Samedi 26 novembre, 50 militant(e)s d’Attac, accompagnés de salarié(e)s du secteur de la santé, ont occupé l’agence BNP Paribas Paris Sébastopol.
Sous les yeux des employé(e)s et des client(e)s, ils se sont installés dans la banque pour dénoncer l’impact de l’évasion fiscale sur le manque de moyens dans le secteur de la santé.
Ils ont transformé l’agence en salle d’urgence et ont organisé l’autopsie de ce crime social et des graves maladies que sont l’hémorragie fiscale, l’insuffisance pénale, le cancer de la dette et la fracture sociale.
Alors que 60 à 80 milliards d’euros échappent chaque année au budget de l’État du fait de l’évasion fiscale, le gouvernement met un œuvre un plan triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux, prévoit la fermeture de 16.000 lits et la suppression de 22.000 postes dans la fonction publique hospitalière.
La fraude aux prestations sociales représente 60 fois moins que la fraude fiscale, elle est de plus en plus traquée et stigmatisée. Les fraudeurs fiscaux, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont quasiment jamais condamnés. C’est une injustice que nous ne pouvons par tolérer.
En menant des actions qui lient évasion fiscale et financement des urgences sociales et écologiques, Attac entend démontrer que des solutions crédibles existent.
(Extrait d'un communiqué d' Attac)
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