Selon le quotidien "Le Parisien":
…C'est une
note confidentielle datée du 5 mars. Elle a été rédigée par le service central
du renseignement territorial du ministère de l'Intérieur, constitué de
policiers et de gendarmes.
Un « état des lieux » des services d'urgences des
hôpitaux à « diffusion restreinte ».
Il a été adressé
aux plus hautes autorités (présidence de la République, Premier ministre,
ministères de la Santé et de l'Intérieur) et pourrait bien révéler le prochain
gros dossier de la ministre de la Santé.
« Le service des
urgences malade d'un engorgement massif », est-il ainsi écrit en tête du
premier paragraphe. Au point, précise la note, que « selon les syndicats, ce
secteur semble au bord de l'implosion ».
Pas question de
salaires, dans cette analyse, mais de la mise en lumière d'une dégradation des
conditions de travail qui a déjà fait naître ici et là des mouvements de grève.
Le plus souvent, la réduction du nombre de lits — pourtant en nombre élevé en
France comparé à nos voisins européens — est évoquée comme contribuant, selon
la note, à « saturer les services hospitaliers d'urgence ainsi que les unités
d'hospitalisation de courte durée, en particulier avec les patients âgés »…
Pour « La Vie Hospitalière » il apparaît évident que globalement le service public hospitalier est dans un contexte de crise préoccupant, et, ce sont les orientations engagées par le gouvernement actuel (et les précédents) qui en sont la cause principale car on ne peut pas considérer un hôpital comme une entreprise c’est une ineptie, c’est du n’importe quoi.
Nous sommes à la limite effectivement de graves conflits sociaux dans les hôpitaux, les conditions de travail sont de plus en plus dure, il est grand temps de donner les moyens en personnels notamment dans les services des urgences pour qu’ils fonctionnent correctement, c’est de pire en pire, et là non seulement les soignants n’en peuvent plus mais encore ce sont les patients qui subissent les incohérences du système mis en place qui privilégie la rentabilité sur l’humain et là tous les prétextes sont bons pour réduire les moyens de l’hôpital public.
Nous assistons à un démantèlement progressif et insidieux du secteur public hospitalier avec toutes ses conséquences… le moment venu il faudra bien que certains prennent leurs responsabilités… nous avons eu 19 % de surmortalité en plus, cet hiver, soit 8.500 décès supplémentaires…ce n’est pas rien et il ne faut pas mettre tous les décès sur le compte d’un épidémie de grippe…
Il y a une vérité qui ne saurait être cachée : bien des personnes ne se soignent même plus tant la misère s’installe dans notre pays qui était avant , dans le monde entier, un exemple en matière de santé et qui aujourd’hui ressemble tristement et de plus en plus au système de santé des U.S.A. c’est honteux, purement honteux.
Nous sommes à la limite effectivement de graves conflits sociaux dans les hôpitaux, les conditions de travail sont de plus en plus dure, il est grand temps de donner les moyens en personnels notamment dans les services des urgences pour qu’ils fonctionnent correctement, c’est de pire en pire, et là non seulement les soignants n’en peuvent plus mais encore ce sont les patients qui subissent les incohérences du système mis en place qui privilégie la rentabilité sur l’humain et là tous les prétextes sont bons pour réduire les moyens de l’hôpital public.
Nous assistons à un démantèlement progressif et insidieux du secteur public hospitalier avec toutes ses conséquences… le moment venu il faudra bien que certains prennent leurs responsabilités… nous avons eu 19 % de surmortalité en plus, cet hiver, soit 8.500 décès supplémentaires…ce n’est pas rien et il ne faut pas mettre tous les décès sur le compte d’un épidémie de grippe…
Il y a une vérité qui ne saurait être cachée : bien des personnes ne se soignent même plus tant la misère s’installe dans notre pays qui était avant , dans le monde entier, un exemple en matière de santé et qui aujourd’hui ressemble tristement et de plus en plus au système de santé des U.S.A. c’est honteux, purement honteux.
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