'échiquier et les blancs ceux qui représentent le service public hospitalier n'ont pas la meilleure place si nous prenons en compte une certaine startégie qui s'affirme au fur et à mesure que le temps passe.
Il est clair  que les agents hospitaliers devront être très attentifs, car il y a beaucoup de manipulations de la part de ceux qui détiennent le pouvoir, et, qui vont même jusqu'à trahir le  peuple...


Pourtant...cette ville a pour premier magistrat : Monsieur Jean-François Copé (Président du conseil de surveillance de l'Hôpital, et Président notamment d'un parti politique...populaire et majoritaire au gouvernement)...
Mais tout semble laisser penser qu'il sait privilégier les intérêts privés plus que les intérêts publics...nous rappelons qu'il y a moins d'un an ( le 10 septembre 2010) ce dernier  en qualité de président de la Communauté de Communes du Pays de Meaux a participé aux "20 ans de la Clinique Saint Faron"...


Comme c'est étrange?... l''ouverture du Centre hospitalier de Marne-la Vallée, sur la commune de Jossigny, (2)  en juin 2012 pourrait avoir certaines conséquences sur des services publics comme celui de la radiothérapie du Centre hospitalier de  Lagny/Marne. Le "Syndicat Autonome Santé" est intervenu auprès de la délégation de l'ARS de Seine-et-Marne afin d'avoir plus d'éléments à ce sujet.

Vue du Centre Hospitalier de Lagny-Marne-La-Vallée 
(Photo "La Vie Hospitalière")

Rappelons que Monsieur Claude Evin (ancien ministre de la Santé)  directeur de l'ARS Ile-de-france souhaitait, fin 2010, sa privatisation en favorisant le service de radiothérapie de la Clinique de Saint-Faron, quand l'on connaît les mauvais classements de ce service privé (voir en particulier l'enquête réalisée par "Le Point") on est en droit de se poser bien des questions...

Nous devons être très attentifs sur les orientations qui se dessinent notamment en Ile-de-france dans le cadre du Plan Stratégique Régional de Santé d'Ile-de-france (3) qui est soumis à une certaine concertation (mais dont il n'est pas possible d'avoir à ce jour certaines informations, malgré différentes demandes de notre part auprès des personnes responsables et engagées, et, ceci depuis plus de quatre mois !).
C'est une sorte de manipulation qui sous le couvert d'une  concertation apparente semble se réaliser dans un espace dont les participants ne semblent pas faire beaucoup d'ombre...

La lutte des hospitaliers est aujourd'hui, plus qu'hier  de tous les instants.


1) Monsieur Jean-François Copé a été ministre du Budget...il n'est pas sans connaître l'impact des emprunts toxiques ... les conséquences (pourtant déguisées)pour les services publics de l'AGS, il n'est pas sans connaître les retombées progressives du  GATT devenu, avec la signature de l'accord de Marrakech en 1994, l' Organisation Mondiale du Commerce (OMC)... Aujourd'hui c'est l'économie qui est mis en avant tout le reste semble devenu secondaire.

2)  Ce Centre hospitalier est en fait le nouvel hôpital de Lagny/Marne (pour rappel).

3) Quant au Plan Régional de Santé, quelle place réelle est donnée aux  organisations syndicales qui représentent pourtant les personnels de la Santé publique ?

jeudi 28 juillet 2011

L'IGAS est pour un CHU unique sur l' Île-de-Nantes

L'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a sans réserve (1) validé le regroupement  des activités de court séjour adultes du CHU de Nantes qui sont actuellement à l'Hôtel-Dieu et au Centre hospitalier Nord-Laënnec. Ce regroupement est prévu pour 2020, à noter que l'IGAS  souhaite une relocalisation de l'Institut de cancérologie de l'Ouest (proche du Centre hospitalier Nord-Laënnec) sur le site de l' Île-de-Nantes.


La Chambre de Commerce et d'Industrie a donné son avis à ce sujet : 

" ...le CHU doit rester au centre-ville, sur l' Île-de-Nantes, à l'emplacement de l'actuel Marché d'intérêt national (Min). Il y a déjà des cliniques en périphérie et un hôpital au Nord. Le CHU représente aussi une activité économique qui ne doit pas être loin de la ville. .."

 La validation faite par l'IGAS reste bien évidemment tributaire d' un accord ministériel, ce dernier devrait intervenir avec l'annonce de la 2 ème tranche du "Plan hôpital 2012", avant la fin de cette année.



1) Le rapport de l'IGAS avait été demandé par Monsieur Xavier Bertrand afin qu'il puisse tirer ses conclusions sur la fiabilité du projet.

lundi 25 juillet 2011

Visite de Xavier Bertrand en Martinique et en Guadeloupe

Le ministre de la Santé est  passé en Martinique et en Guadeloupe les 20, 21 et 22  juillet 2011, pour se rendre ensuite en Guyane...

En Martinique Monsieur Xavier Bertrand a notamment inauguré la Cité  Hospitalière de Mangot-Vulcin (1).
Le Collectif de défense de l’Hôpital Public (2) a appelé la population à manifester à Fort-de-France,  pour que le gouvernement débloque les moyens nécessaires au bon fonctionnement des Hôpitaux publics martiniquais.
Ainsi le 20 Juillet des  hospitaliers ont manifesté, soutenus par les usagers des services publics hospitaliers,  afin d'exprimer leur refus de la politique de Santé du gouvernement  qui dresse certaines barrières budgétaires destinées à entraîner toujours plus de difficultés pour les  Hôpitaux publics dont les déficits deviennent ensuite les prétextes pour des fermetures de services, des  réductions de personnels...
Dans l'après midi à la Préfecture une délégation du Collectif était reçue par un conseiller du ministre, en présence d'un délégué de l'ARS. Publiquement la délégation déclarera notamment:



"...Cet entretien n’a pas duré longtemps, une demi heure maximum, parce qu’on s’est aperçu que ce Conseiller n’avait strictement rien à nous dire.

Il ne savait même pas que le coefficient géographique même au taux actuel de 25% n’était pas appliqué aux actes de consultations externes, ce que nous avions déjà dit l’an dernier au Ministre et à ses conseillers.

Et sur ce point on n’avait pas de réponse, de même qu’on n’en avait pas sur la mise en application du coefficient à hauteur de 30,4%. L’ARS ayant terminé l’étude en Mars 2011, a transmis son résultat au ministère. Ce dernier, en octobre 2010, s’était engagé à l’appliquer dès 2011."

La délégation du Collectif estimant que le conseiller avait "strictement rien à dire" s'est levée et est partie.


Il est temps de se poser des questions sur toutes les orientations engagées par le gouvernement,  l'intérêt général,semble être passé au second plan...


Le Collectif de Défense de l’Hôpital Public a lancé un nouvel appel pour le  vendredi 29 juillet à la Maison des Syndicats (à Fort-de-France).
Le Collectif interviendra pendant le tour des yoles... sur les ondes par la voix d’un médecin :

"Travailleurs de la Santé, collègues, l’action entamée pour protéger nos emplois, nos salaires, avoir des conditions de travail et de vie acceptable, garantir des soins corrects à la population et défendre le service public hospitalier, doit se poursuivre.


La prise en compte de tout cela par ceux qui nous gouvernent ne sera effective que lorsque nous serons des milliers d’hospitaliers et de travailleurs de la Santé à nous mobiliser.


Dans ce contexte de crise financière encore plus, le gouvernement nous entendra quand nous nous ferons craindre. Car les deniers publics, le gouvernement les utilise pour les interventions militaires, pour les banquiers, les capitalistes et autres spéculateurs mais pas pour les services publics.


Ce combat nous concerne au premier chef, car c’est le lieu où nous gagnons de quoi vivre !


Ce combat concerne la population laborieuse. C’est pourquoi, vous êtes bien placé pour expliquer, convaincre autour de vous, dans votre famille et votre quartier de l’importance que revêt l’implication de chacun dans ce combat pour la défense des emplois et la pérennisation de l’Hôpital Public."

Le dossier du CHU et une réunion du Service Public de l'Emploi Régional (SPER) étaient prévues par Marie-Luce Penchard (chargée de l'Outre-mer) et Xavier Bertrand feront le point sur les dossiers prioritaires de la Guadeloupe.

Après une réunion avec les représentants du Service Public de l'Emploi Régional à Jarry, c'est une réunion à l'Agence Régionale de Santé (ARS) qui s'est suivie sur le thème de l'obésité...

Extrait du communiqué du principal syndicat de la Guadeloupe:

"...Nous le savons, dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) l’État envisage de limiter l’accès aux soins des malades par la fermeture de services, la délocalisation et la privatisation de certaines activités publiques et le regroupement d’établissements publics et privés dans le cadre de CHT (Centre Hospitalier de Territoire) et de GCS (Groupement de Coopération Sanitaire).


Il entend ainsi réduire les dépenses de l’Assurance Maladie, comme si nous, soignants et malades, serions responsables du déficit des établissements.


Déjà, la fermeture de l’Hôpital de Grand-Bourg à Marie-Galante, des services de Médecine de Beauperthuy et de Maurice Selbonne, de l’Institut Pasteur est programmée pour manque de rentabilité.


Ensuite, face aux déficits importants du CHU, du Centre Hospitalier de Basse-Terre, face aux difficultés du Centre Gérontologique du Raizet et de l’Hôpital Local de Capesterre Belle-Eau et de Beauperthuy à poursuivre leur reconstruction ; il envisage d’imposer un redimensionnement à minima des projets de construction et de remise aux normes, une nouvelle répartition des activités de santé et la fusion des services administratifs, techniques et logistiques.


Dans un premier temps, ce sont des congés qui ne seront pas remplacés et des centaines de nos collègues contractuels qui seront licenciés.


Ce sont également des milliers de malades, bien évidemment les précaires, personnes âgées, handicapés, jeunes et chômeurs qui ne pourront accéder aux soins nécessités par leur état, puisqu’ils ne pourront pas payer ‘’le service’’ aux soins faute de couverture sociale suffisante.


Quand nous, soignants, observons dans quelles conditions aujourd’hui nous accueillons, hébergeons et soignons les malades, ces mesures d’austérité envisagées sont scandaleuses et inadmissibles.


Nous ne pouvons accepter que l’État qui a fait du soin hospitalier le socle de sa politique de Santé, au détriment de la prévention et de l’éducation sanitaire et au bénéfice de l’industrie chimio-thérapeutique, nous rendent responsables des maladies qui nous invalident et qui tuent comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque, l’obésité, le cancer de la prostate et le sida.


Nous dénonçons le plan régional de santé tropicalisé concocté par l’ARS ainsi que ses déclinaisons en matière d’équipement, de structures hospitalières et extra-hospitalières, et ses priorités sanitaires.


Nous exigeons l’ouverture de négociations pour l’élaboration d’un plan de santé public authentique et conforme à l’état de santé réel de notre Peuple...."


"La Vie Hospitalière" appelle au soutien 
du Service Public Hospitalier 
en Martinique et en Guadeloupe.

1) Les principaux services de l’hôpital du Lamentin ont été déplacés à la Cité hospitalière de Mangot Vulcin, depuis le mois de mai.

 Le 18 mai 2011 le syndicat UGTM Santé a dénoncé les conditions de déploiement 
des personnels du Centre hospitalier du Lamentin.


2) Syndicats de la Santé, Syndicat martiniquais de praticiens hospitaliers,  avec le soutien des usagers et des personnalités  politiques de la Martinique.

mercredi 20 juillet 2011

L'Hôpital de Longjumeau a reçu la visite de Xavier Bertrand

Monsieur Xavier Bertrand a rencontré Madame Nathalie Kosciusko-Morizet (1)  Maire de Longjumeau à l’hôpital de Longjumeau , hier,


La visite de l'Hôpital de Longjumeau (dans l'Essonne)  a été suivie d'une "Table ronde" avec  des professionnels de la Santé.

Un projet de construction de 16.000 m²  a été présenté à l’ARS d' Ile-de-france ( dans le cadre du plan Hôpital 2012) .


Xavier Bertrand a dit :..."je savais que votre projet était bon...je repars en sachant qu’il a maintenant encore plus d’atouts...".
Le ministre n'a pas oublié de rappeler  que la coopération avec les Centres hospitaliers d' Orsay ( de l'AP-HP) et de Juvisy/Orge doit se concrétiser dans l'espace d'un  projet médical commun.

Les orientations sont les mêmes elles demandent toujours un peu plus de coopération entre les établisssements en favorisant un peu plus d' intérêts privés la plupart du temps.

Nous  voyons que dans ces coopérations l'indépendance des Centres hospitaliers est de plus en plus relative, laissant penser (sans vouloir être de mauvaise foi, nous avons des yeux pour voir ...) que  "les meilleures cartes sont volontairement distribuées afin de faire gagner des partenaires"...le meilleur jeu est rarement détenu par le service public hospitalier...qu'en pensent certains syndicats professionnels ? 
La question est posée, car ils semblent bien timides ils représentent pourtant non seulement leurs membres mais aussi les intérêts des personnels des établissements concernés.







1) Ministre de l’Écologie...

vendredi 8 juillet 2011

Il faut sauver la cardiologie du Centre hospitalier de Mantes

Des réunions publiques se succèdent afin de sensibiliser l'opinion suite à la fermeture de la cardiologie interventionnelle  du Centre hospitalier François-Quesnay à Mantes-La-Jolie (Yvelines).
Fermé en octobre 2010 ce secteur doit être réouvert ! C'est là l'exemple du glissement pour ne pas écrire de la dérive de la Santé, ceci démontre que les patients sont en arrière plan bien souvent...
Pour les citoyens sont croissantes et le fait de fermer certains services  de proximité en prétextant notamment des crières de rentabilité. apparaît de plus en plus contestable.

En 2010 déjà le Comité "Coeur Hôpital Mantes" avait fait des actions afin de sensibiliser l'opinion publique.

La réouverture de ce service de cardiologie interventionnelle apparaît indispensable, l'ARS d'Ile-de-france doit respecter la législation en vigueur permettant ainsi au Centre hospitalier de Mantes de faire ses preuves durant au moins une durée de 18 mois !

Le Comité avait  en son temps déclaré..." que l'unité qui fonctionnait 24h sur 24 et 7 jours sur 7 (depuis le 10 janvier 2010) affichait des résultats probants:

Sur les premiers mois de l'année 2010, 270 examens ont été réalisés, soit +29% par rapport à la situation antérieure, dont 160 coronographies (+14%) et 110 dilatations dont 35 en urgence (+304%)".

"Depuis la fermeture de cette unité qui accueillait également des patients de la région de l'Eure, de l'Eure-et-Loir et du Val d'Oise", le Comité Coeur Hôpital Mantes: "les malades sont orientés vers les cliniques d'Evecquemont distantes de 27 km de Mantes. La durée du transport est de 30 à 45 minutes".

Encore une fois cette décision de l'ARS d'Ile-de-france ne favorise pas le service de proximité, elle déplace des moyens au profit d'intérêts privés et ne prend pas en considération le temps des trajets pour les patients et leurs coûts en finalité.

Dernièrement un contact a été pris avec le président du Sénat (Monsieur Gérard Larcher), son secrétariat "pensait que le problème était réglé par la convention avec la clinique privée d'Evequemont" ...(?)...

Il est temps de "jouer cartes sur table" ...

Une pétition est disponible sur le blog "Coeur Hôpital Mantes"


Citons en passant que la détermination des citoyens et citoyennes (élus, professionnels de la Santé, patients...) pour le maintien de leurs services de proximité  peut faire basculer les orientations dictées ( ne le cachons pas) par la marchandisation de la Santé...
Ainsi la cardiologie interventionnelle a été maintenue à l’Hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint Denis) en mars 2011, alors que le 14 décembre 2010 la même Agence Régionale de Santé (ARS) avait émis un avis défavorable à l’activité de cardiologie interventionnelle pour ce Centre hospitalier.

mercredi 6 juillet 2011

Conditions de travail : le seuil de l'intolérable! L'AMUF intervient auprès de Xavier Bertrand

L’AMUF vient d’apprendre avec effroi le suicide d'un interne des urgences de Rouen, ce matin, après sa garde. Ce jeune praticien était apprécié de toute son équipe. L'incompréhension est totale pour les équipes et les médecins encadrant notre jeune confrère qui était reconnu par tous.

Depuis le suicide du jeune praticien à Montpellier, l'automne dernier, nous pensions qu'une réflexion de fond serait engagée sur les conditions de travail de plus en plus difficiles des médecins hospitaliers, et de la pénibilité, mais aussi le dépistage et la prévention des risques suicidaires, mais rien n'a été fait et ce n’est sûrement pas un énième rapport qui changera quelque chose.

La situation est grave face à la multiplication de situations difficiles et de drames, en particulier pour les praticiens assurant la permanence des soins : épuisement professionnel, dépressions avec passages à l'acte, accidents de trajet liés notamment à la fatigue... ceci touchant aussi les personnels infirmiers, aides soignants… c’est l’ensemble des personnels des hôpitaux qui souffre.

Nous demandons de toute urgence un rendez vous avec Monsieur Xavier Bertrand, ministre du travail et de la santé, pour travailler et trouver des solutions pour éviter, autant qu'on le puisse, les suicides parmi les personnels hospitaliers. Nous demandons par ailleurs que toute l'aide soit apportée aux familles de nos
collègues décédés.

Patrick Pelloux,

Président de l'AMUF




"La Vie Hospitalière" dénonce vivement les conditions de travail dans les services hospitaliers, les personnels sont traités sans aucun respect de leurs missions, il ne se passe pas un jour sans que ces personnels soient les premières victimes des conditions drastiques imposées par un gouvernement qui avant toute considération humaine (ce qui est un comble en milieu hospitalier) poursuit une logique purement comptable.

Un interne du service des urgences de Rouen vient de mettre fin à ses jours, et, les mots nous manquent. Nous hospitaliers nous devons arrêter ceux qui mênent notre système de soins à la catastrophe, nous avons affaire à de tristes personnages, ces gens là ne pourront pas longtemps continuer leurs méfaits, les mots ne sont pas assez forts, car nous voyons petit à petit combien nous sommes tous manipulés au nom d'intérêts particuliers, de plus en plus contraires à l'intérêt général !

Il faut que cessent les orientations dictées par la marchandisation du secteur de santé, il faut que cessent tous ces abus dictés par le profit !

Il est grand temps.

lundi 4 juillet 2011

L'Hôpital public n'est pas à vendre ! ...Défendons le avec force !

En 2007  une pétition était diffusée afin de défendre l'Hôpital Abel-Leblanc de Coulommiers (Seine-et-Marne) dont le titre à lui seul se passait de commentaires : "L'Hôpital Public n'est pas à vendre !"...
Il était aussi dénoncé déjà que des lits publics allaient être fermés pour  des intérêts privés (plus ou moins déguisées)!

Ainsi le "Syndicat Autonome Santé du Centre Hospitalier de Coulommiers" dénonçait vivement cette situation:  

"...Aujourd'hui on vous parle de déficit (ceci semble plus être une stratégie gouvernementale pour accentuer les restructurations) mais le pire des maux ce sont ces chiffres pour seul leitmotiv.

Si l'Hôpital public n'est pas à vendre, la santé non plus, et, il y a fort à dire aujourd'hui sur les actions engagées..."


L'Hôpital Abel-Leblanc appartient au patrimoine
de la ville de Coulommiers.
(Photo "La Vie Hospitalière)

Ce texte, presque 4 ans après, est plus que jamais d'actualité, on ne compte plus les services en difficultés, les restrictions budgétaires, les réductions d'effectifs...

Tout semble aller mal...?...mais en réfléchissant bien, pas pour tout le monde !...

Et quand on ne tente pas de vendre des biens immeubles  à des groupes privés on modifie les lieux,  l'exemple de l'Hôtel Dieu de Paris est très significatif sur les stratégies déployées petit à petit.
L'association "L'hôpital pour tous" s'est créée afin de défendre cet Hôtel Dieu qui fait partie du patrimoine hospitalier, et que nous devons plus que jamais défendre.



Nous en profitons pour rappeler la pétition lancée par des Professeurs de l'AP-HP dans le cadre du Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP) qu'ils ont créés pour défendre l'Hôpital Public !

Ce jour plus de 1.100.000 personnes ont signé la pétition lancée par le MDHP.
Ci-dessous le texte de l'Appel, nous vous convions à soutenir l'action du MDHP en signant leur pétition.




NE LAISSEZ PAS FAIRE !

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !

- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « établissement de santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.
Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.

Ne laissez pas faire, pour défendre votre Hôpital Public assurant l'accès égal pour tous à des soins de qualité. 

Signez la pétition nationale qui sera adressée au Parlement et au gouvernement :

« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.

Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. 

L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»

Les personnels de l'Hôpital de Meaux manifestent

Rien ne va plus dans la ville historique de Meaux, dont le maire  (1) est  Jean-François Copé...



Le 30 juin une centaine d'agents ont défilé depuis l'Hôpital de Saint-Faron (2) 

Un cercueil a été déposé devant l'Hôtel de Ville...




1) Président de l'UMP...et ancien ministre du Budget...
2) A ne pas confondre bien évidemment avec la clinique Saint-Faron qui se trouve à Mareuil-Lès-Meaux.