Le Directeur général de l’Agence Régionale de Santé d'Île-de-France, a arrêté le 1er juillet la liste des 15 groupements hospitaliers de territoire (GHT) franciliens.
Cette étape intervient après un long travail des établissements de santé pour constituer leur projet et une phase nourrie de concertation avec leurs instances. Les établissements vont poursuivre le travail sur l’élaboration du projet médical partagé.
La loi de modernisation de notre système de santé fixait le 1er juillet comme échéance pour arrêter la liste et la composition des groupements hospitaliers de territoire (GHT), à cette date, les établissements publics de santé devaient avoir conclu une convention constitutive, comportant notamment les objectifs du projet médical partagé du GHT.
La composition des GHT franciliens est issue d’un long travail de concertation piloté par l’ARS Île-de-France dès la fin de l’année 2014 en étroite collaboration avec la représentation régionale de la Fédération Hospitalière de France (FHF). Le Directeur général de l’ARS tient à remercier les équipes et les communautés médicales des centres hospitaliers pour leur précieux travail de coordination et d’échanges et pour la qualité de leur engagement.
Deux établissements, le Centre Hospitalier de Provins et l’Etablissement Public de Santé Barthélémy Durand, bénéficient d’un temps de réflexion supplémentaire sur les modalités d’intégration à un GHT.
Trois établissements de santé n’intègrent pas un GHT en raison de leurs spécificités : l’Etablissement Public de Santé National de Fresnes ; le Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie ; l’Etablissement Public de Santé de Ville-Evrard.
Les GHT ont vocation à garantir au patient une offre de proximité ainsi que l’accès à une offre de référence, permettant d’assurer à la fois le maillage territorial d’accès aux soins de premier recours et le suivi des patients dans des parcours de prise en charge gradués. Dans cette perspective, les GHT consolident les équipes médicales autour de plateaux techniques sécurisés, afin de minimiser les tensions pesant sur certaines professions médicales, du fait de la rareté des praticiens. Les GHT doivent également permettre aux établissements publics de santé de dégager des marges de manœuvre sur leurs fonctions support pour les redéployer au bénéfice des patients.
La publication de la liste des GHT, une première étape
La signature des conventions et la publication de la liste sont une première étape dans la mise en place des GHT. Les établissements vont poursuivre le travail d’élaboration du projet médical partagé, qui devra être finalisé pour le 1er juillet 2017. Une étape intermédiaire, fixée au 1er janvier 2017, permettra aux établissements de définir la mise en œuvre des objectifs médicaux par filière (chirurgie, permanence des soins en établissements de santé et urgences, périnatalité, santé mentale, cancérologie, soins critiques, prise en charge au domicile).
L’enjeu majeur de cette prochaine étape est de construire des projets médicaux de territoire organisant la gradation des soins et permettant une meilleure lisibilité des parcours de soins coordonnés.
Au-delà, les GHT ont vocation à créer des liens entre les centres hospitaliers, les établissements médico-sociaux et la médecine de ville. Les projets médicaux concertés et partagés permettront d’aborder plus solidement les enjeux à venir tels que le virage ambulatoire, la réforme de la permanence des soins et la démographie médicale.
Dans le cadre de l‘élaboration de leur projet médical partagé, les GHT devront impérativement prévoir des espaces d’échanges avec les usagers et les partenaires (établissements de santé privés, structures médico-sociales, professionnels de ville), afin d’insérer les groupements dans leurs territoires et d’assurer, notamment par les comités territoriaux des élus, l’information des usagers et des citoyens sur les améliorations de leurs parcours de santé.
(Source : ARS d'Île-de-France)
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