Qui paiera ? Quant aux vies d'innocents perdues dans cette guerre qui risque d'entraîner un conflit direct entre la Russie et la Turquie, que de ruines, que de misères à venir... |
Des tirs de missiles ont «tué près de cinquante civils, dont des enfants, et fait de nombreux blessés» dans «au moins» cinq établissements médicaux et deux écoles à Alep et Idlib (nord de la Syrie), a annoncé lundi l’ONU, dont le secrétaire général Ban Ki-moon a dénoncé «des violations flagrantes du droit international».
Le Département d’Etat américain a également fustigé «la brutalité du régime Al-Assad» et mis «en doute la volonté et/ou la capacité de la Russie à aider à l’arrêter». Au cours de ces frappes, au moins sept personnes ont été tuées lors du bombardement d’un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) lundi à Maarat al-Noomane, dans le nord de la Syrie. On compte aussi huit disparus.
Le bâtiment a été touché à quatre reprises, lors de deux raids menés vraisemblablement par l’aviation russe (1) selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
«La destruction de cet hôpital prive d’accès aux soins les quelque 40.000 personnes vivant dans cette zone de conflit ouvert», a déclaré Massimiliano Rebaudengo, chef de mission à MSF. La province d’Idlib est régulièrement visée par des bombardements de l’armée russe ou du régime. Deux autres hôpitaux, dont un pédiatrique, ont été bombardés lundi à Azzaz, dans la province d’Alep. Selon l’Unicef, un tiers des hôpitaux et un quart des écoles ne fonctionnent plus en Syrie.
1) L'ambassadeur de Syrie en Russie a démenti toute implication russe dans le bombardement de l'hôpital de MSF, rejetant la responsabilité de la destruction sur les Etats-Unis.
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