Plusieurs jours après les mobilisations des 21 et 28 mai, le climat reste toujours brûlant dans les établissements de l'AP-HP. Les tentatives médiatiques d'apaisement du directeur n'y font rien, la colère gronde, monte encore et toujours.
Martin Hirsch perd pied quand il ne maîtrise plus la boite de pandore qu'il a cru bon d'ouvrir. L'étau se resserre sur le directeur général et le très modéré soutient de la tutelle ne lui est pas vraiment d'un grand soulagement : « Fais ta réforme, si ça marche, nous serons avec toi, sinon démerde toi…. » pourrait définir la position de la ministre.
Si Hirsch est contraint, il ne tient en fait qu'à la ministre, à son courage politique, de sortir de son terrier et de réviser la feuille de route qu'elle impose au directeur général.
SUD Santé soutient en ce sens les hospitaliers qui crient leur ras le bol, leur envie de bénéficier enfin d'une vraie réduction du temps de travail et leur demande d'un partage du travail en embauchant dans nos hôpitaux.
SUD Santé réaffirme sa position : 10 000 créations d'emplois pour parvenir à la semaine de 4 jours.
SUD Santé suggère à Hirsch de s'appuyer sur la grogne légitime de ses salariés pour exiger de la ministre le retrait du plan d'économie.
SUD Santé rappelle à la ministre le discours du Bourget de son candidat président et lui suggère de moins écouter la finance et d'avantage les salariés et les usagers.
SUD Santé est conscient que l'AP-HP est aujourd'hui un laboratoire pour le reste de la fonction publique hospitalière. Si elle en assume le poids, elle en appelle pas moins l'ensemble des hospitaliers à en partager le combat dès demain.
Le 11 juin doit devenir une date majeure de la lutte en lui donnant une dimension nationale. Elle peut être le début d'un grand mouvement contre les politiques de rigueur qui étranglent l'hôpital public et qui n'ont que trop duré…
(Communiqué de SUD Santé)
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