Ce sont encore 1.800 personnes qui ont manifesté à Bayonne leur refus de la Loi Travail. Avec la présence des agents des services publics ou assimilés (EDF, Hôpital, La Poste, SNCF etc…) et du secteur privé (Dassault, Turbomeca etc…).
On continue jusqu’au retrait !
Cette manifestation ne doit pas nous faire oublier les revendications portées par les hospitaliers de Bayonne lors d'une autre manifestation intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires) en octobre 2015.
Derrière la banderole "Pour de meilleures retraites, l'emploi, les salaires, l'avenir des services publics", il y avait des délégations de la CPAM, du Conseil départemental, des agents territoriaux Pays basque, de Dassault, retraités et actifs, de Turbomeca, des PTT, de l'hôpital de Bayonne, de l'Education nationale, d'Energie Sud Aquitaine...
"...Pourquoi en est-on arrivé à ce stade d'exaspération ? " (s'interrogeait alors la secrétaire syndicale CGT à la CPAM.) " Ce dont on ne parle pas, c'est de la violence subie au quotidien par les salariés. Nous avons de plus en plus de dossiers pour harcèlement ou burn-out " (1).
" On a oublié que derrière, il y a 3.000 personnes sur le carreau. La violence, elle est là " (2), commente un soignant de l'hôpital de Bayonne, qui explique " marcher parce que plus rien n'avance, que ce soit notre statut ou le point d'indice. On nous demande plus de rentabilisation avec toujours moins de personnels. Mais quand il y a un problème, c'est toujours le service public qu'on appelle. Sauf qu'on ne fait rien pour le garder et qu'on crée des précaires, y compris dans nos métiers ".
Pour "La Vie Hospitalière" effectivement on est loin d'avancer, on rétrograde, nous allons tout droit vers des mouvements contestataires durs tant que nous auront comme représentants politiques des guignols à la solde de la haute finance mondiale.
Après la loi santé nous avons la loi travail, maintenant ça suffit !
GP
1) Le Syndrome d'épuisement professionnel (SEP) est une réaction à un état d'anxiété chronique lié directement au travail. Les soignants en sont de plus en plus les victimes ... épuisement émotionnel, dépersonnalisation, diminution du sens de
l’accomplissement personnel... voilà les conséquences de conditions de travail de plus en plus inacceptables.
2) Oui la violence elle est là, mais tout autant chaque jour, induite par les réformes imposées par des "représentants" du peuple qui ne sont plus que des marionnettes et qui vont à l'encontre même des intérêts de la majorité des citoyens et citoyennes.
Des traîtres, des traîtres qui devront à un moment ou un autre s'expliquer sur bien des orientations politiques qui ont fait que notre pays est au bord de la faillite.
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