Lors d'un point presse le 20 novembre Patrick Pelloux, président
de l'Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) a déclaré « Nous
ne voyons rien d'autre venir que la fermeture de services d'urgence » citant les fermetures annoncées à Bressuire (Deux-Sèvres),
Juvisy-sur-Orge (Essonne), Longjumeau (Essonne)... mais surtout celle de l'Hôtel-Dieu
à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), contre laquelle l'AMUF
appelle à une manifestation le 28 novembre et des assemblées générales le 5 décembre
2012.
La Commission médicale
d'établissement (CME) de l'AP-HP a voté, la fermeture de l’Hôtel-Dieu. "Nous
sommes les deux seuls à avoir voté contre". Pourquoi ? "Aucun service
ne pourra absorber le flux d'urgence de l'Hôtel-Dieu. Les urgences de Saint-Antoine
sont vastes mais elles n'ont pas d'aval. À la Pitié-Salpêtrière, ils refusent
de prendre des patients qui ne sont pas de leur secteur", a ajouté Patrick
Pelloux. "Ni Cochin, ni Lariboisière ne sont en mesure d'absorber l'Hôtel-Dieu",
a surenchéri Delphine Cantin, coordinatrice du Service d'accueil des urgences (SAU)
de l'Hôtel-Dieu.
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