Mercredi 16 avril, après la réunion du Conseil des ministres, Manuel Valls avait détaillé le plan des économies sur les dépenses publiques, qui prévoit notamment une « participation » de l’État à hauteur de 18 milliards d’euros avant 2017.
Il avait alors précisé que le gel du point d’indice serait poursuivi, sans parler d'un échéancier; ajoutant par ailleurs qu’il n’y aurait pas de mesures portant atteinte aux règles d’avancement dans la fonction publique de l’État.
Jeudi 17 avril, à l’occasion d’un entretien à Matignon avec le responsable de l’Unsa Fonction publique, ce dernier annonçait que le Premier ministre avait confirmé que :
« le point d’indice des fonctionnaires sera gelé jusqu’en 2017 ».
Un vrai scénario catastrophe, d’autant que la ministre de la Fonction publique avait promis, en début d’année, que le point d’indice ne resterait pas gelé jusqu’en 2017, et alors que l’Insee confirmait, dans une note publiée le 16 avril, la baisse en 2012, pour la deuxième année consécutive, des salaires mensuels moyens des trois versants de la fonction publique.
En effet, si les fonctionnaires territoriaux ont vu le montant inscrit sur leur fiche de paie augmenter de 1,4 % en moyenne en 2012, il s’agit en fait, compte tenu de l’inflation estimée à environ 2 %, d’une diminution de 0,5 %, et donc d’une baisse de leur pouvoir d’achat.
La même approche montre une diminution de 0,6 % du traitement pour les agents hospitaliers. Mais les plus touchés, par rapport à 2011, sont les fonctionnaires de l’État, avec une baisse de 0,8 % de leur rémunération.
Les salaires nets moyens en équivalents temps plein atteignaient en 2012 :
- 2 460 euros dans la fonction publique de l’État,
- 1 850 euros dans la fonction publique territoriale,
- 2 240 euros dans la fonction publique l’hospitalière.
Par ailleurs, l’Insee a aussi analysé l’évolution de la “rémunération moyenne des personnes en place” (RMPP), qui concernent les agents “présents sur la totalité des deux années chez le même employeur et avec la même quotité de travail”.
Alors qu’elles augmentaient d'environ 1 % en 2011, elle a clairement stagné en 2012 :
Il avait alors précisé que le gel du point d’indice serait poursuivi, sans parler d'un échéancier; ajoutant par ailleurs qu’il n’y aurait pas de mesures portant atteinte aux règles d’avancement dans la fonction publique de l’État.
Jeudi 17 avril, à l’occasion d’un entretien à Matignon avec le responsable de l’Unsa Fonction publique, ce dernier annonçait que le Premier ministre avait confirmé que :
« le point d’indice des fonctionnaires sera gelé jusqu’en 2017 ».
Un vrai scénario catastrophe, d’autant que la ministre de la Fonction publique avait promis, en début d’année, que le point d’indice ne resterait pas gelé jusqu’en 2017, et alors que l’Insee confirmait, dans une note publiée le 16 avril, la baisse en 2012, pour la deuxième année consécutive, des salaires mensuels moyens des trois versants de la fonction publique.
En effet, si les fonctionnaires territoriaux ont vu le montant inscrit sur leur fiche de paie augmenter de 1,4 % en moyenne en 2012, il s’agit en fait, compte tenu de l’inflation estimée à environ 2 %, d’une diminution de 0,5 %, et donc d’une baisse de leur pouvoir d’achat.
La même approche montre une diminution de 0,6 % du traitement pour les agents hospitaliers. Mais les plus touchés, par rapport à 2011, sont les fonctionnaires de l’État, avec une baisse de 0,8 % de leur rémunération.
Les salaires nets moyens en équivalents temps plein atteignaient en 2012 :
- 2 460 euros dans la fonction publique de l’État,
- 1 850 euros dans la fonction publique territoriale,
- 2 240 euros dans la fonction publique l’hospitalière.
Par ailleurs, l’Insee a aussi analysé l’évolution de la “rémunération moyenne des personnes en place” (RMPP), qui concernent les agents “présents sur la totalité des deux années chez le même employeur et avec la même quotité de travail”.
Alors qu’elles augmentaient d'environ 1 % en 2011, elle a clairement stagné en 2012 :
+ 0,0 % dans les administrations de l’État.
+ 0,4 % dans les collectivités territoriales.
- 0,1 % dans les établissements hospitaliers.
Cette étude montre que la perte de pouvoir d'achat, avec une inflation estimée à environ 2 %, est encore plus importante que celle entrevue précédemment. Elle est aussi plus vraisemblable, car cette valeur n'est pas impactée par les mouvements des fonctionnaires (entrées et sorties) dans une même fonction publique.
Avec le gel de l'indice 100, décidé en 2010, la perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires s'accentue...pendant que d'autres refusent de toucher au mille feuilles territorial et traînent les pieds pour limiter le cumul des mandats, ce qui aurait pour effet de diminuer le montant de leurs prestations indemnitaires...
Cela ne pourra pas durer !
( Source FGAF)
Pour" La Vie Hospitalière" : Pressé par sa majorité, le Premier ministre M. Valls a lâché du lest lundi 28 avril 2014 sur certaines mesures de son plan de rigueur, loin de descendre pour autant de son ballon monté...
Ainsi le gel des retraites, la revalorisation du RSA pourront être revus annuellement. Il a été confirmé la hausse des salaires des fonctionnaires les plus bas...
Souhaitons que des économies concernant les indemnités et avantages des "élus du peuple" ( qui en plus sont des cumulards pour la plupart) interviennent et que les bouteilles de Champagne à 5.200 euros soient revendues dans les plus brefs délais (1)...
Quand l'on connaît le montant de certaines pensions de petits fonctionnaires qui sont bien loin derrière les retraites de ces élus qui deviennent de moins en moins les représentants de l'intérêt général et surtout de l'intérêt des citoyens et citoyennes dans un sens plus large, on a l'impression d'un grand malaise et surtout qu'il est temps d'abroger dans l'intérêt général les mesures qui portent atteintes à nos fondements, la sauvegarde de nos services publics apparaît impérative.
Mais, grenade sur le gâteau (sans pour autant vouloir faire d'amalgame) : rien sur le traité transatlantique (2) qui se prépare et qui pourrait être préjudiciable aux services publics, rien sur l'ACS bien évidemment, tout est fait dans une direction qui ne peut qu'interroger une grande majorité de français, la ruine de la France peut se réaliser, et ce serait aussi par extension l'Europe qui tomberait en ruines...ceci peut se concrétiser dans un avenir proche, car l'emprise des financiers (sans scrupules) n'aura bientôt plus de limites (3).
1) Et, les sommes versées aux associations caritatives.
2) Qui semble diviser aussi bien la "gauche" que la "droite"...
3) La dette ne s'est jamais portée aussi bien pour tous ces profiteurs...l'article 123 du Traité de Lisbonne y est aussi pour quelque chose. Chercher à qui profitent ces actions que l'on pourra qualifier de criminelles, sans exagération, c'est trouver à la clef ceux qui en tirent les ficelles depuis déjà bien des années. Cette fois les responsables devront être les coupables et payer comme il se doit les coûts de leurs larcins, voire de leur traîtrise.
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