Dans un jugement unanime et
historique, la Cour a statué que l'interdiction contenue aux articles 14 et 241
du Code criminel du Canada porte atteinte à l'article 7 de la Charte canadienne
des droits et libertés qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la
sécurité.
Dans un jugement unanime et historique, la Cour a statué
que l'interdiction contenue aux articles 14 et 241 du Code criminel du
Canada porte atteinte à l'article 7 de la Charte canadienne des droits et
libertés qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité.
Cette invalidité s'applique toutefois à un groupe
restreint de personnes : elle vise les personnes adultes capables; qui
consentent clairement à mettre fin à leur vie; qui sont affectées par des
problèmes de santé graves et irrémédiables; et dont ces problèmes leur causent
des souffrances persistantes et intolérables.
La Cour n'a pas donné de détails sur l'application de ces
critères.
Par exemple, on ignore si les problèmes de santé « graves ou
irrémédiables » peuvent être de nature strictement psychologique, de même
que la forme que prendrait l'aide du médecin (prescription de médicaments,
administration de soins…).
Elle ne mentionne pas non plus la notion de « fin de
vie », une préoccupation centrale de la loi québécoise.
La décision précise néanmoins que la souffrance
« persistante et intolérable » peut être de nature physique ou
psychologique.
En France le
droit de mourir dans la dignité pour les personnes qui ne supportent plus leurs
maladies, notamment, est un sujet qui est toujours très controversé, et,
particulièrement difficile à aborder dans le milieu hospitalier, rappelons que
plusieurs milliers de manifestants ont défilé, le 25 janvier, à Paris contre l'euthanasie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire