Le célèbre neurologue anglais Oliver Sacks est mort, dimanche 30 août, à l'âge de 82 ans.
Cette personnalité hors du commun avait annoncé sa mort prochaine en février dernier, dans un texte intitulé "My Own Life. Oliver Sacks on Learning He Has Terminal Cancer", publié par le New York Times.
Ce jour-là, j'avais reçu un appel téléphonique d’un confrère et ami de la télévision française: un conseil de lecture. Toujours écouter les amis. Un choc. Le New York Times publiait ce texte dans ses pages opinions. Demain, l’auteur serait dans les pages nécrologiques. Il le savait. Il l’écrivait. Lire cette tribune, c’était aussitôt vouloir faire lire cet hymne à la vie, à l’amour, à la médecine, à l’écriture.
Nous connaissions tous, de nom, le Dr Sacks, né à Londres, neurologue aux Etats-Unis et vulgarisateur international hors pair des lésions cérébrales et de leurs traductions comportementales. Certains avaient lu le livre qui en avait fait une star au firmament des médecins qui osent écrire: L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau (trente ans déjà). Sans parler d’Awakenings. Il était de ces médecins qui savent écrire et avoir du succès sans pour autant se renier. Ce n’est pas si fréquent. Son œuvre est, pour partie, une version actualisée et accessible de celle de Paul Broca (1824-1880). C’est aussi un partage écrit sans égal entre celui qui soigne et celui qu’il soigne. Des cas cliniques traduits par un humaniste.
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