Coronavirus: la transmission d'homme à homme s'est confirmée en France...
Un deuxième cas d'infection par le nouveau coronavirus a été annoncé dans la nuit en France, chez le voisin de chambre du premier malade, confirmant une transmission d'homme à homme rare mais possible du virus.
Le ministère de la santé a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche que l'homme qui avait partagé pendant trois jours, du 27 au 29 avril, la chambre du malade à l'hôpital de Valenciennes, alors que la pathologie respiratoire n'était pas encore connue, avait bien été contaminé par le coronavirus (NCov).
Pour ce patient et nouveau cas, qui est actuellement hospitalisé et isolé en service d'infectiologie au CHRU de Lille, les résultats positifs viennent d'être confirmés, indiquait le communiqué du ministère.
Ce patient continue de se voir administrer de manière assez agressive des antibiotiques, selon le professeur Benoît Guéry, du service d'infectiologie du CHRU de Lille.
En revanche, pour l'autre cas qui restait suspect, un jeune homme, membre de la famille du malade, resté chez lui, les résultats sont négatifs.
Une enquête épidémiologique avait été lancée à la suite de la confirmation, le 7 mai, du premier cas d'infection par ce virus proche du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) chez un malade de 65 ans ayant voyagé à Dubaï et hospitalisé à son retour au centre hospitalier de Valenciennes, puis à Douai et enfin au CHRU de Lille, où il se trouve actuellement en réanimation.
124 personnes au total avaient été identifiées pour des investigations. Cette enquête va désormais être étendue aux personnes ayant été en contact avec ce nouveau cas d'infection, précise le ministère, qui promet de communiquer toute nouvelle information.
Par ailleurs, trois membres du personnel soignant - un médecin de Valenciennes, deux membres du centre hospitalier de Douai -, dont le cas avait suscité de l'inquiétude, étaient quant à elles hors de danger et avaient pu rentrer chez elles.
L'état de santé du premier malade était qualifié samedi de stable mais sérieux par le professeur Daniel Mathieu, à la tête du service de réanimation.
Le malade, qui a besoin d'une assistance respiratoire, s'était présenté le 23 avril au centre hospitalier de Valenciennes (Nord), où il était suivi pour une maladie chronique, et présentait alors des troubles digestifs, ce qui explique qu'il n'ait pas été isolé.
Le service de réanimation étant complet, il avait ensuite été transféré le 29 avril au centre hospitalier de Douai (Nord), où des troubles respiratoires avaient été constatés.
Les résultats publiés dans la nuit confirment la possible transmission d'homme à homme du nouveau coronavirus, déjà mise à jour en Grande-Bretagne.
Un Britannique tombé malade après avoir séjourné au Pakistan puis en Arabie Saoudite, principal foyer suspecté pour le nCoV, avait en effet contaminé à son retour en Grande-Bretagne deux autres personnes sur 103 contacts proches identifiés.
Il s'agissait de deux proches, dont un a développé une forme très atténuée de la maladie, généralement caractérisée par de la fièvre, de la toux, un essoufflement et une difficulté à respirer.
Une équipe de recherche spécialisée de l'agence sanitaire britannique Health Protection Agency (HPA) a jugé d'après ce cas qu'il y avait une preuve d'une transmission limitée de personne à personne.
Avant ces cas britanniques, deux autres foyers avaient été comptabilisés, l'un dans un hôpital en Jordanie et un autre dans une famille en Arabie saoudite, mais sans évidence claire de transmission de personne à personne, selon le HPA.
Selon le professeur Yasdan Yasdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, à Paris, interrogé avant les résultats, le fait qu'il y ait transmission d'homme à homme n'est ni totalement inattendu ni complètement alarmant.
D'autant que lorsqu'il y a contamination, le deuxième cas semble moins virulent. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), bien que constatant qu'il n'y avait pour l'heure aucun signe de transmission soutenue du coronavirus, a toutefois décidé d'envoyer une mission en Arabie Saoudite.
La ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, a annoncé la mise en place d'un système d'information dans les aéroports internationaux pour les voyageurs à destination de la péninsule arabique. Un tract, dont le message a été élaboré par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, sera distribué aux comptoirs des compagnies aériennes. Il est notamment recommandé de prendre des mesures de précaution, comme de se laver les mains régulièrement, mais aussi et surtout d'éviter tout contact avec des animaux.
Au total, 34 cas confirmés dans le monde de ce nouveau virus ont été notifiés à l'OMS depuis septembre 2012 et 18 personnes en sont mortes, dont 11 en Arabie Saoudite.
Un deuxième cas d'infection par le nouveau coronavirus a été annoncé dans la nuit en France, chez le voisin de chambre du premier malade, confirmant une transmission d'homme à homme rare mais possible du virus.
Le ministère de la santé a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche que l'homme qui avait partagé pendant trois jours, du 27 au 29 avril, la chambre du malade à l'hôpital de Valenciennes, alors que la pathologie respiratoire n'était pas encore connue, avait bien été contaminé par le coronavirus (NCov).
Pour ce patient et nouveau cas, qui est actuellement hospitalisé et isolé en service d'infectiologie au CHRU de Lille, les résultats positifs viennent d'être confirmés, indiquait le communiqué du ministère.
Ce patient continue de se voir administrer de manière assez agressive des antibiotiques, selon le professeur Benoît Guéry, du service d'infectiologie du CHRU de Lille.
En revanche, pour l'autre cas qui restait suspect, un jeune homme, membre de la famille du malade, resté chez lui, les résultats sont négatifs.
Une enquête épidémiologique avait été lancée à la suite de la confirmation, le 7 mai, du premier cas d'infection par ce virus proche du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) chez un malade de 65 ans ayant voyagé à Dubaï et hospitalisé à son retour au centre hospitalier de Valenciennes, puis à Douai et enfin au CHRU de Lille, où il se trouve actuellement en réanimation.
124 personnes au total avaient été identifiées pour des investigations. Cette enquête va désormais être étendue aux personnes ayant été en contact avec ce nouveau cas d'infection, précise le ministère, qui promet de communiquer toute nouvelle information.
Par ailleurs, trois membres du personnel soignant - un médecin de Valenciennes, deux membres du centre hospitalier de Douai -, dont le cas avait suscité de l'inquiétude, étaient quant à elles hors de danger et avaient pu rentrer chez elles.
L'état de santé du premier malade était qualifié samedi de stable mais sérieux par le professeur Daniel Mathieu, à la tête du service de réanimation.
Le malade, qui a besoin d'une assistance respiratoire, s'était présenté le 23 avril au centre hospitalier de Valenciennes (Nord), où il était suivi pour une maladie chronique, et présentait alors des troubles digestifs, ce qui explique qu'il n'ait pas été isolé.
Le service de réanimation étant complet, il avait ensuite été transféré le 29 avril au centre hospitalier de Douai (Nord), où des troubles respiratoires avaient été constatés.
Les résultats publiés dans la nuit confirment la possible transmission d'homme à homme du nouveau coronavirus, déjà mise à jour en Grande-Bretagne.
Un Britannique tombé malade après avoir séjourné au Pakistan puis en Arabie Saoudite, principal foyer suspecté pour le nCoV, avait en effet contaminé à son retour en Grande-Bretagne deux autres personnes sur 103 contacts proches identifiés.
Il s'agissait de deux proches, dont un a développé une forme très atténuée de la maladie, généralement caractérisée par de la fièvre, de la toux, un essoufflement et une difficulté à respirer.
Une équipe de recherche spécialisée de l'agence sanitaire britannique Health Protection Agency (HPA) a jugé d'après ce cas qu'il y avait une preuve d'une transmission limitée de personne à personne.
Avant ces cas britanniques, deux autres foyers avaient été comptabilisés, l'un dans un hôpital en Jordanie et un autre dans une famille en Arabie saoudite, mais sans évidence claire de transmission de personne à personne, selon le HPA.
Selon le professeur Yasdan Yasdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, à Paris, interrogé avant les résultats, le fait qu'il y ait transmission d'homme à homme n'est ni totalement inattendu ni complètement alarmant.
D'autant que lorsqu'il y a contamination, le deuxième cas semble moins virulent. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), bien que constatant qu'il n'y avait pour l'heure aucun signe de transmission soutenue du coronavirus, a toutefois décidé d'envoyer une mission en Arabie Saoudite.
La ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, a annoncé la mise en place d'un système d'information dans les aéroports internationaux pour les voyageurs à destination de la péninsule arabique. Un tract, dont le message a été élaboré par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, sera distribué aux comptoirs des compagnies aériennes. Il est notamment recommandé de prendre des mesures de précaution, comme de se laver les mains régulièrement, mais aussi et surtout d'éviter tout contact avec des animaux.
Au total, 34 cas confirmés dans le monde de ce nouveau virus ont été notifiés à l'OMS depuis septembre 2012 et 18 personnes en sont mortes, dont 11 en Arabie Saoudite.
Sources AFP / HPA/ OMC/ Ministère de la Santé
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34 cas identifiés dans le monde au 12 mai 2013.
18 décès constatés au niveau mondial.
En France deux cas sont recensés.
(Dossier ouvert depuis le 2 mai par "La Vie Hospitalière" et archivé temporairement sur site)
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