Le 15 octobre 2015, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian annonçait la fermeture du Val-de-Grâce, reniant sans vergogne les engagements pris en 2012.
À travers la fermeture du Val-de-Grâce, hôpital emblématique de l’excellence et du savoir-faire des hôpitaux militaires, c’est le démantèlement progressif du service de santé des armées (SSA) que l’on peut craindre.
En effet, le projet SSA 2020 qui crée des hôpitaux plate-forme et hors plate-forme laisse des incertitudes sur leur avenir. On ne sait à terme s’ils ne subiront pas le triste sort du Val-de-Grâce ?
À compter du 1er juillet 2016, un nouveau mode de coopération entre établissements de santé publique et hôpitaux militaires, les groupements hospitaliers de territoire (GHT) verront le jour. La réalité de ces nouveaux partenariats est la disparition de services, la disparition de spécialités, la perte de compétence (médecine civile) etc ; pour ne conserver que la médecine de guerre.
Ce démantèlement du Val-de-Grâce ne s’est pas fait sans casse.Les agents ont subi un véritable bouleversement de leur cadre de travail :
mobilité contrainte, reconversion professionnelle etc.
Une fois de plus les personnels sont la variable d’ajustement des « contraintes budgétaires » et les victimes des politiques de « rationalisation »
Rassemblement : le 30 juin, devant l'hôpital militaire du Val de Grâce, dès 10 heures 30. (au 74 boulevard de Port Royal )
Pour "La Vie Hospitalière" nous voici aux portes de la décadence sociale, les citoyens et citoyennes doivent prendre conscience que nous arrivons à un point de non retour. Dès le 1er juillet les établissements de santé seront regroupés dans des GHT, c'est là un moyen pour faire insidieusement des restructurations et avec elles entraîner des pertes de postes...
En effet, le projet SSA 2020 qui crée des hôpitaux plate-forme et hors plate-forme laisse des incertitudes sur leur avenir. On ne sait à terme s’ils ne subiront pas le triste sort du Val-de-Grâce ?
À compter du 1er juillet 2016, un nouveau mode de coopération entre établissements de santé publique et hôpitaux militaires, les groupements hospitaliers de territoire (GHT) verront le jour. La réalité de ces nouveaux partenariats est la disparition de services, la disparition de spécialités, la perte de compétence (médecine civile) etc ; pour ne conserver que la médecine de guerre.
Ce démantèlement du Val-de-Grâce ne s’est pas fait sans casse.Les agents ont subi un véritable bouleversement de leur cadre de travail :
mobilité contrainte, reconversion professionnelle etc.
Une fois de plus les personnels sont la variable d’ajustement des « contraintes budgétaires » et les victimes des politiques de « rationalisation »
L'Hôpital militaire du Val de Grâce |
Pour "La Vie Hospitalière" nous voici aux portes de la décadence sociale, les citoyens et citoyennes doivent prendre conscience que nous arrivons à un point de non retour. Dès le 1er juillet les établissements de santé seront regroupés dans des GHT, c'est là un moyen pour faire insidieusement des restructurations et avec elles entraîner des pertes de postes...
Une société sans partage ne mérite plus le nom de société.
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