Depuis le 11 mai on peut considérer que la "loi travail" est imposée aux citoyens et citoyennes !
Voilà là un bel exemple de ce qu'il ne faut absolument pas faire dans un pays comme la France qui au fur et à mesure que le temps passe voit ses réformes de plus en plus contraignantes pour tous.
Que des orientations qui ouvrent grande la porte à un marasme comme jamais la France l'aura connu au XX ème siècle, et, c'est peu écrire, il suffit d'ouvrir grands les yeux pour voir combien depuis maintenant des années (1) tout est orienté pour le plus grand profit de multinationales, d'actionnaires, de groupes financiers internationaux...
La démission du gouvernement VALLS ne doit pas se faire attendre, ce gouvernement ne représente plus les citoyens et citoyennes qui aspirent à une politique d'avenir et non à une soumission plus ou moins déguisée mais bien réelle aux U.S.A. (2)...
Le traité transatlantique (TAFTA) (3) arrive à grand pas avec toutes ses conséquences pour la France, et tout autant pour l'Europe, pour ne pas écrire pour le monde en général, car c'est bien là le pire des traités que celui qui prend le pouvoir de contrôle sur tous actes commerciaux, voire même allant à l'encontre des pouvoirs exécutifs des pays signataires...
Nous avons eu l'AGCS qui a permis de privatiser bon nombre de services publics, on peut voir aujourd'hui où nous en sommes !
Les hôpitaux sont eux aussi victimes de ces mesures par une concurrence directe et des installations de plus en plus marquée de services privés (restauration, sécurité, espaces verts, gestions de parkings, cafétarias, services d'aide à la personne, services de soins extérieurs à l'hôpital etc etc)...
Les hôpitaux sont eux aussi victimes de ces mesures par une concurrence directe et des installations de plus en plus marquée de services privés (restauration, sécurité, espaces verts, gestions de parkings, cafétarias, services d'aide à la personne, services de soins extérieurs à l'hôpital etc etc)...
L'hôpital se vide petit à petit de ses services, se restructure pour la cause... se regroupe avec d'autres établissements... voire va même jusqu'à fusionner entraînant ici et là des contraintes nouvelles pour les personnels et les patients - nous y reviendrons - que de prétextes invoqués, et en définitive ce sont des groupes privés qui progressivement s'installent tels des coucous qui jettent les oeufs des nids pour tirer profits de la situation ainsi créée...
L'AP-HP a perdu bon nombre de personnels et le gouvernement continu à inciter à des restructurations malignes qui entraînent encore plus de difficultés pour les personnels paramédicaux et médicaux (effectifs de plus en plus réduits dans les services, conditions de travail inacceptables etc etc) le service public hospitalier se doit pourtant d'être garant d'un service de qualité auprès des patients.
Pourtant, ce service public perd de plus en plus de sa grandeur, de ses moyens pour ses missions et ceci au nom d'impératifs économiques et surtout de profits, qui sont générateurs d'une exploitation de l'homme par l'homme encore plus contraignante qu'auparavant.
Aujourd'hui, après EDF-GDF (5), France Telecom (6), La Poste (7) ... c'est l'hôpital public qui est menacé plus que jamais, il faut en prendre conscience et agir comme il se doit !
Il est temps, grand temps de défendre ce service public qui tombe progressivement entre les griffes d'individus malfaisants et qui ont que faire de l'intérêt général, là, la complicité de certains hommes politiques est plus à démontrer, tant elle apparaît évidente, et il faudra là aussi éclaircir bien des situations, au nom notamment du respect de notre Constitution et non pas d'un seul article comme le 49 (alinéa 3) ...
L'article 35 apparaît maintenant de plus en plus d'actualité:
L'article 35 apparaît maintenant de plus en plus d'actualité:
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Pour ne pas conclure...
GP
1) L’État est progressivement devenu l’otage d’un système financier privé:
(Si les taux d’intérêt ont fortement diminués ces deux dernières années, s’établissant à moins de 1%, ils ont été très élevés par le passé.) Car à ce petit jeu notre pays serait déjà en faillite avec tout ce que ceci comporte comme difficultés pour tenter d'en sortir, impliquant bien évidemment des "mesures d'assainissement" encore plus profitables aux manipulateurs, grands responsables de la situation actuelle qui devient de plus en plus incontrôlable...ce qui n'avait probablement pas été prévu...
Ceci écrit, dans les années 2000, le taux d’intérêt à 10 ans était de 3,9%, dans les années 90 de 6,3%, dans les années 80, de 11,9% !
On ne rembourse plus que les intérêts, écrasé par une dette qui est loin, très loin d'être anodine...
Il faut savoir qu'en 1978, la dette publique représentait 72,8 milliards d’euros et 21,2% du PIB.
En 1988, 302,8 milliards d’euros et 33,3% du PIB.
En 1998, 787,4 milliards d’euros et 59,6% du PIB.
En 2005, elle représentait 1147,6 milliards d’euros et 66,8% du PIB.
La charge de la dette (paiement des intérêts seuls) se montait à 47,4 milliards d'euros, soit la presque totalité de l'impôt sur le revenu payé par les Français. Et, le gouvernement parle de baisser les impôts ?... comprenne qui peut...
Cette charge était le deuxième poste budgétaire de l'État français, après celui de l'Éducation nationale et avant celui de la Défense, on voit où ceci nous entraîne progressivement, l'affaiblissement de notre pays économiquement et militairement apparaît au grand jour...
En 2007, la dette publique atteignait 1211,6 milliards d'euros et 64,2 % du PIB. La charge des intérêts se montait à plus de 50 milliards d'euros, soit l'équivalent du déficit public.
Fin 2013, la dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée à 1 925,3 milliards d'euros, soit 93,5 % du PIB.
Elle a dépassé officiellement les 2.000 milliards au deuxième trimestre 2014 et c'est relativement grave.
2) N'oublions pas le testament politique du Président François Mitterrand qui, dans le livre de Georges-Marc Benamou confiait aux Français :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
3) 27 pays, dont la Suisse, les Etats-Unis et l’Union européenne, négocient en secret dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce un accord sur le commerce des services, l'objectif étant de remplacer l’AGCS par un accord plus profitable. Ce nouvel accord (ACS) est plus connu sous son acronyme anglais TiSA.
Il vise une libéralisation totale du « marché des services ».
Il vise une libéralisation totale du « marché des services ».
4) Lire à ce sujet la lettre adressée par Michel TUBIANA , Président de la Ligue des droits de l'homme (LDH) à Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN (alors Premier Ministre) en mars 2003.
5) La déréglementation progressive de Gaz de France et les étapes successives menant EDF à une privatisation déguisée.
6) Devenu Orange depuis le 1ᵉʳ juillet 2013.
7) "La Poste" a engagée une ouverture de capital en janvier 2011, qui avait été précédé, un an plus tôt d'un changement de statut de "La Poste" qui est devenue une société anonyme.
(Mis à jour au 20 mai 2016)
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