Les résultats du dernier Baromètre BVA/APRIL* montrent que les Français se sentent moins responsables du déficit de la sécurité sociale qu’il y a 2 ans. Cette année, seuls 40% des Français estiment être en partie responsable du déficit. Un résultat qui se maintient à son plus bas niveau depuis 2011.
Parmi les dispositifs pouvant réduire le déficit, la proposition qui recueille le plus d’opinions favorables est de récompenser les bons comportements par un meilleur remboursement. Ce chiffre est en progression régulière, et est passé de 55% en 2012 à 62% en 2015.
Cependant, 60% des Français ne souhaitent pas pour autant sanctionner les personnes ayant des comportements à risque en les remboursant moins. Les forfaits et franchises appliqués par la Sécurité sociale sont acceptés par une majorité de Français, et de façon stable depuis 4 ans (de 56% en 2012 à 58% en 2015).
Parmi les dispositifs pouvant réduire le déficit, la proposition qui recueille le plus d’opinions favorables est de récompenser les bons comportements par un meilleur remboursement. Ce chiffre est en progression régulière, et est passé de 55% en 2012 à 62% en 2015.
Cependant, 60% des Français ne souhaitent pas pour autant sanctionner les personnes ayant des comportements à risque en les remboursant moins. Les forfaits et franchises appliqués par la Sécurité sociale sont acceptés par une majorité de Français, et de façon stable depuis 4 ans (de 56% en 2012 à 58% en 2015).
Les Français de moins en moins acteurs de leur santé ?
Autre enseignement de ce baromètre, 8 Français sur 10 pensent que leur état de santé ne dépend pas prioritairement de leur comportement individuel (alimentation, sport, etc.), mais de leur cadre de vie, leur moral, leur condition d’accès aux soins, leur patrimoine génétique et leur condition de travail. Une tendance qui se confirme depuis 2011. Par rapport à la moyenne des Français, les 18-24 ans accordent moins de poids au patrimoine génétique (9%) comme facteur de bonne santé, contrairement aux 65 ans et plus (29%).
De même, les Français sont moins nombreux à déclarer se faire régulièrement dépister : 70% en 2015 contre 75% en 2013 déclarent réaliser les examens de dépistage recommandés. Par ailleurs, les personnes qui se sentent informées sur comment être et rester en bonne santé sont 72% à déclarer se faire dépister, contre seulement 62% pour ceux qui se sentent pas informés.
Une très forte majorité de Français pensent savoir ce qu’il faut faire pour être en bonne santé (83%), pourtant ils sont moins nombreux à s’informer sur la santé (51%).
* Sondage réalisé par l’institut BVA pour la Fondation APRIL et l’Association des Assurés d’APRIL du 8 au 13 juin 2015 auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Source: Mypharma
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