Les Organisations Syndicales CGT, FO, FSU,
Solidaires se sont rencontrées le 21 février pour une mobilisation massive le 18 mars 2014.
Face à la situation sociale vécue par les salariés du
privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, elles
décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation
massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée
d’action tant sur leur lieu de travail que dans les territoires.
Elles invitent à rechercher l’unité d’action la plus
large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l’emploi, de
la protection sociale et du service public.
La stagnation du SMIC et le gel du point d’indice des
fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance
économique. L’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est
donc une priorité.
Les entreprises reçoivent plus de 172 milliards
d’aides publiques sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et
sociales, sans aucune conditionnalité ni évaluation de l’efficacité de ces
aides en matière d’emploi et d’investissements, et sans contrôle. L’ensemble de
ces aides doit être remis à plat et évalué économiquement et socialement.
La relance de l’emploi passe par un plan socialement
utile, d’investissements industriels, de sécurisation de l’emploi pour les
salariés, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de
développement des services publics.
Nos organisations considèrent que les annonces liées
au "Pacte de responsabilité", et en particulier les 50 milliards
d’euros d’économies programmées, répondent d’une logique inacceptable
d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de
la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins
sociaux augmentent.
Nos organisations réaffirment que la protection
sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire
socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit
de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la
branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la
fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés
par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui
concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au
travail des femmes.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires
appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à
participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations,
rassemblements et grèves du 18 mars.
(Communiqué du 21 février 2014)
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