"La Vie Hospitalière"

mardi 30 juillet 2013

Pendant l'été la casse du Service publique hospitalier continue



Les Agences Régionales de Santé, malgré l'engagement politique du gouvernement, continuent la
casse de services d'urgences. Après les menaces de fermetures des urgences qui pèsent sur l'Hôtel
Dieu (Paris), ou sur Wattrelos (Nord), nous apprenons avec consternation la fermeture des urgences
du Centre Hospitalier de Pont à Mousson (54).

La direction de cet établissement a construit pas à pas une stratégie de destruction du CentreHospitalier de Pont à Mousson. Dans ce bassin de population de 50 000 personnes, l'ARS et la directionont décidé de fermer le service des urgences, alors qu'il existe un problème de démographie sanitairedans ce territoire. Seul ce service d'urgences garantit à la population une sécurité sanitaire et unaccueil.
La réunion qui se déroulera cet après-midi (lundi 29 juillet2013), en présence de notre délégué leDocteur Chabane, ne doit en aucun cas entériner cette décision qui serait une grave erreur en terme desanté publique et de sécurité sanitaire.
Nous alertons les élus dans leur ensemble sur cette fermeture qui n'est rien d'autre qu'une aberration
manifeste et dangereuse.

Nous mettons en garde la Ministre de la Santé et des Affaires sociales, sur le fait que son discours                                       n'est en aucun cas suivi sur le terrain. 


Contrairement aux annonces, la casse du service publique hospitalier voulu par les néo-libéraux, dont Roselyne Bachelot, persiste. Nous en déduisons que soit il n'y a pas de direction politique en France, soit certains responsables régionaux ne suivent pas les   directives natiomales.                                                                                                                                                  .
Nous redemandons en urgence à Mme Marisol Touraine un moratoire sur les fermetures d'urgences.

(Communiqué de l'AMUF du 29 juillet 2013)




 La fermeture des urgences de l’hôpital de Pont-à-Mousson, la nuit, en août et septembre, laisse craindre que cette solution ne devienne définitive.
 Cette décision de l'ARS a été annoncée une semaine seulement avant son application...L'ARS a la responsabilité pleine et entière d'une telle décision, car les urgences doivent être ouvertes de jour comme de nuit, autrement il n'y a plus de service d'urgences. Cette décision a été prise pour les mois d'août et de septembre...cette situation pourrait être définitive et il est évident qu'elle n'est pas acceptable.

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