"La Vie Hospitalière"

jeudi 4 septembre 2014

Hospitaliers, Usagers, citoyens, manifesteront, le 23 septembre, devant le Ministère de la Santé




Dans la Santé, il faut que ça change ! 



Appel de la  Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité.

Fermeture de la réanimation à Briançon, Chaumont, Dôle, menaces sur les maternités de Saint Jean d’Angély, Orthez, Thann, Vitry le François, Les Lilas, Lourdes, fermeture de la chirurgie à Sarlat, disparition de centres d’IVG, suppression de dizaines de lits d’hospitalisation, réductions des personnels, manque de moyens, attentes interminables aux urgences, patients sur des brancards faute de place, maisons de retraite scandaleusement sous-dotées en personnel, santé mentale en déshérence, déserts médicaux, délai de plusieurs mois pour consulter un spécialiste, dépassements d’honoraires, inégalités d’accès aux soins, privatisation, démantèlement de la Sécurité Sociale…

Ça ne peut plus durer !

La loi de Santé en préparation ne fait qu’aggraver la situation malgré ses généreuses apparences. 
Et pour cause ! Il s’agit de réaliser les 50 Milliards de réduction du budget des Services Publics. En particulier du Service de Santé Publique, de l’ordre de 20 Milliards !

Aussi la Coordination Nationale des Comités de Défense des Maternités et Hôpitaux de proximité a-t-elle décidé de se joindre à l’Appel de syndicalistes et personnels hospitaliers pour l’organisation d’une Journée Nationale Santé, de Défense des Hôpitaux Publics.

Il est temps d’élever le ton, de crier haut et fort que les malades ne sont pas responsables des déficits publics. 
Qu’ils doivent tous être également bien soignés. 
Que les Hôpitaux doivent être des lieux de soins mais aussi d’accueil. 
Qu’il est insupportable que la santé devienne une marchandise aux mains des Assurances et des trusts pharmaceutiques. 
Qu’une future mère doit avoir une bonne maternité à proximité de son lieu de vie…

De manifestations en communiqués le sentiment d’être méprisés, pire, d’être combattus, devient insupportable et attise la volonté d’agir, de lutter pour que ça change et que ce ne sont pas les déclarations prometteuses du sommet de l’Etat qui transforment favorablement la situation, mais bien l’action unie et déterminée de tous : soignés et soignants, citoyens malades et bien portants.

Nous serons toutes et tous mobilisés le 23 Septembre contre l’hôstérité,
MANIFESTATION à 11 heures, devant le Ministère de la Santé,  pour stopper la dégradation de l’accès à des soins de qualité, et pour le droit à la santé.


Source: Coordination nationale


"La Vie Hospitalière" rappelle l'excellent texte du Professeur André Grimaldi (voir LVH du 4 juillet car l'appel du MDHP pour un grand débat national est plus que jamais d'actualité tant certains hôpitaux publics se retrouvent dans des situations budgétaires graves, le gouvernement a une part de responsabilité dans ce marasme, une part non négligeable depuis la loi HPST...et puis il ne faut surtout pas oublier les emprunts toxiques...et l'attitude du gouvernement à ce sujet...dans la réalité la France perd petit à petit son système de santé remarquable, les politiques, pour conclure, sont les premiers grands responsables de cette décadence progressive de notre système de santé, des responsabilités qu'ils devront effectivement   prendre avec toutes leurs conséquences...

Mais n'oublions pas aussi que certains accords en préparation , dont l'ACS,  avec bien évidemment les États Unis d'Amérique contribueront à déstabiliser insidieusement les services publics voire à malmener les pays européens eux-mêmes, ne le cachons notre pays est spolié par des individus qui de plus en plus n'hésitent pas à piller nos richesses, casser notre système social, mettre notre pays dans une faillite évidente pouvant ainsi prétexter des mesures drastiques qui en définitive profiteront encore et encore à la Haute finance, ce sont ne le cachons pas des méthodes plus ou moins mafieuses.

Nous avons en France des traitres à l'intérêt national qui devront un jour ou l'autre payer le prix de leurs actes. Il n'y a pas pire conflit que celui qui ne dit pas son nom mais dont la portée engage assurément la faillite de notre pays dans un temps très proche si nous ne réagissons pas dans les délais les meilleurs possibles !

1 commentaire:

GP a dit…

"Les sans dents" sont priés de mettre un dentier.