Ils/elles
étaient médecins, infirmiers et infirmières, sages-femmes, agents de nettoyage,
conducteurs d’ambulance, pharmaciens et pharmaciennes, travailleurs et
travailleuses de services de santé municipaux, entre autres, et toutes et tous
étaient directement impliqués dans la lutte contre le virus Ebola.
Ils/elles sont
morts parce qu’ils/elles ont été au contact de personnes infectées et/ou de
matériels contaminés, sans vêtements de protection suffisante ni les moyens
nécessaires pour effectuer leur travail en toute sécurité.
L’ISP et ses
affiliés du secteur de la santé en Afrique de l’Ouest ont alerté les
administrations locales et les institutions internationales, dès le début de
l’année 2014, de la menace que représentait le virus Ebola.
Une année plus
tard, le nombre dramatiquement élevé de pertes humaines révèle le manque de
prévoyance et l’échec de la politique d’investissement dans les systèmes de
santé publics en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
Au cours des
dernières décennies, les prêts octroyés par les institutions financières
internationales ont favorisé les industries minières et le secteur privé,
tandis que toute velléité des gouvernements nationaux d’investir dans les
infrastructures publiques a été étouffée par des avertissements sur le risque
de dépenses excessives.
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