Dans la foulée des revendications exprimées par la Fédération
interprofessionnelle de la santé du Québec, d'autres instances
s'inquiètent des compressions annoncées dans le réseau de la santé et
des services sociaux.
C'est le cas de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ).
Selon les deux organes syndicaux, il faut miser sur l'expertise et
l'expérience du personnel soignant plutôt que sabrer dans les services
directs et entraîner la population dans une sempiternelle et titanesque
réforme miracle imposée par le ministère de la Santé et des Services
sociaux.
Les deux associations syndicales comptent sur des mesures à coût nul et adaptées aux besoins particuliers de chaque région.
"Ce n'est pas pour rien que nous sommes à Trois-Rivières" explique
Louise Chabot, présidente de la CSQ. "Ici même, au Centre hospitalier de
Trois-Rivières, des initiatives ont été prises par le syndicat pour
réorganiser le travail et ainsi réduire de 70 % le délai d'attente pour
recevoir un traitement de chimiothérapie."
Une réussite qui fait croire à la présidente de la FSQ-CSQ que les
solutions aux problèmes qui gangrènent actuellement le système de santé
doivent se faire en concertation avec les équipes de soins présentes sur
le terrain.
"Ce genre d'initiative ne coûte rien et porte fruit" soutient Claire
Montour. "Tout ce que ça requiert, c'est de la volonté de la part des
employeurs et du ministère!".
"De l'argent, il y en a" renchérit Mme Chabot "Si on écoutait
réellement le personnel soignant et qu'on le mettait à contribution, on
se rendrait compte que ce ne sont pas les idées qui manquent pour mieux
servir le public. L'objectif du gouvernement est de réduire les coûts,
le nôtre est d'améliorer les soins aux patients."
(source : La presse.ca)
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