"La Vie Hospitalière"

samedi 28 novembre 2015

Les syndicats de l'AP-HP considérent Martin Hirsch, le directeur général de l'AP-HP, comme un « profiteur de guerre »...


Martin Hirsch s'identifie à un « profiteur de guerre » qui « veut profiter de cette période d’état d’urgence pour passer en force » pour appliquer sa réforme d’allongement de la durée du travail. Les syndicats appellent à « poursuivre la mobilisation et les assemblées générales ». 

Tel un profiteur de guerre, Martin HIRSCH, directeur général de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), abuse de cette période d’état d’urgence, qui interdit toute mobilisation sociale, pour passer en force le projet de réforme de Marisol Touraine, ministre de la Santé et de son gouvernement ! 

Lors des attentats, les personnels se sont spontanément mobilisés, ils ont démontrées leurs valeurs,  et leur attachement au Service Public. Les consignes administratives relatives au Plan blanc n’ont été effectives que le lendemain. Hypocrites, insultes et mépris sont les nouvelles formes de dialogue social du gouvernement!
 
C’est ce que dénonce l’intersyndicale centrale AP-HP des six syndicats CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA (par ordre alphabétique)  dans le communiqué ci-dessous :


mardi 17 novembre 2015

Radiothérapie : Le prix Daniel BLANC a été décerné à une ancienne doctorante de l'IRSN

Alice Petitguillaume, qui a menée sa thèse au Laboratoire d’évaluation de la dose interne (LEDI) de l’IRSN, a reçu le prix Daniel Blanc lors des dernières journées des Laboratoires associées de radiophysique et de dosimétrie (LARD) qui se sont tenues à Bordeaux les 9 et 10 novembre 2015.

Le prix distingue sa thèse soutenue en septembre 2014 et qui portait sur les recherches en planification et traitement des radiothérapies internes, plus précisément en radiothérapie interne sélective.

Ce prix, d’un montant de 600 euros, récompense une thèse remarquée, récemment soutenue, et liée aux thématiques de l’association des laboratoires, dont font partie du côté de l’IRSN, le LEDI ainsi que le Laboratoire de métrologie et de dosimétrie des neutrons (LMDN) et le Laboratoire de dosimétrie des rayonnements ionisants (LDRI).

(Source IRSN)

lundi 16 novembre 2015

Les médecins libéraux cessent la grève...

Compte tenu des attentats du 13 novembre en Île-de-France les syndicats de médecins libéraux ont lancé un appel afin que cessent toutes manifestations. 

Les professionnels de santé avaient normalement envisagé de se réunir aujourd'hui dans la capitale, aux abords de l'Assemblée Nationale, compte tenu que les députés devaient examiner en deuxième lecture le projet de loi  santé.
Pour rappel ce texte de loi avait été adopté une première fois  au Palais Bourbon, avant que le Sénat supprime le tiers payant généralisé (TPG), dit TPG qui est à l'origine des actions de grèves et de manifestations  des médecins libéraux.
Or, l'actualité et les impératifs sécuritaires liés directement aux attentats du 13 novembre, ont fait que ce jour les députés , sénateurs et ministres se sont retrouvés à Versailles dans le cadre d'un congrès voulu par le Président de la République.

Dans le contexte actuel "La Vie Hospitalière" estime qu'il convient impérativement de revoir à la hausse les effectifs tant militaires, policiers, qu'hospitaliers, ceci apparaît être une nécessité afin de faire face à toutes éventualités.

Des services d'urgences menacés de fermetures ?

Le rapport Grall qui a été donné à la ministre de la Santé préconise la fermeture des
services d'urgences enregistrant moins de 10 000 passages annuels par an (données 2013)...?...

Quels sont ces services, et de fait les hôpitaux et cliniques menacés dans leur fonctionnement ?!

Hôpital privé Saint-Claude
Saint-Quentin
Aisne
22
Hôpital privé Saint-François
Desertines
Allier
33
Centre hospitalier d'Embrun
Embrun
Hautes-Alpes
55
Centre hospitalier Ariège Couserans
Saint-Lizier
Ariège
99
Centre hospitalier du pays d'Olmes
Lavelanet
Ariège
99
Centre hospitalier Emile Borel
Saint-Affrique
Aveyron
12

Centre hospitalier Pierre Delpech
Decazeville
Aveyron
12
Centre Hospitalier d'Aunay-sur-Odon
Aunay-sur-Odon
Calvados
14
Centre Hospitalier de Vire
Vire
Calvados
14
Clinique de la Miséricorde
Caen
Calvados
14
Centre Hospitalier de Mauriac
Mauriac
Cantal
15
Centre hospitalier de Confolens
Confolens
Charente
16
Centre hospitalier de Ruffec
Ruffec
Charente
16
Centre hospitalier Hôpitaux du Sud Charente
Barbezieux-Saint-Hilaire
Charente
16
Centre hospitalier d'Aubusson
Aubusson
Creuse
23
Clinique Francheville
Périgueux
Dordogne
24
Centre hospitalier de Crest
Crest
Drôme
26
Centre hospitalier de Die
Die
Drôme
26
Clinique Ambroise Paré
Toulouse
Haute-Garonne
31
Centre hospitalier de Condom
Condom
Gers
32
Clinique Beau Soleil
Montpellier
Hérault
34
Polyclinique Pasteur
Pézenas
Hérault
34
Centre hospitalier de la Tour Blanche
Issoudun
Indre
36
Centre hospitalier du Blanc
Le Blanc
Indre
36
Centre hospitalier du Chinonais
Saint-Benoît-la-Forêt
Indre-et-Loire
37
Centre hospitalier de la Mure
La Mure
Isère
38
Centre hospitalier de Saint-Marcelin
Saint-Marcellin
Isère
38
Centre hospitalier de Champagnole
Champagnole
Jura
39
Polyclinique Les Chênes
Aire-sur-Ladour
Landes
40
Clinique mutualiste chirurgicale de la Loire
Saint-Etienne
Loire
42
Centre hospitalier de Saint-Céré
Saint-Céré
Lot
46
Centre hospitalier Jean Coulon
Gourdon
Lot
46
Centre hospitalier de Saint-Hilaire-du-Harcouët
Saint-Hilaire-du-Harcouët
Manche
50
Centre hospitalier de Pont-à-Mousson
Pont-à-Mousson
Meurthe-et-Moselle
54
SINCAL
Nancy
Meurthe-et-Moselle
54
Centre hospitalier de Clamecy
Clamecy
Nièvre
58
Centre hospitalier de Decize
Decize
Nièvre
58
Clinique Saint-Amé
Lambres-lez-Douai
Nord
59
Centre hospitalier intercommunal des Andaines
Domfront
Orne
61
Centre hospitalier Marguerite de Lorraine
Mortagne-au-Perche
Orne
61
Clinique médico-chirurgicale de Bruay-la-Buissière
Bruay-la-Buissère
Pas-de-Calais
62
Centre hospitalier d'Ambert
Ambert
Puy-de-Dôme
63
Centre hospitalier de Saint-Palais
Saint-Palais
Pyrénées-Atlantiques
64
Polyclinique Marzet
Pau
Pyrénées-Atlantiques
64
Centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre
Bagnères-de-Bigorre
Hautes-Pyrénées
65
Polyclinique de l'Ormeau
Tarbes
Hautes-Pyrénées
65
Clinique du Vallespir
Céret
Pyrénées-Orientales
66
Clinique Saint-Michel
Prades
Pyrénées-Orientales
66
Clinique des Diaconesses
Strasbourg
Bas-Rhin
67
Clinique du Diaconat Roosevelt
Mulhouse
Haut-Rhin
68
Centre hospitalier du Val de Saône
Gray
Haute-Saône
70
Centre hospitalier de Château-du-Loir
Château-du-Loir
Sarthe
72
Centre hospitalier de Saint-Calais
Saint-Calais
Sarthe
72
Centre hospitalier Gabriel Déplante
Rumilly
Haute-Savoie
74
Clinique La Francilienne
Pontault-Combault
Seine-et-Marne
77
Centre hospitalier de Vaison-la-Romaine
Vaison-la-Romaine
Vaucluse
84
Centre hospitalier Jules Niel
Valréas
Vaucluse
84
Centre hospitalier de Montmorillon
Montmorillon
Vienne
86
Centre hospitalier Théophraste Renaudot
Loudun
Vienne
86
Centre hospitalier Jacques Boutard
Saint-Yrieix-la-Perche
Haute-Vienne
87
Centre hospitalier de Gérardmer
Gérardmer
Vosges
88
Centre hospitalier d'Avallon
Avallon
Yonne
89
Centre hospitalier du Tonnerrois
Tonnerre
Yonne
89
Hôpital privé du Val d'Yerres
Yerres
Essonne
91
Clinique de Meudon
Meudon-la-Forêt
Hauts-de-Seine
92
Groupement hospitalier intercommunal du Vexin
Magny-en-Vexin
Val-d'Oise
95
Centre hospitalier Sainte-Marie
Grand-Bourg de Marie-Galante
Guadeloupe
97


La France a de quoi pleurer, la France est de plus en plus malade, malade de sa politique générale, qui depuis les années 1970 l'entraîne vers une "faillite pour la cause", une véritable cause mafieuse !

La démocratie se porte tout autant très mal et les nombreuses lois liberticides qui s'imposent ici et là, pour un prétexte ou un autre, portent des atteintes graves aux libertés fondamentales !

Les services publics sont de plus en plus menacés, le Conseil National de la Résistance dans ses dispositions apparaît comme souillé par des individus qui se prétendent représenter les intérêts de la France, mais qui en fait dans la pratique, pour une grande part,  spolient les citoyens et citoyennes.
Des services hospitaliers entiers sont directement menacés par des orientations irresponsables, l'intérêt général passe au second plan, et c'est bien là le pire des états.

Gérard PIERROT 


dimanche 15 novembre 2015

La Fédération Nationale des Infirmiers annule sa manifestation pour le 16 novembre

 
La manifestation contre la loi de modernisation du système de santé du lundi 16 novembre est annulée

 « En regard de l’actualité, le rassemblement du 16 novembre à Paris est annulé. La FNI prend part au deuil national et présente ses condoléances à toutes les familles touchées par ces attaques meurtrières »

(communiqué de la Fédération Nationale des Infirmiers)


samedi 14 novembre 2015

Plan blanc lancé pour les hôpitaux de Paris


L'assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a déclenché vendredi soir le plan blanc, prévu pour les situations sanitaires d'urgence et de crise à la suite des attaques simultanées à Paris qui ont fait une quarantaine de morts, a annoncé un porte-parole.
"Le plan blanc a été déclenché à l'AP-HP depuis 22h30. Tous les services d'urgence et les services de samu sont sur le pont", a indiqué ce porte-parole après la série d'attaques qui a frappé la capitale faisant "plusieurs dizaines de tués", selon le président François Hollande.



Mise à jour au 14 novembre 2015 à 22 heures : nous dénombrons 129 personnes décédées, 352 blessés dont 98 dans un état critique...


Mise à jour au 21 novembre 2015 à 22 heures : nous dénombrons 130 personnes décédées, 351 blessés dont 97 dans un état critique...
Le Plan blanc des Hôpitaux de Paris est suspendu.


Même pas peur !

jeudi 12 novembre 2015

Courriel ouvert d'un infirmière qui s'interroge sur l'ONI

Mme Anne-Sophie (...)

À

premier-ministre@cab.pm.gouv.fr
cab-ass-pos@sante.gouv.fr
alehouerou@assemblee-nationale.fr


Madame, Monsieur,

Je viens d'apprendre que la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a rejeté, le 10 novembre 2015, un amendement socialiste visant à supprimer l'ordre infirmier, dans le cadre du projet de loi de santé.

Je me permets de vous rappeler qu'aux dernières élections ordinales, il y a eu une forte abstention : seuls 22% des 177.290 inscrits -sous contrainte- ont participé aux scrutins départementaux de 2014, soit 39 000 votants.
J'ai des gros doutes, mais imaginons que ces 39 000 personnes soient « pour » la survie de l'Ordre infirmier : comme il y a actuellement 600 000 infirmiers en activité, cela fait 561 000 personnes "contre", ou du moins qui ne considèrent pas l'Ordre infirmier comme représentatif de leur profession !

Quant à l'argument « Vous ouvrez la boîte de Pandore » de Jean-Pierre Door (Les Républicains, Loiret) , faisant valoir que supprimer cette instance serait une menace pour les autres ordres professionnels : oui, et alors ? Personnellement je m'interroge sur l'utilité des Ordres...

Marisol Touraine affirmait le 13 mai 2014 « Je le dis très sincèrement et très fermement : l'ordre des infirmiers est un ordre contesté, un ordre sans légitimité, et donc un ordre dont l'avenir est clairement menacé »

Notre ministre de la Santé semble changer très facilement d'avis...

Vous comprendrez que je suis très déçue de la conclusion du corapporteur Gérard Sebaoun (PS, Val-d'Oise), qui a donné un avis défavorable à l'amendement de suppression.

J'espère que le projet de loi abolira enfin définitivement l'Ordre infirmier, et je suivrai attentivement les débats à partir du 16 novembre.

Depuis que je suis en âge de voter, je n'ai manqué aucun scrutin, convaincue des valeurs de la gauche. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la ligne politique actuelle, qui me semble plutôt floue.

Je saurai me souvenir (ainsi que mes 561 000 collègues contre l'Ordre infirmier), lors des prochaines élections électorales, si les promesses ont été tenues ou non.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.

Anne-Sophie (...)
IDE

PS) Merci à Mme Le Houerou de défendre les infirmiers !



Pour "La Vie Hospitalière" ce courriel d'une infirmière n'est pas sans intérêt il démontre  de toute évidence un certain malaise. Mais où sont passés les principes et valeurs de la démocratie ?

L'ANSM lance des appels à candidatures pour renouveler ses experts

l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) lance un appel à candidatures afin de renouveler la composition de ses groupes de travail, créés en 2012.
Les groupes de travail sont des instances d’expertises nommées pour trois années et consultées par l’ANSM, en cas de besoin, sur des points soulevés par l’évaluation interne préalable des dossiers,  (à noter qu'un expert peut être membre de plusieurs instances, dans la limite de deux mandats)...
 
L’ANSM recherche ainsi des experts externes – membres et ponctuels  – dans tous les domaines conditionnant l’évaluation initiale et le suivi des bénéfices et des risques des produits entrant dans son champ de compétences (médicaments, dispositifs médicaux, produits cosmétiques, biocides, produits de tatouages, produits sanguins labiles, etc.).
Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 2 décembre 2015 inclus .

Pour rappel : l’ANSM a lancé le 24 septembre 2015 un appel à candidatures pour renouveler la composition de ses 3 commissions consultatives. Elle a reportée la date de fin de dépôt de candidatures (qui était prévue  le 31 octobre 2015) au 15 novembre 2015 inclus.

Pour plus d'informations


mercredi 11 novembre 2015

Le CHSF va contre les syndicats et cède son ancien hôpital Louise-Michel pour 4,18 Millions d'euros

Après de longues années de discussions, le CH Sud-Francilien de Corbeil-Essonne (CHSF, Essonne) a réussi à sceller le devenir de son ancien site de Courcouronnes. L'ancien hôpital Louise-Michel va en effet être revendu pour 4,18 millions d'euros toutes taxes comprises (TTC) à la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne. Le conseil de surveillance a approuvé cette transaction le 23 octobre dernier. Et comme le souligne l'hôpital dans une note fournie au comité technique d'établissement (CTE) sept jours plus tôt — et dont Hospimedia a obtenu copie — , "une signature rapide de l'acte notarié permettra au CHSF de ne plus supporter la charge annuelle de 540 000 euros TTC pour le gardiennage et le maintien du site Louise-Michel, de valoriser son patrimoine et d'acquérir un apport de trésorerie". L'objectif des municipalités est d'y bâtir un écoquartier comprenant près de 850 logements. La tour de l'ancien hôpital doit notamment être conservée.

Mais le prix de la vente n'a pas vraiment reçu l'adhésion des syndicats du CH Sud-Francilien. Outre le fait qu'ils aient, à l'unanimité du CTE, voté contre la note qui leur a été présentée par la direction de l'hôpital, ils ont assorti cette prise de position d'un vœu. Ils réclament ainsi au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes "une compensation financière" pour pallier les frais engagés au titre de la maintenance et du gardiennage du site Louise-Michel. De plus, une deuxième compensation est demandée pour tenir compte de la différence entre le prix de vente initialement proposé en 2011 par France Domaine — et inscrit au plan de retour à l'équilibre budgétaire du CHSF — et le montant acté fin octobre. En effet, l'estimation effectuée en 2011 approchait les 8 Millions d'euros mais elle avait été jugée "irrecevable" par la communauté d'agglomération. D'où le nouveau chiffrage par France Domaine qui opère in fine une baisse de moitié du prix.
Enfin, là où le bât blesse pour les syndicats, c'est sur ce sentiment d'un président du conseil de surveillance à la fois "juge et partie" dans cette affaire, résume Sud Santé. Maire socialiste d'Évry, Francis Chouat est également président de la communauté d'agglomération. Une polémique jugée vaine par la municipalité, qui rappelle que le montant du prix de vente relève de France Domaine.

Article de Thomas Quéguiner

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Pour "La Vie Hospitalière" comment peut-il en être autrement,?...Tous les biens communs, le patrimoine hospitalier (etc) partent sous un prétexte ou un autre et avec une facilité déconcertante ( et des méthodes insidieuses ) vers des groupes privés, là où les gestionnaires des biens publics sont incapables de tirer des profits mais créent et alimentent des situations qui immanquablement font que les biens sont pratiquement versés dans le domaine des affairistes de tous poils qui eux  - comme c'est étrange...-  savent très bien tirer profits des  biens communautaires hospitaliers, entre autres...il y a comme un goût amer...
Et, puis mettre en avant que l'Hôpital Louise-Michel avait un coût de maintenance et de gardiennage annuel de l'ordre de 540 000 euros ceci pose encore bien des interrogations, à savoir notamment si ce n'était  pas encore une ou des société(e)s privées qui étai(en)t la dessous... l'argent du contribuable est bien malmené, il est grand temps de se pencher sur  certaines déviances...
Cet immeuble aurait pu devenir un centre social (chambres d'hôtel hospitalier, Maison de santé  intercommunale, crèche, chambres d'accueils temporaires pour nécessiteux etc etc) mais non, l'intérêt général n'est plus de mise dans ce monde où les intérêts privés deviennent de plus en plus pesant dans notre société, dite société qui prend l'eau de toutes parts...et là ce n'est pas le "réchauffement climatique" qui est à craindre le plus mais le réchauffement des esprits,  dans le temps,  excédés par les abus de toutes sortes, qui font que les citoyens et citoyennes sont de plus en plus spoliés, manipulés,  exploités...et le pire est à venir...
On a vu que le CHSF a été plombé par les PPP, aujourd'hui c'est l'Hôpital Louise-Michel qui fait les frais de cette politique qui est loin d'enrichir le patrimoine hospitalier, notre patrimoine commun à tous, proie facile des groupes financiers, une honte pour la France ! 
Une politique de M.... !
LR

Nota bene: Le 13 décembre 2014, Manuel Valls, (ancien député de l'Essonne, qui a été Président du Directoire du CHSF, pour rappel)  a en tant que Premier ministre inauguré un EHPAD - de 72 lits -  en présence du maire et de nombreux élus locaux, à Courcouronnes, dit EHPAD qui a pris  le nom de Louise Michel en référence à l' ancien hôpital. Ceci fait penser à la Fondation Abel-Leblanc (1) à Coulommiers (Seine-et-Marne) qui a été vendue à un Office notarial, une société financière...et dont l'Hôpital du centre ville a pris le nom d'Abel Leblanc...
Ceci écrit ces 72 lits d'EHPAD auraient très bien  pu être installés au sein de l'Hôpital Louise-Michel...que d'économies auraient été réalisées...

1) Dont les biens sont légalement inaliénables !...



 
Les derniers jours de vie, en  octobre 2011,  de l'Hôpital Louise-Michel.

mardi 10 novembre 2015

Marche mondiale pour le climat : Appel intersyndical

 
Le dimanche 29 novembre, une « Marche mondiale pour le climat » aura lieu à Paris et dans de nombreuses villes du monde. Des millions de citoyens marcheront pour exiger de leurs gouvernants un accord ambitieux pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Les organisations syndicales signataires de cet appel participeront à la « Marche mondiale pour le climat », organisée par la Coalition Climat 21 et soutenue par la Confédération Syndicale Internationale (CSI) parce que la lutte contre les changements climatiques est pleinement une question syndicale :
-       Trop de travailleurs de par le monde sont menacés dans leurs conditions de vie et perdent leur emploi à cause de la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes ou sont menacés de le perdre en raison de la nécessaire transition énergétique et de l'abandon des énergies fossiles ;
-       Cette transition technologique et l'ensemble des changements apportés à nos modèles de transport, de construction, de processus de fabrication peuvent-être moteur de création d’emplois ;
-       La transition vers un modèle de développement différent basé sur la justice sociale doit se faire avec les travailleurs et pas contre eux.

Cette marche se tiendra à la veille de l’ouverture de la 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) hébergée au Bourget du 30  novembre au 11 décembre, et qui est déjà annoncé comme le plus grand événement diplomatique que la France ait accueilli. Le mouvement syndical veut dans cette perspective, rappeler aux gouvernements des 195 Etats présents à Paris, que face à l’urgence climatique, il faut agir avec ambition et détermination.

Or, la dernière session des négociations dites « techniques » qui se sont déroulées du 19 au 23 octobre à Bonn, ont montré que nous étions encore loin d’un accord qui puisse protéger les populations du chaos climatique.

Les organisations syndicales exigent avec la CSI que les besoins des travailleurs et des travailleuses soient pris en compte, et que les Etats s’engagent dans l’accord de Paris sur une « Transition Juste » créatrice d’emplois de qualité, où la formation aura toute sa place. Or, à ce jour cette revendication essentielle est encore en suspens dans le projet de texte.
Dans de  nombreuses grandes villes du monde, dimanche 29 novembre, des millions de citoyens se mobiliseront pour rappeler aux chefs d’Etats et de gouvernements que la question climatique est universelle  et urgente.

Les organisations syndicales signataires appellent leurs militants, adhérents et sympathisants à rejoindre massivement cette Marche citoyenne pour le Climat, qui sera organisée à Paris et dans de nombreuses villes en France.

Cette marche s’inscrit dans les initiatives de mobilisation de la Coalition Climat 21 qui regroupe plus de 130 organisations (ONG environnementales, d’aide internationale, syndicats, associations du mouvement social, etc…). L’objectif de la Coalition est de poursuivre au-delà de la COP 21, les mobilisations pour la justice sociale et écologique. Toutes les initiatives de la Coalition sont à retrouver sur le site :  

Rendez-vous à Paris : Dimanche 29 novembre 2015, à 12 heures Place de la République

jeudi 5 novembre 2015

La réforme du Code du Travail et ses conséquences

Une nouvelle étape de la réforme du marché du travail s'est ouverte mercredi 4 novembre... 

Une étape importante,  emblématique même, selon le Premier ministre, puisqu'il s'agit "de construire le code du travail du 21ème siècle" .
Les orientations de cette réforme (encore une de plus)  ont été présentées  lors d'une conférence de presse à Matignon, hier.

"Tout le monde s’accorde à dire que notre droit du travail est devenu illisible. Tellement illisible et confus que les petites entreprises n’en maîtrisent pas les règles et que les salariés ignorent bien souvent leurs droits", a dit Manuel Valls, lors de cette conférence de presse, en présence de la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Myriam El Khomri. Le Premier ministre a présenté les orientations de la réforme du code du travail, dont l'ambition est double :

    •    permettre aux entreprises d'être mieux à même de s’adapter à leur environnement, d'être plus compétitives, et donc de créer plus de richesse et plus d’emplois ;
    •    mieux protéger les salariés, en leur offrant des garanties plus adaptées aux évolutions de notre économie.

 


Mais, qu'en penser ?

Les réformes s'ajoutent aux réformes, que ce soit d'un côté ou d'un autre on parle de simplifier nos rapports alors que tout devient de plus en plus complexe...
Effectivement le Code du Travail pourrait paraître pour certains "illisible", mais il est écrit en français dans le jargon du droit et il faut laisser à ceux qui défendent les salariés le soin de le décrypter si ce dernier apparaît indigeste...à ceux surtout qui voient en ce Code bien des contraintes.
Nous allons vers encore une réforme qui ne sent rien de bon, il est vrai qu'aux USA il n'y a pas de Code du Travail et comme les élus (qui  ont voté bien des textes aujourd'hui considéré comme illisibles...) il faut se poser bien des questions sur les vrais raisons de ce que nous appelons une tentative déguisée de casse du Code du travail.
Après avoir au travers d'une loi dite du dialogue social qui en fait a un caractère discriminatoire évident , ceci écrit en passant, concernant les règles dites de la représentativité... après différentes orientations insidieuses nous en arrivons à la "nécessité" pour le gouvernement de revoir le Code du Travail...
Comme ci,  ce dernier devait être modifié, simplifié, en fait mis à part que les hommes de loi passent dans ces décisions pour des ignares qui ne savent pas lire les textes du Code du Travail, mis à part ceci, tout va très bien...en ce qui concerne le fait que l'on prend de plus en plus les gens pour des imbéciles, et les travailleurs pour les "esclaves des temps modernes"...
Avec les méthodes de travail actuelles  empruntées des "manageurs" des USA, il est vrai qu'il faut revoir le Code du Travail devenu presque inutile dans un monde où les exploiteurs ne s'embarrassent pas de règles...où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir dit-on...
On voit  ne serait-ce que dans le monde de la santé, dans les hôpitaux particulièrement combien les réformes ont été négatives pour les personnels qui se retrouvent avec des conditions inadmissibles de travail, des plannings chargés, où il faut courir sans même prendre le temps de s'intéresser aux patients devenus clients de passage...et plus le temps passe et plus le passage est court...il faut aussi de ce côté réformer et encore réformer, et les prétextes ne manquent pas.
Pour des économies qui n'ont pas lieu d'être le gouvernement envisage la suppression de 22'000 postes, ce n'est pas ainsi que le chômage baissera, mais l'économie des moyens autorise d'autres horizons...
On se demande si parfois on est dans la réalité ?
On se demande où nous allons ?
Si gouverner c'est prévoir, il serait temps de prévoir effectivement l'avenir qui risque de devenir bien sombre pour des millions de français et de françaises dans les années à venir, combien déjà ne peuvent plus avoir accès aux soins corrextement ? Le droit à la santé semble lui aussi avoir été réformé...
Ras le bol de toutes ces réformes, il serait temps de respecter les droits des salariés et non d'influer vers une simplification de ceux-ci, il serait temps de libérer des emplois en ramenant le droit à la retraite à 60 ans et d'aller vers la semaine de 30 heures comme la Suède (2) par exemple...


1) La France compte 10 % de chômeurs, ce poucentage risque de s'aggraver si aucune mesure visant à libérer des emplois n'est prise. La réforme du Code du Travail ne sera pas un moyen de créer des emplois loin de là, car prévoir une  certaine flexibilité des emplois et légaliser des pratiques aujourd'hui illégales concernant notamment certains licenciements des personnels c'est ouvrir la porte à un accroissement des chômeurs, pourquoi ne pas  employer les travailleurs à la journée ? Ridicule, complètement ridicule !

2) En Suède on teste la semaine de 30 heures payée 40 !
..."Dans son entreprise, on alterne une semaine le matin de six heures à midi et une semaine l'après-midi de midi à 18 heures. Et ça marche, le garage se porte très bien. Selon Magnus Wikstrom, la clé de la réussite c'est la productivité. Le patron confirme, réduire le temps de travail lui a permis d'augmenter sa production sans acheter de nouvelles machines, car maintenant les deux équipes se succèdent dans l'atelier. Ainsi, l'entreprise est ouverte douze heures par jour, au lieu de huit." (Pour plus d'information)

Mais comme  en France certains remettent en cause la semaine de 35 heures on est pas près de s'orienter vers la semaine de 30 heures... attendons, toutefois, le rapport de Robert Badinter  pour se donner une idée de cette réforme du Code du Travail qui sera réalisée aux petits oignons...

mercredi 4 novembre 2015

Journée mondiale de l’AVC : "Le vrai danger ne prévient pas toujours..."

À l'occasion de la Journée Mondiale contre l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), la Fédération Nationale France AVC, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) et la Fondation Cœur et Artères, en partenariat avec Bayer HealthCare, lancent une campagne d’information sur l’AVC « Le vrai danger ne prévient pas toujours». Chaque année, en France, près de 130'000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC.
Cette campagne a pour objectif de sensibiliser le grand public sur le caractère imprévisible et soudain de l’AVC, ainsi que sur le risque de récidive. En France, un AVC survient toutes les 4 minutes et risque de se reproduire chez 30 à 40% des patients dans les 5 ans suivant le premier AVC." D’après une étude réalisée en 2013, 1 Français sur 2 ne connaît pas les signes de l’AVC et 30% ignorent l’urgence de prévenir les secours en appelant le 15. C’est dramatique ! D’où l’importance de communiquer encore et toujours sur les facteurs de risque, les signes d’alerte de l’AVC et sur l’importance de composer le 15 pour que cela devienne un automatisme ", explique Françoise Benon, Présidente nationale de la Fédération France AVC.
"Le grand public, notamment les personnes âgées, ne connaît pas bien l’AVC et ne perçoit pas son côté imprévisible. Pourtant, 1/3 des personnes victimes d’un AVC va avoir des séquelles, ce qui n’est pas négligeable. Auparavant, les médecins parlaient d’attaque cérébrale plutôt que d’accident vasculaire cérébral : cet intitulé montrait bien la brutalité et la soudaineté d’installation des symptômes ", explique le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux, Unité Neuro-Vasculaire.

Dès l’apparition d’un des principaux symptômes de l’AVC, il est urgent d’agir. " Une déviation de la bouche ou du visage, une faiblesse du bras ou de la jambe, des difficultés pour s’exprimer, il faut immédiatement appeler le 15 pour déclencher les secours qui vont adresser le patient dans un établissement de santé où il pourra être pris en charge rapidement. Des traitements existent pour essayer de déboucher l’artère du cerveau mais avec des délais de mise en route très courts, 6 heures au maximum ", prévient le Dr Rouanet.
Un risque de récidive trois fois plus élevé dans les 5 ans suivant le 1er AVC
 " Les patients qui récidivent sont ceux dont les artères sont déjà très abimées et ceux qui ne prennent pas les médicaments que le médecin leur donne après le 1er AVC. Ces médicaments servent à contrôler les facteurs de risque et ainsi éviter la récidive. Mais souvent, nous, médecins, n’expliquons pas clairement aux patients pourquoi nous leur imposons de prendre régulièrement des médicaments et qu’il va falloir les prendre toute la vie. Malheureusement, certaines personnes arrêtent le traitement dès qu’elles se sentent mieux et là, une nouvelle attaque peut survenir ", explique-t-il.




La nouvelle campagne grand public, « Le vrai danger ne prévient pas toujours », se décline sous la forme d’une affiche chez les professionnels de santé, d’une plaquette informative téléchargeable gratuitement sur le site avcvitele15 et d’une vidéo diffusée sur ce même site et sur la chaine YouTube Bayer HealthCare France.

mardi 3 novembre 2015

En 1983 était publiée la première description du virus du sida



C'est le 20 mai 1983 que la revue Science publie pour la première fois une description du virus responsable du sida (VIH). Plus de trente ans après son identification, il n'existe toujours aucun vaccin contre cette terrifiante infection responsable de 28 millions de morts à l'échelle de toute la planète


« Aujourd’hui, le sida est encore une maladie qu'on cache, parce qu'elle stigmatise votre mode de vie », raconte ce malade.
Tout commence en 1982 en France. C’est le médecin Willy Rozenbaum, aujourd’hui professeur de maladies infectieuses exerçant à l’hôpital Saint-Louis, qui contacte les chercheurs de l’Institut Pasteur, le Pr Luc Montagnier, à l’époque chef de l’unité d’oncologie virale, ainsi que son directeur de laboratoire, Jean-Claude Chermann et son assistante, Françoise Barré-Sinoussi.
Le travail conjoint de ces chercheurs français aboutit le 4 février 1983 à 17 h 45 sur une paillasse (un plan de travail dont le revêtement est facilement nettoyable) de l’Institut Pasteur. « Cette découverte est clairement celle d’une équipe dont je faisais partie, constituée des gens de l’Institut Pasteur mais aussi de médecins, d’épidémiologistes, d’immunologistes faisant partie du groupe français d’étude sur le sida que j’avais contribué à créer quelques mois auparavant, se souvient le Pr Willy Rozenbaum. C’est la confrontation des idées, des éclairages de chacun qui a permis d’aboutir sans doute à cette découverte, qui s’est faite certes dans les locaux de Pasteur, mais qui a été le fruit de visions et d’hypothèses émises au sein du groupe. »

Prix Nobel

En 2008, deux chercheurs sont récompensés par le Nobel de Médecine : Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi. Trente années de combat, de recherche, de doutes pour ces scientifiques qui ont vécu toutes les étapes de cette épidémie hors du commun, du jour où Willy Rozenbaum vient à la rencontre de l’équipe de l'Institut Pasteur. « Moi je ne savais pas ce qu’était cette maladie du sida avant qu’il en parle en décembre 82… raconte Françoise Barré-Sinoussi. Quels étaient les symptômes, comment elle évoluait ».
« Pour moi, continue Mme Barré-Sinoussi, c’était intéressant, ce premier contact et en fonction de ce qu’il pouvait nous dire, de réfléchir à la meilleure façon de trouver l’agent responsable. Et c’est vrai, écouter Rozembaun, pour nous chercheurs, que ce soit Montagnier, Chermann… quand il nous disait "mes patients ont des ganglions généralisés", la première chose qu’on se dit c’est que c’est une réaction immunitaire contre l’agent infectieux donc il doit bien être là quelque part dans le ganglion ».
« On va donc, poursuit encore l'assistante de Jean-Claude Chermann, le chercher dans la culture, tous les deux ou trois jours maximum, afin de tenter de détecter l’enzyme assez spécifique de cette famille de virus que sont les rétrovirus. C’est vrai qu’auparavant, nous avions travaillé avec Jean-Claude sur un rétrovirus de souris qui avait tendance aussi à faire mourir les cellules… et là, nous sous sommes regardés en se disant : hou là… c’est le virus qui fait mourir les cellules ! Et la naïveté du départ nous a fait dire : eh bien voila, le virus se multiplie et dès qu’il se multiplie, les T4 meurent. On a tout compris de la maladie. Nous étions bien loin de la réalité ».

En 2013, toujours la maladie

L'expérience acquise grâce à la mobilisation, aux progrès de la connaissance scientifique et au développement de traitements plus efficaces, a radicalement changé les capacités de réponse face à l'épidémie.
« Il faut être persuadé, qu’au stade des découvertes d’aujourd’hui, ce que l’on a en termes de découvertes scientifiques devrait nous permettre d’avoir un impact extrêmement important sur l’épidémie, la voir diminuer même, si on arrive à dépister et à traiter tous les gens qui en ont besoin, nous rappelle le Pr Willy Rozenbaum. Le traitement permet de diminuer le risque de transmission. Ce simple fait permettrait d’avoir un contrôle sur l’épidémie. Donc il n’y a pas besoin de découverte scientifique supplémentaire pour en bénéficier collectivement. On a déjà les moyens d’intervenir et ces moyens dépendent de l’investissement politique, de l’investissement social, de la lutte contre la discrimination qui ne sont pas des éléments scientifiques, mais des éléments sociétaux ».

Meilleure espérance de vie

Trente ans de recherche pour des applications en santé publique offrent donc aujourd’hui les moyens de soigner efficacement les personnes atteintes. L'espérance de vie d'une personne dont l'infection est diagnostiquée tôt, et qui bénéficie d'un accès précoce à une prise en charge médicale optimale rejoint aujourd'hui l'espérance de vie de la population générale non infectée.
Cependant, l'impact psychologique de cette maladie reste considérable. « Aujourd’hui, le sida, nous confie cette personne contaminée, est encore une maladie qu'on cache, parce qu'elle stigmatise votre mode de vie, même si vous êtes chef d'entreprise, marié avec des enfants et que vous n'avez jamais touché a la drogue... La route vers la guérison est bien plus courte que celle pour faire évoluer les mentalités des gens ».
Un symposium international de trois jours autour du sida s'est ouvert le 21 mai 2013 à l’Institut Pasteur.
Article de Michèle Diaz -


Source : savoirs.rfi.fr
Pour plus d'informations 








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URGENT : Cholestérol et statines, la pétition


Je suis le Dr Michel de Lorgeril, du CNRS de Grenoble. Une de mes spécialités de chercheur est la cardiologie, le cholestérol et les médicaments contre le cholestérol.
Ma conclusion, après trois décennies de travail sur le sujet, est que l'affaire du cholestérol et des médicaments anticholestérol est un épouvantable scandale sanitaire bien pire que l’affaire du MEDIATOR !
C'est pourquoi j'en appelle à la population :
Quand vous aurez entendu ce qui suit, je pense que vous conviendrez qu'il est urgent que les autorités de santé réunissent enfin un comité d'experts vraiment indépendants de l'industrie pharmaceutique pour réexaminer les données scientifiques existantes objectivement, et revoir les recommandations officielles sur le cholestérol.
Notre but est, au minimum, que vous ne vous fassiez plus prescrire des médicaments qui pourraient gravement nuire à votre santé.
C'est pourquoi je vous demande d'appuyer la pétition que nous organisons auprès de l'Assurance maladie et de l'Agence nationale du médicament (ANSM), et de faire participer toutes les personnes de votre entourage.
Car non seulement les « statines », médicaments contre le cholestérol, ne sont pas efficaces pour réduire la mortalité cardiovasculaire, mais surtout ces médicaments sont toxiques.
Il n'y a plus de doute aujourd'hui. Les plus récentes études scientifiques indiquent que les médicaments anticholestérol pourraient [1] :
    •    Augmenter le risque d'hémorragie cérébrale : ce sont les résultats de plusieurs études depuis le milieu des années 2000. Avoir un cholestérol bas (ou abaissé par un médicament) augmente le risque d’AVC (accident vasculaire cérébral) hémorragique, un accident dramatique qui peut vous laisser hémiplégique (paralysé) et vous tuer
    •    Augmenter le risque de cancers : de nombreuses études ont montré qu’avoir un cholestérol bas augmentait le risque de cancers. De plus, des essais cliniques avec des médicaments ont montré une augmentation des cancers chez ceux qui recevaient une statine par rapport à ceux qui recevaient le placebo, en particulier de cancer du sein
    •    Augmenter le risque de déclin cognitif lié à l’âge, autrement dit devenir gâteux plus vite, voire dément (Alzheimer)
    •    Augmenter le risque de diabète : jusqu’à 70 % d’augmentation du risque après la ménopause. En l’absence de diabète, les statines augmentent les syndromes de résistance à l’insuline, appelés aussi prédiabète
    •    Augmenter le risque de devenir aveugle
    •    Augmenter le risque de troubles de la sexualité pour les deux sexes, et notamment une impuissance plus fréquente chez les hommes
    •    Augmenter le risque de problèmes rénaux de façon proportionnelle aux doses de statines
    •    Augmenter les risques de problèmes musculaires, tendineux et ligamentaires ; les experts parlent de plus de 50 % de réduction de la capacité d’exercice
    •    Augmenter le risque de pathologies articulaires inflammatoires
Alors si vous prenez vous-même des médicaments contre le cholestérol, ou si c'est le cas d'un de vos proches, signez de toute urgence notre pétition en cliquant ici pour demander aux autorités de réunir des experts vraiment indépendants pour réexaminer les autorisations de ces médicaments.
Ce que je vous dis est très sérieux :
Depuis des années, je me consacre à la recherche sur le cœur et la prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers.
Avec d’autres experts dans de nombreux pays, nous considérons que les firmes pharmaceutiques ont dangereusement minimisé les risques d'effets secondaires nocifs dûs aux médicaments contre le cholestérol, et que tout est fait aujourd’hui pour masquer la réalité de cette toxicité.
Mais le problème est que ces informations vitales pour les malades sont aujourd'hui occultées dans la presse médicale et ignorées par les autorités françaises.
Mon but n'est pas de vous faire arrêter vos médicaments ; cela doit être discuté avec votre médecin.
Mon but est d'obtenir en urgence un comité d'experts indépendants des industriels et groupes de pression afin de réexaminer les recommandations concernant le cholestérol et les médicaments contre le cholestérol.

C'est pourquoi je vous demande de signer la pétition (grâce au lien au bas de ce message) adressée à la Caisse nationale d'assurance maladie et à l'ANSM (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Il y a vraiment urgence !
Car au bas mot près de 7 millions de personnes en France sont aujourd’hui traitées avec ces médicaments contre la logique scientifique et médicale. Comment la profession médicale peut-elle faire une telle erreur sur le cholestérol et les médicaments anticholestérol ?
La première raison est l’influence de l’industrie du médicament : les statines qui sont le principal médicament contre le cholestérol constituent un des tout premiers marchés du monde, loin devant les antibiotiques, les antidépresseurs et la plupart des antihypertenseurs et des chimiothérapies anticancéreuses. Ces 20 dernières années, ce marché a rapporté 300 milliards de dollars aux firmes pharmaceutiques. Des intérêts financiers gigantesques sont donc en jeu et certains sont prêts à tout pour occulter la vérité, y compris faire paraître de nombreuses études biaisées, invoquant faussement une efficacité des médicaments anticholestérol. Ces erreurs et ces manipulations, je les ai dénoncées dans mes livres et mes publications scientifiques et personne à ce jour n’est venu me contredire, me montrer où je me trompais.
La deuxième explication est qu’il est très courant en médecine que de graves erreurs dominent toute la profession sur de très longues périodes.
Il a fallu des décennies pour qu’on reconnaisse que le tabac était la cause de 95 % des cancers du poumon ; plusieurs décennies pour interdire l’amiante, dont de nombreux médecins, liés à l’industrie, niaient les dangers ; 35 ans pour sortir le Médiator du marché.
L'erreur des médicaments contre le cholestérol n'est qu'un cas de plus, sauf qu'il concerne cette fois des dizaines de millions de personnes à l'échelle mondiale !!
Du côté des études scientifiques, il faut bien comprendre qu’aucun lien n’a jamais été démontré entre la mortalité coronarienne et le taux de cholestérol.
Le 12 novembre 2004, il y a maintenant 10 ans, une grande étude est parue dans le British Medical Journal qui montre que les prescriptions de statines ont été multipliées par 7 entre 1996 et 2002 au Royaume-Uni, sans entraîner la moindre diminution du nombre d'admissions en hôpital pour un infarctus du myocarde.
Le 14 janvier 2008, la publication des résultats de l'essai Enhance sur deux molécules prescrites à des millions de patients pour faire baisser le cholestérol (la simvastatine et l'ézétimibe) a montré une totale inefficacité pour empêcher les lésions d’athérosclérose.
Ces médicaments n'ont eu aucun effet protecteur sur les artères. Cet essai ayant été conduit chez des personnes porteuses d’une hypercholestérolémie familiale (celles qui devraient profiter le plus des médicaments anticholestérol), les investigateurs et le sponsor ont essayé de cacher les résultats négatifs de cet essai, démontrant clairement que l’existence de conflits d’intérêt pouvait induire des comportements aberrants de la part des industriels et aussi des investigateurs (médecins et scientifiques) travaillant pour les industriels.
Ce n'est pas nouveau : depuis que le cholestérol a été découvert, les scientifiques sérieux affirment qu'il ne provoque pas les maladies cardiaques.
Selon les données de la grande étude sur le cholestérol, dite de Framingham, il n’y a pas de relation nette entre le cholestérol et le risque d’infarctus chez les personnes de plus de 50 ans et chez les femmes. Pour les personnes qui ont déjà fait un accident cardiaque, on parle dans ce cas de prévention secondaire, trois essais sérieux ont été réalisés pour diminuer drastiquement les graisses saturées d’origine animale, remplacées par les graisses végétales, et ainsi faire baisser le cholestérol.
C’est l’étude d’Oslo qui n’a montré aucune différence significative entre les groupes ; l’étude de Londres qui a montré une mortalité cardiaque identique dans les deux groupes, avec ou sans régime sans cholestérol. Et enfin l’étude de Sydney qui a montré une forte augmentation de la mortalité dans le groupe qui suivait le régime anticholestérol. Ces études et d’autres sont décrites dans mes livres écrits en langue française.
Mais la vraie catastrophe sanitaire a commencé lorsqu'on a voulu faire baisser artificiellement le cholestérol chez les patients avec des médicaments (fibrates, puis statines).
Mais malgré cette incroyable accumulation de preuves (sans doute n’y a-t-il aucun autre domaine médical où le scandale soit aussi visible et énorme que dans l’affaire des médicaments contre le cholestérol), des millions de patients continuent de se voir prescrire ces médicaments inutiles et toxiques.
L’industrie pharmaceutique et les médecins qui lui sont liés ont tout fait et continuent à tout faire pour empêcher que la vérité n’éclate au grand jour. Plus important encore si la profession médicale dans son ensemble reconnaissait soudain les faits, imaginez le nombre de procès qui risqueraient d’être déclenchés !
Le moment est venu de faire tomber les masques !
En nous y mettant tous ensemble, nous pouvons forcer les autorités de santé à agir enfin sur ce sujet.
C’est pourquoi je vous demande de signer notre grande pétition
Si nous ne faisons rien, le système actuel, avec toute sa corruption, peut encore tenir des décennies.
Des millions de patients, dont vous-même ou des personnes qui vous entourent, continueront à être dans la plus grande incertitude.
N'osant pas s'opposer aux consignes de leur médecin ni aux protocoles officiels, ils continueront à prendre des médicaments qui, potentiellement, les empoisonnent. Tout en sachant au fond d'eux-mêmes qu'ils se trompent !
Ne laissez pas perdurer cette situation INSUPPORTABLE
REBELLEZ-VOUS et exigez des autorités sanitaires qu'elles revoient leurs consignes sur la seule base des travaux scientifiques indépendants (ils ne manquent pas !) concernant le cholestérol.
En agissant tous ensemble, nous pouvons aujourd'hui mettre des coups de boutoir dans le système et faire jaillir la vérité pour tous. Nous sauverons des vies.
J'appelle tous mes confrères médecins responsables, exerçant leur métier avec conscience et dans le respect du serment d'Hippocrate, à relire de toute urgence la littérature médicale au sujet du cholestérol, à revoir leurs prescriptions concernant les statines et autres médicaments contre le cholestérol, et à signer eux aussi notre grande pétition.
Je rappelle surtout que de nombreuses études, largement ignorées de la presse médicale et de la grande presse, ont montré que les méthodes naturelles (l’adoption d’un mode de vie protecteur) permettent de réduire de façon drastique le risque de maladies cardiaques.
Continuer de les cacher au public est plus qu'un scandale, c'est un crime.
Ce n'est pas le cholestérol qui provoque l'infarctus et l'AVC. C'est la mauvaise alimentation, la sédentarité, le mode de vie délétère, le tabac, la pollution atmosphérique qui donnent de l'hypertension, du diabète et de l'athérosclérose.
Si j'ai choisi de consacrer ma vie à la médecine, c'est pour le bien des patients. Ma conscience m'oblige aujourd'hui à parler tout haut pour dire la vérité sur les mensonges et la propagande tournant autour du cholestérol.
Ne soyez pas victime vous aussi de cette odieuse manipulation. Défendez-vous et défendez vos proches.
Transférez ce message le plus largement possible autour de vous.
Bien à vous,
Dr Michel de Lorgeril

[1] Toutes les références scientifiques sont détaillées dans L'horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, Thierry Souccar Editions, 2015