Les politiques
d’austérité imposées par nos gouvernements depuis l’acceptation du Pacte de
Stabilité et de Croissance, en 1997, ont produit des effets négatifs sur notre
société : la réduction de l’accès aux Services Publics et le gel des salaires.
Recul des
Services Publics et assimilés
Ecoles, postes,
perceptions et trésoreries, gares… depuis 15 ans les fermetures s’accélèrent.
En ce qui concerne notre champ syndical ce sont les fermetures d’hôpitaux (FPH
et ESPIC), de maternités, de centres de jour, mais aussi de places de CHRS,
d’accueil de jeunes mineurs, d’activités de prévention en milieu ouvert...
Cette politique
impose à la population une situation d’abandon avec la création de « déserts »
de Services Publics. Des délais d’attente toujours plus longs, pour une
consultation, une place en institution et toujours plus de reste à charge
ponctionné dans le budget des ménages.
A chaque emploi
d’agent-es de service public supprimé, ce sont un à deux emplois induits qui
disparaissent à leur tour appauvrissant encore plus ces territoires.
Gel des
salaires, ralentissement de l’avancement...
Le niveau de vie
des agent-es des services publics régresse avec, pour conséquence, une plus
faible participation à la vie économique.
Si les
personnels de ces services publics sont salués pour leur dévouement et leur
réactivité lors événements exceptionnels, ils jouent surtout un rôle majeur au
quotidien par les services qu’ils rendent à la population et un rôle
d’amortisseur économique par la richesse qu’ils réinvestissent dans le tissu de
proximité.
Ces attaques
contre le service public et les salarié-es, désorganise l’aménagement du
territoire, appauvrit les zones rurales, les villes moyennes et les quartiers
en difficulté…
Elles provoquent
une migration des populations vers des zones mieux desservies.
Cette
désaffection du rôle de l’Etat détourne une partie toujours plus grande
d’électeurs vers le vote FN, trompés par les illusions de leur propagande.
Il en va du
devenir de notre démocratie de revitaliser et de développer des services
publics de qualité. Ce combat est nécessaire, ce combat est juste.
* Pour la création
d’emplois de Services Publics à la hauteur des besoins de la population.
* Pour le maintien des
Services Publics dans les zones de faible densité et leur développement dans
les quartiers en difficulté.
* Pour une reconnaissance
salariale de ses agent-es à hauteur de la mission et des contraintes qu’elles
et ils assument,
* Pour une grille unique
des salaires débutant à 1700 € net, linéaire et sans barrage, avec la
reconnaissance des qualifications.
A l’appel des
organisations de la Fonction Publique de Solidaires de la CGT et de FO, avec
les salarié-es du social et du médico-social, toutes et tous en grève et en
action le 26 janvier 2016.
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