Le jeudi 23 l'hebdomadaire « le Point » sortait son palmarès annuel des hôpitaux et cliniques.
Spécificité cette année, l'hebdomadaire a classé 94 des 101 SAMU de France en
fonction de leur taux de décrochage. Dans la foulée de la publication, la
direction générale de l'offre de soins (DGOS), émanant du ministère de la
Santé, a démenti les statistiques avancées auprès de l'AFP.
Le chiffre avancé par le magazine de 4,6 millions
d'appels au SAMU en 2016 laissés sans réponse est marqué « de plusieurs
erreurs méthodologiques » et ne peut « en aucun cas »
être confirmé, a indiqué la DGOS ce vendredi. Reprenant la justification de l'Assistance
publique - Hôpitaux de Paris (APHP), Ségur regrette que ne soient pas pris
en compte les « appels adressés par erreur aux centres 15, pour
lesquels les appelants raccrochent spontanément en entendant la réponse
automatique dont sont dotés certains SAMU ». Par ailleurs, la DGOS
rappelle que les données analysées sont « déclaratives » et ne
font pas encore « l'objet d'un recueil uniformisé et automatisé ».
Le SAMU de Perpignan victime d'un dysfonctionnement
Avec le troisième plus mauvais résultat du classement
(57,45 % d'appels décrochés), le SAMU 66 (Pyrénées-Orientales) a lui aussi
contesté les chiffres du « Point ». Un bug informatique survenu
l'année de prélèvement des données aurait faussé les résultats, a expliqué
la direction de l'hôpital de Perpignan au « Quotidien ».
« Les chiffres transmis à la SAE en 2016 ne sont pas
du tout fiables car nous avons eu des dysfonctionnements importants dans le
logiciel de gestion des appels et beaucoup d'appels traités n'ont pas été
comptabilisés », indique la direction
de l'établissement qui avance un score de « 81,5 % de décrochés et
75,1 % de décrochés en moins d'une minute ».
Source : Lequotidiendumedecin.fr
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