La ministre de la santé a présenté hier un plan d’action pour la rénovation de la politique
vaccinale en France...
Construit sur la base des recommandations de l’ancienne
députée, Sandrine Hurel, ce plan d’action propose 4 axes d’intervention : mieux
informer, améliorer la coordination de la politique vaccinale, sécuriser
l’approvisionnement et enfin initier un débat national en trois temps.
Concernant le
volet information, le plan prévoit la publication d’un bulletin trimestriel à
destination des professionnels de santé et la création d’un « Comité des
parties prenantes », sous l’égide de la direction générale de la santé (DGS)
composé de professionnels de santé, d’associations d’usagers et
d’institutionnels. Son objectif : mieux comprendre les réticences éventuelles
et anticiper les situations de crise. La ministre a annoncé par ailleurs
l’accélération de la mise en oeuvre du carnet de vaccination électronique,
entièrement personnalisé, pour améliorer le suivi du statut vaccinal des
patients et la mise en place d’un site Internet dédié par la future « Agence
nationale de santé publique » (ANSP).
Une meilleure
gouvernance de la politique vaccinale
Afin d’assurer
une meilleure gouvernance de la politique vaccinale, le plan prévoit la
formalisation, sous l’égide de la DGS, des échanges entre le ministère,
l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et
l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) pour améliorer
les connaissances sur les effets indésirables. Autre mesure annoncée, le
rattachement du Comité technique des vaccinations (CTV) à la Haute autorité de
santé (HAS) pour unifier les instances d’expertise et renforcer son
indépendance. Le plan vise également à soutenir la recherche sur les vaccins et
le développement de solutions facilitant et fiabilisant leur production, en
lien avec le ministère chargé de la recherche.
Sécuriser
l’approvisionnement
Afin de lutter
contre les tensions d’approvisionnement et les pénuries de vaccins, le plan
prévoit l’obligation pour les industriels produisant des vaccins inscrits au
calendrier vaccinal de mettre en place des plans de gestion des pénuries
(constitution de stocks réservés au territoire national, mise en place de
chaînes alternatives de fabrication des vaccins et identification de
différentes sources d’approvisionnement en matières premières). Ces obligations
sont assorties de sanctions en cas de non respect (mesure votée dans le cadre
du projet de loi de modernisation de notre système de santé). Enfin, les
autorisations d’importation seront simplifiées, notamment via l’harmonisation
des conditionnements, afin de pallier un éventuel manque de vaccins en France.
La Ministre a
annoncé qu’elle réunira par ailleurs, avant la fin du mois, les industriels
ainsi que le comité vaccination du LEEM, pour qu’ils lui remettent des
propositions pour empêcher toute rupture d’approvisionnement des vaccins
inscrits dans le calendrier vaccinal et assumer ainsi leurs responsabilités.
Une grande
concertation citoyenne en trois temps
La ministre a annoncé que la concertation citoyenne
sera organisée en trois temps tout au long de l’année 2016, par un comité
d’orientation qui sera présidé par une personnalité qualifiée, Alain Fischer,
Professeur en immunologie pédiatrique et titulaire de la chaire Médecine
expérimentale au Collège de France. Dès le mois de mars, une plateforme web
recueillera ainsi les contributions citoyennes, professionnelles, associatives,
institutionnelles. A partir du mois de mai, un jury de citoyens, un jury de
professionnels de santé et un jury d’experts scientifiques les analyseront.
Au
mois d’octobre, un débat public national permettra d’échanger sur les avis des
jurys et le contenu des contributions. Enfin, sur la base de l’ensemble des
contributions recueillies, le comité d’orientation formulera dès décembre 2016
des conclusions sur l’évolution de la politique vaccinale.
« Ce cadre
ouvert, transparent, participatif, nous permettra de faire évoluer très
concrètement notre politique vaccinale », a estimé mardi Marisol Touraine. «
Dans le contexte actuel de défiance, renoncer au caractère obligatoire de
certains vaccins aboutirait sans doute à fragiliser la couverture vaccinale.
Dans le même temps, la coexistence de vaccins obligatoires et recommandés, tous
préconisés par les pays développés, nuit à la lisibilité de la politique de
vaccination et contribue à alimenter le doute. », a poursuivi la ministre
rappelant que le rapport Hurel identifie trois scénarios possibles : « la levée
ou la suspension des obligations vaccinales avec un renforcement de la
surveillance du taux de couverture et un contrôle des vaccinations à la
scolarisation des enfants », « le maintien de l’obligation vaccinale » et enfin
« le maintien de l’obligation avec une révision de la liste des obligations vaccinales
».
Source :
Ministère de la Santé
"La Vie Hospitalière" ne s'étonne pas des orientations menées en faveur d'une politique vaccinale (obligatoire notamment) qui n'est pas forcément fondée et justifiée compte tenu de nombreux problèmes liés à certains vaccins qui ont même entraînés des décès de personnes. Là il convient de mettre en avant le risque de précaution et surtout de présenter des explications réellement scientifiques sur certains points.Il faut que les prises de décisions soient suivies de prises réelles de responsabilités au niveau juridique.
Bien évidemment nous y reviendrons.
1 commentaire:
Et pourtant cette histoire est vraie !
"Quand nous avons conduit notre petite fille à sa visite médicale de 4 mois, le 8/7/2014, elle a reçu 6 vaccins : DTCa (= diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire), Hépatite B, Vaccin antipolio inactivé (IPV), vaccin antipneumococcique (PCV), le vaccin contre l’Haemophilus Influenzae (HIb) et le vaccin contre le rotavirus. Dans l’heure qui a suivi, Ariella a commencé à hurler d’une manière horrible, elle rejetait sa tête en arrière. Elle avait aussi perdu l’utilisation de ses muscles, et ne semblait plus avoir d’émotions. Elle était aussi prise de spasmes que, plus tard, nous avons appris être des convulsions. Elle n’arrêtait pas non plus de serrer les poings, etc. Les médecins nous ont dit que tout était normal !"
Pour lire la suite :
http://initiativecitoyenne.be/2016/01/ariella-nee-en-parfaite-sante-et-maintenant-victime-de-vaccins.html
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