"La Vie Hospitalière"

vendredi 31 mai 2013

La loi portant réforme de la biologie médicale est publiée au JO...






On peut lire dans le Journal officiel de ce jour :

 "L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 1er
L’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale est ratifiée.
Article 2
L’article L. 6222-6 du code de la santé publique est ainsi rédigé :
« Art. L. 6222-6. ! Sur chacun des sites, un biologiste du laboratoire doit être en mesure de répondre aux besoins du site et, le cas échéant, d’intervenir dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des patients. Pour assurer le respect de cette obligation, le laboratoire doit comporter un nombre de biologistes au moins égal au nombre de sites qu’il a créés. Le biologiste assumant la responsabilité du site doit être identifiable à tout moment. »

Vous pouvez consulter directement l'intégralité du texte de loi sur le site des Journaux Officiels.


Concernant la biologie médicale : un dossier a été ouvert par "La Vie Hospitalière" concernant cette réforme qui est loin de faire l'unanimité, mais... il ne faut pas se pencher que sur certains aspects de la biologie médicale d'autres secteurs méritent toute l'attention de nos parlementaires et autres...



(à suivre)


1) Loi n° 2013-442 du 3 mai 213 publié dans le Journal Officiel du 31 mai 2013.

Première WEB TV de la communauté infirmière le 5 juin

La FNI  lance la première web télévision de la communauté infirmière française

Thème de l'émission :

Les nouvelles obligations de formation pour les professionnels de santé : 
Le DPC, pour qui, pourquoi, comment ? (1)

Emission présentée et animée par Brigitte Fanny Cohen
Intervenants :
Monique Weber,
      Directrice de l'organisme de Gestion du Développement Professionnel Continu
Philippe Tisserand,
      Président de la fédération Nationale des Infirmiers
Marc Nagels,
      Consultant Enseignant Chercheur en sciences de l'éducation
Virginie Lanlo,
    Consultante en formation e-learning et ex-chargée de la communication à la Haute Autorité de santé.

Premier contact WEB TV le 5 juin à 14h30 sur le site de la Fédération Nationale des Infirmiers


"La Vie Hospitalière" vous conseille de lire les posts de la Fédération Nationale des Infirmiers, ils permettent de se rendre compte des difficultés nombreuses pour la profession dans le cadre des nouvelles orientations engagées par l'ARS et concernant notamment le maillage territorial des maisons de  Santé,   la généralisation des Nouveaux Modes de Rémunération (NMR), présentés comme le seul moyen de stimuler les professionnels à collaborer ensemble...pour la FNI : "L’application de ces NMR va progressivement exclure de certaines prises en charge, de certains soins tous les professionnels qui ne seront pas dans le modèle de fonctionnement des maisons de santé pluridisciplinaires, à commencer par l’éducation thérapeutique. "

En ce qui concerne les concertations départementales organisées par les ARS sur le « Pacte Territoire Santé », la FNI publie un énoncé de position destinée en priorité aux infirmières libérales. 
La FNI a en effet un devoir d’information et refuse l’intox actuellement orchestrée autour du « Pacte Territoire Santé ».

Les "concertations au niveau départemental"  interrogent aussi "La Vie Hospitalière" qui se rend compte que de plus en plus on laisse penser qu'il y a une certaine transparence, en fait les décisions prises ne représentent pas dans la réalité ce que pourraient être les justes conclusions attendues d'une réelle concertation avec tous les acteurs, il n'y a pas toujours cette prise en considération des avis que pourraient donner bien des professionnels de santé pourtant tous concernés!

Mais nous en reparlerons, car la "transparence", la "démocratie sanitaire" ( etc ) ce sont de jolis mots quant à la suite on voit  comment nous sommes manipulés, voire roulés dans la farine, et,  plus le temps passe  et plus de sérieux comptes seront à rendre aux citoyens et citoyennes, aux usagers (nous sommes tous des usagers potentiels), aux professionnels de la Santé... qui sont de plus en plus  taxés, spoliés, abusés, trompés! ...

N'ayons pas peur des mots, de ces mots là qui eux au moins sont bien concrets.


1)  Depuis 2012 la formation continue est une obligation pour tous les professionnels de santé.
Le  Développement Professionnel Continu (DPC) concerne bien évidemment tous les paramédicaux.

mardi 28 mai 2013

Manifestons à Paris le 15 juin, la Santé n'est pas une marchandise!


Selon une étude publiée lundi par un observatoire citoyen indépendant, plus de six mois après la signature d’un accord visant à limiter certaines dérives, on ne peut que constater que les dépassements d’honoraires en médecine libérale sont en augmentation, si c'est pas se moquer des citoyens, c'est quoi?.

Pourtant le gouvernement prétendait il y peu encore les observer, les contenir...?

L’accord conclu le 23 octobre 2012 entre l’Assurance maladie, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé prévoyait notamment la création d’un observatoire sur les pratiques tarifaires qui n’a pour l’heure pas encore été mis en place.

Pour pallier ce manque, le magazine " 60 millions de consommateurs", le "Collectif interassociatif sur la santé"  (CISS), et "Santéclair" ont créé lundi un observatoire citoyen et indépendant des "restes à charge en santé".

Selon sa première étude, les français ont versé l’an dernier 40 milliards d’euros aux professionnels de santé libéraux (médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes, infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes). "Sur ces 40 milliards d’euros, 27 milliards sont remboursés par l’Assurance maladie et 13 milliards restent à la charge du patient ou de son assurance complémentaire", note l’observatoire. "Sur ce total, plus de 7 milliards d’euros sont imputables aux seuls dépassements d’honoraires."

 Les dépassements des spécialistes de secteur 2, autorisés à facturer des dépassements d’honoraires, ont augmenté de 9 % entre 2010 et 2012 pour atteindre 2,1 milliards d’euros.
Les dépassements d’honoraires sont les plus élevés en région parisienne, en région Rhône-Alpes et dans les Alpes-Maritimes. "Dans certains départements ou certaines villes, il est même quasi impossible de faire appel à un chirurgien ou un ophtalmologiste en secteur 1" qui appliquent les tarifs de la sécurité sociale, souligne l’Observatoire.

Une  manifestation nationale aura lieu à Paris le 15 juin 2013, de la Place de la Bastille à  la Place de la Nation, pour exiger le retour aux principes fondateurs de la Sécurité sociale, le droit à la santé pour tous, bafoué par les politiques qui ont de près ou de loin toujours de petits intérêts (selon "La Vie Hospitalière") qui vont de plus en plus contre l'intérêt général de tous les citoyens.

Il n'y a pas un jour où de "nouvelles mesures" (qui vont toutes dans le même sens) aggravent les possibilités d'accès aux soins des français, on a encore un dernier exemple avec des médicaments qui pourraient ne plus être remboursés par la Sécurité Sociale, pour "La Vie Hospitalière" il est temps de prendre son avenir et devenir en mains.

 Il est évident que  la plupart  des hommes politiques actuels sont dans l'incapacité de représenter les intérêts des citoyens, ils sont tous de la même école et c'est bien là le pire...




jeudi 23 mai 2013

Souffrance au travail : la nécessaire formation de l'encadrement...


Comment et  pourquoi les techniques managériales de mutation organisationnelle permanente, de réingénierie, d’empowerment et de rémunération variable ont conduit les hommes vers de plus en plus de souffrance dans leur travail.

Alors que faire en ces temps du triomphe de l’individualisme ?

Etant donné qu’on ne peut pas revenir en arrière, à moins d'une révolution profonde et durable, il est urgent de reconstruire l’entreprise. Non pas par nostalgie du passé mais parce que l’on tient là l’unique façon de réussir l’avenir.

Il s’agit, pour l’essentiel : de systématiser vraiment l’accompagnement des changements;  d’instaurer un délai minimum de stabilité après chaque changement de poste et de prévoir une étude d’impact social avant toute restructuration significative.

Parallèlement à ces trois mesures structurelles, il est plus que temps de donner enfin à la maîtrise et aux cadres non seulement une réelle et suffisante marge de manœuvre mais aussi une formation sérieuse, complète et concrète, d’abord aux problématiques de la santé et du bien-être au travail, ensuite aux dix techniques qui fondent (depuis presque toujours) le management efficace d’une équipe au travail.


La conduite des hommes dans une période de mutations, c’est précisément ce que propose l’étude intitulée "Encadrer une équipe", d'Alain Astouric   ( Chronique Sociale) .

mardi 21 mai 2013

Le nouveau Musée de la Croix-Rouge à Genève a eu un succès incontestable durant ses trois journées de portes ouvertes

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a inaugurée vendredi  le nouveau musée international.

 Lors de son allocution, elle a formulé le souhait que le musée soit "un symbole de l’engagement humanitaire et de la solidarité mondiale" et qu’il incarne "une Suisse ouverte et généreuse, qui assume sa responsabilité sur la scène internationale".

"L'Aventure humanitaire", la nouvelle exposition permanente du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, a attiré plus de 12.000 visiteurs pour ses trois journées de portes ouvertes.

Fermé ces deux dernières années, le Musée a fait l'objet d'une profonde rénovation. Son exposition permanente dispose dorénavant de 600 m2 de surface supplémentaire. Elle met en scène le travail de l'organisation humanitaire en utilisant les technologies les plus modernes.

"L'Aventure humanitaire" s'articule autour de trois thèmes phares: dignité humaine, liens familiaux et risques naturels.
Chaque section a été conçue par un grand architecte, respectivement le Brésilien Gringo Cardia, le Burkinabé Diébédo et le Japonais Shigeru Ban.

samedi 18 mai 2013

Le nouveau guide de la psychiatrie américaine a ses opposants


La publication officielle aujourd'hui de la dernière édition du manuel de référence pour le diagnostic des maladies et troubles mentaux de la psychiatrie américaine suscite de vives controverses dans la discipline et bien évidemment  au-delà.

Il s'agit de la cinquième édition et de la première révision depuis près de 20 ans de ce document (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - DSM-5) pilotée par l'American Psychiatric Association (APA) forte quand même de 35.000 membres.

La refonte des critères définissant l'autisme qui englobe désormais toutes les formes de ce trouble dans une seule catégorie appelée trouble du spectre autistique, a été l'un des changements proposés les plus controversés.

Selon certains psychiatres et fondations privées, cette nouvelle nomenclature pourrait exclure nombre d'enfants atteints de variantes du syndrome comme Asperger.

Le guide DSM sert de référence aux compagnies d'assurances maladie pour le remboursement des soins et médicaments ainsi qu'aux agences gouvernementales fédérales, des Etats et locales pour octroyer des aides ou l'accès à des programmes scolaires spécialisés.

Si la définition de l'autisme a été resserrée, celle du syndrome du déficit d'attention a été élargie tandis que de nouveaux troubles ont été ajoutés comme la dépression grave provoquée par le décès d'un être cher, les crises de colère extrêmes et fréquentes des jeunes enfants ou encore les trous de mémoire occasionnels chez des personnes plus âgées appelés troubles neurocognitifs légers.

L'American Psychiatric Association, réunie ce week-end à San Francisco, fait valoir que ces révisions dans son nouveau manuel de 947 pages vont aider les médecins à établir de meilleurs diagnostics et à mieux choisir les traitements.

Mais les détracteurs mettent en garde contre un abus des diagnostics et une surmédicalisation pour traiter des états de stress passagers normaux de la vie.

Le Docteur Allen Frances, professeur retraité de psychiatrie de l'Université Duke (Caroline du nord), estime que la nouvelle bible de la psychiatrie va aggraver l'inflation actuelle de diagnostics de troubles psychiatriques et transformer des millions de personnes normales en malades mentaux.



Ce psychiatre respecté dénonce notamment la pratique actuelle de la psychiatrie dans un livre publié le 14 mai 2013, intitulé "Saving Normal" (préserver ce qui est normal).



Des critiques du nouveau manuel vont au-delà de la classification des troubles mentaux et visent son approche même.

Ainsi le Docteur Thomas Insel, directeur du National Institute of Mental Health, plus grande institution publique au monde de recherche sur la santé mentale, estime que le manuel manque de pertinence car il se borne seulement à décrire des symptômes des troubles mentaux.

"Alors que le manuel DSM est présenté comme la bible de la psychiatrie, il n'est au mieux qu'un dictionnaire, créant un ensemble de labels dont il apporte une définition", écrit-il dans son blog.

Il explique que son objectif est de changer la direction de la recherche en santé mentale en se concentrant sur la biologie, la génétique et la neurologie pour que la science puisse définir les troubles mentaux par leurs causes plutôt que par leurs symptômes.

"Tant que les chercheurs prendront le manuel de psychiatrie pour la bible de la discipline, nous ne ferons jamais de progrès", a-t-il par ailleurs déclaré dans une interview au New York Times.

"Nous sommes encore au tout début de la compréhension des dysfonctionnements des fonctions mentales comme d'ailleurs des fonctions normales du cerveau", explique à l'AFP le Docteur Liza Gold, professeur de psychiatrie clinique à la faculté de médecine de l'Université Georgetown à Washington.

Elle rappelle que le Président des U.S.A.  a lancé en avril un ambitieux projet de recherche visant à percer les mystères du cerveau humain qui devrait ouvrir la voie à des traitements pour guérir, voire prévenir des pathologies cérébrales comme Alzheimer, Parkinson ou soigner des traumatismes cérébraux et des troubles psychiatriques...

L'initiative sur le cerveau donnera aux scientifiques les outils dont ils ont besoin pour obtenir une image du cerveau en action et permettra de mieux comprendre comment nous pensons, apprenons et mémorisons, avait déclaré le Président des U.S.A.

"La Vie Hospitalière" pense que ce serait un grand pas de comprendre le cerveau de certains décideurs,  de certains manipulateurs ...nous pensons aux manipulations (médiatiques et autres) qui pourrissent le monde en ce moment et bien évidemment de celle de la manipulation opérée à l'échelon mondial par  la haute finance...et de ses "agglomérats politico-mafieux"...

On est loin certes du monde hospitalier, mais nous supportons tous les excès, les exactions, les perversités financières et autres de tous ces personnages qui se veulent souvent  être exemplaires ...ceci écrit en passant.

Ce sont les grands responsables de la crise mondiale actuelle, ce sont aussi des exemples à ne pas suivre en ce qui concerne leur façon de tirer profits de toutes choses, le "management" quel joli mot bien français aujourd'hui...il représente des méthodes dans lesquelles le rendement est le leitmotiv, quand à la personne elle est en elle même en second plan dans la finalité...on voit en France les ravages causés par ces méthodes de gestion des personnels qui ont des conséquences sur leur vie privée, leur santé...une évidence : le mal-être devient quotidien pour une grande majorité de citoyens et citoyennes...

Certains se suicident, les exemples hélas ne manquent pas, quant aux solutions elles sont en quelque sorte inexistantes car il faudrait revoir fondamentalement le système axé sur l'exploitation de l'homme par l'homme, et c'est une autre histoire...que de s'attaquer (honnêtement) aux causes des maux et non à leurs effets...



Sources AFP - APA

Le nouveau guide de la psychiatrie américaine a ses opposants


La publication officielle aujourd'hui de la dernière édition du manuel de référence pour le diagnostic des maladies et troubles mentaux de la psychiatrie américaine suscite de vives controverses dans la discipline et bien évidemment  au-delà.

Il s'agit de la cinquième édition et de la première révision depuis près de 20 ans de ce document (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - DSM-5) pilotée par l'American Psychiatric Association (APA) forte quand même de 35.000 membres.

La refonte des critères définissant l'autisme qui englobe désormais toutes les formes de ce trouble dans une seule catégorie appelée trouble du spectre autistique, a été l'un des changements proposés les plus controversés.

Selon certains psychiatres et fondations privées, cette nouvelle nomenclature pourrait exclure nombre d'enfants atteints de variantes du syndrome comme Asperger.

Le guide DSM sert de référence aux compagnies d'assurances maladie pour le remboursement des soins et médicaments ainsi qu'aux agences gouvernementales fédérales, des Etats et locales pour octroyer des aides ou l'accès à des programmes scolaires spécialisés.

Si la définition de l'autisme a été resserrée, celle du syndrome du déficit d'attention a été élargie tandis que de nouveaux troubles ont été ajoutés comme la dépression grave provoquée par le décès d'un être cher, les crises de colère extrêmes et fréquentes des jeunes enfants ou encore les trous de mémoire occasionnels chez des personnes plus âgées appelés troubles neurocognitifs légers.

L'American Psychiatric Association, réunie ce week-end à San Francisco, fait valoir que ces révisions dans son nouveau manuel de 947 pages vont aider les médecins à établir de meilleurs diagnostics et à mieux choisir les traitements.

Mais les détracteurs mettent en garde contre un abus des diagnostics et une surmédicalisation pour traiter des états de stress passagers normaux de la vie.

Le Docteur Allen Frances, professeur retraité de psychiatrie de l'Université Duke (Caroline du nord), estime que la nouvelle bible de la psychiatrie va aggraver l'inflation actuelle de diagnostics de troubles psychiatriques et transformer des millions de personnes normales en malades mentaux.



Ce psychiatre respecté dénonce notamment la pratique actuelle de la psychiatrie dans un livre publié le 14 mai 2013, intitulé "Saving Normal" (préserver ce qui est normal).



Des critiques du nouveau manuel vont au-delà de la classification des troubles mentaux et visent son approche même.

Ainsi le Docteur Thomas Insel, directeur du National Institute of Mental Health, plus grande institution publique au monde de recherche sur la santé mentale, estime que le manuel manque de pertinence car il se borne seulement à décrire des symptômes des troubles mentaux.

"Alors que le manuel DSM est présenté comme la bible de la psychiatrie, il n'est au mieux qu'un dictionnaire, créant un ensemble de labels dont il apporte une définition", écrit-il dans son blog.

Il explique que son objectif est de changer la direction de la recherche en santé mentale en se concentrant sur la biologie, la génétique et la neurologie pour que la science puisse définir les troubles mentaux par leurs causes plutôt que par leurs symptômes.

"Tant que les chercheurs prendront le manuel de psychiatrie pour la bible de la discipline, nous ne ferons jamais de progrès", a-t-il par ailleurs déclaré dans une interview au New York Times.

"Nous sommes encore au tout début de la compréhension des dysfonctionnements des fonctions mentales comme d'ailleurs des fonctions normales du cerveau", explique à l'AFP le Docteur Liza Gold, professeur de psychiatrie clinique à la faculté de médecine de l'Université Georgetown à Washington.

Elle rappelle que le Président des U.S.A.  a lancé en avril un ambitieux projet de recherche visant à percer les mystères du cerveau humain qui devrait ouvrir la voie à des traitements pour guérir, voire prévenir des pathologies cérébrales comme Alzheimer, Parkinson ou soigner des traumatismes cérébraux et des troubles psychiatriques...

L'initiative sur le cerveau donnera aux scientifiques les outils dont ils ont besoin pour obtenir une image du cerveau en action et permettra de mieux comprendre comment nous pensons, apprenons et mémorisons, avait déclaré le Président des U.S.A.

"La Vie Hospitalière" pense que ce serait un grand pas de comprendre le cerveau de certains décideurs,  de certains manipulateurs ...nous ne parlons pas de la manipulation génétique mais bien de celle qui pourrie le monde en ce moment : celle de la manipulation opérée à l'échelon mondial par  la haute finance...et de ses agglomérats politico-mafieux...
On est loin certes du monde hospitalier, mais nous supportons tous les excès, les exactions, les perversités financières et autres de tous ces personnages qui se veulent souvent  être exemplaires ...ceci écrit en passant.

Ce sont les grands responsables de la crise mondiale actuelle, ce sont aussi des exemples à ne pas suivre en ce qui concerne leur façon de tirer profits de toutes choses, le "management" quel joli mot bien français aujourd'hui...il représente des méthodes dans lesquelles le rendement est le leitmotiv, quand à la personne elle est en elle même en second plan dans la finalité...on voit en France les ravages causés par ces méthodes de gestion des personnels qui ont des conséquences sur leur vie privée, leur santé, le mal-être devient quotidien pour une grande majorité de citoyens et citoyennes...

Certains se suicident, les exemples hélas ne manquent pas, quant aux solutions elles sont en quelque sorte inexistantes car il faudrait revoir fondamentalement le système d'exploitation de l'homme par l'homme, et c'est une autre histoire...que s'attaquer honnêtement aux causes des maux et non à leurs effets...



Sources AFP - APA

Les urgences de l'Hôtel-Dieu fermeraient en novembre


Provocation !

Après la résistance du personnel hospitalier et de la population ! La nouvelle vient de tomber mardi 14 mai 2013 : la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu pour le 4 novembre prochain. Cela sans compter sur la résistance de personnel hospitalier et des usagers : on lâche rien , on va résister pour le maintien de tous les services de l’Hôtel Dieu et de ses urgences afin de mettre en échec cette casse scandaleuse ! Voilà où conduisent les politiques austéritaires du gouvernement relayées par l’exécutif municipal parisien !

Rappelons que LE BUT EST DE CREER UN HOPITAL SANS LITS !
L’AP-HP souhaite transformer l’Hôtel-Dieu de Paris en un hôpital sans urgences et sans lit, avec un centre de consultations en tarifs opposables et aussi de l’espace qui sera libéré .Un hôpital pour "gens debout" l’AP-HP aurait annoncé sa transformation en « un hôpital debout", un hôpital de santé publique où l’on ne dormira pas, l’hôpital du XXIe siècle ». On pourrait ironiser ; un hôpital pour des gens en parfaite santé... car Un hôpital sans lit est un hôpital mort. "Cette annonce s’inscrit dans le cadre du plan d’économies de l’APHP qui prévoit 150 millions d’euros de coupes supplémentaires en 2013."

 Les temps changent: après les blouses blanches, les hommes en noir...

L’austérité tue.
On ne veut pas entendre les alertes des professionnels de la médecine d’urgence !
Alors que les urgences sont à saturation : "soit 4 heures d’attente avant de voir un médecin urgentiste, 8 à 10 heures en cas d’affluence, 1 heure avant que les pompiers ne puissent déposer un patient, des équipes médicales et paramédicales épuisées, des démissions en série " !
De plus, chaque année, des milliers de patients qui s’adressent à l’hôpital public sont transférés dans le privé faute de place. 
 Le professeur Gérard Slama dit "Je crains que ce projet d’hôpital debout ne soit qu’une coquille vide, un coup de com. On est en train de fermer l’Hôtel-Dieu petit à petit, comme on vend un immeuble à la découpe. ».

UN TRANSFERT DES SERVICES VERS COCHIN ! Les urgences : on y est tous " passé " ou " on y passera tous un jour ou l’autre", l’âge est là pour l’attester, avec la fermeture de L’hôtel Dieu , on attendra plus longtemps et les autres services ne peuvent pas absorber le flux de l ’hôtel Dieu , cela a déjà été dit et redit notamment par Patrick Pelloux : des heures d’attente plus longues , un manque de lits en aval dans les services !!! Patrick Pelloux ajoute les décideurs ne sont pas sur le terrain, ils ont leurs réseaux de soins ! et en plus il y a eu un gâchis de l’argent public car des travaux ont été entrepris il y peu de temps pour rénover des services aujourd’hui transférés à Cochin. « s’ils ferments les urgences de hôtel Dieu ,on va engorger l’hôpital saint louis, Et Lariboisière, Et Cochin.

UN PERSONNEL EN SOUFFRANCE ! Un rapport récent met en exergue un certain nombre de facteurs conduisant à de la souffrance chez le personnel hospitalier. Il s’agirait de l’Individualisation, de la perte des collectifs de travail, de l’ intensification du travail.
Ces facteurs s’observent de plus en plus dans les hôpitaux. Si on interroge le personnel hospitalier ,ces employés se déclarent " vidés ", La souffrance du personnel se répercute sur l’organisation du travail et le fonctionnement de l’hôpital par de l’absentéisme , du turn-over , des accidents du travail et de la dégradation du climat social ; des infirmières expliquent que les conditions de travail « se sont dégradées et on voit des drames chez le personnel soignant comme chez les patients », « Le soin a de plus en plus un objectif économique » « La santé est une marchandise " La charge de travail ayant été augmenté, le travail s’effectue comme un robot et le côté humain disparait.
Le stress est particulièrement présent chez les soignantes, pour des raisons de surcharge de fatigue...(...)..."Les propos de la mairie de Paris ou d’élus comme Jean-Marie Le Guen sont décevants et écoeurants." "Anne Hidalgo dans son livre de campagne « Mon combat pour Paris », déclarait pourtant page 41 : « Nous sommes particulièrement vigilants à ce que les services d’urgence de proximité soient maintenus partout dans la capitale. » A peine en campagne la voilà qui trahit ses engagements encore plus rapidement que ses amis de l’Elysée et de Matignon ! » (Blog de Danielle Simonnet) qui ajoute Ayrault-Delanoë-Hidalgo cassent l’Hôpital public en plein coeur de Paris !
Alors on lâche rien, on continue la lutte contre la casse des services publics !

Rappel : lors de la Manifestation nationale à Paris le 15 juin 2013 pour la santé avec les slogans : Des salariés plus nombreux, mieux formés, mieux payés = plus de rentrées de cotisations, Pour un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale, Pour un grand service public de santé et d’action sociale... Pour la santé, l’action sociale et la Protection sociale.
 Le personnel de l’hôtel DIEU et la population seront présents à la manifestation pour crier sa colère et refuser cette fermeture ! "La santé ne se vend pas, elle se défend" "Il n’y aura pas de changement sans luttes, luttons jusqu’au changement !" Car Il y a le feu dans la santé et l’action sociale : aucun secteur du public et du privé non lucratif n’échappe aux plans d’économies préjudiciables aux usagers et aux professionnels de la santé et de l’action sociale.

Martine Lozano
Militante associative








Pour "La Vie Hospitalière" le fait d'imposer la fermeture des urgences à l'Hôtel-Dieu est une action calculée qui vise à préparer ce patrimoine (qui appartient pour son histoire notamment à notre pays)  progressivement vers d'autres "orientations",  dans un premier temps les bâtiments sont destinés à l'administration générale...et après?...
Une commission d'enquête devra être engagée, et, de toutes les manières l'Hôtel-Dieu ne saurait tomber dans le temps entre les mains de malfrats!
La santé des citoyens et citoyennes est aujourd'hui passée en second plan, nous le voyons chaque jour, les personnels sont tout autant déconsidérés, il est imposé une surcharge de travail incompatible avec la qualité des soins qui doivent être dispensés, nous allons vers une copie bien triste de l'hospitalisation à l'américaine, et, tout petit à petit se dégrade.
Un hôpital debout est fait pour les biens portants, attention nous allons vers une certaine déviance.
La réorganisation de la santé se fait suivant un protocole qui permet...bien souvent...à des intérêts privés (parfois cachés...) de belles parts... les pourfendeurs et les prédateurs du service public devront un jour ou l'autre être appelés...à la barre et rendre compte de leurs méfaits. 

 


jeudi 16 mai 2013

L'ONI a été débouté de sa plainte contre le syndicat infirmier RESILIENCE


L'Ordre  qui demandait 42.000 euros (rien que ça...)  sera en droit de percevoir  1 euro, ce qui est purement symbolique à titre de dommages et intérêts, .

L'Ordre qui a déjà bien des problèmes financiers, n'a pas hésité toutefois à dépenser ( frais d'avocat et bien d'autres... ) pour tenter de faire taire un syndicat infirmier très actif contre l'ONI.

Il faut reconnaître que l'ONI est inutile pour les IDE, et le fait de payer pour pouvoir exercer est un principe qui est difficile à admettre.

A noter que le syndicat RESILIENCE a de son côté déposé une plainte, il y a quelque jours,  auprès du procureur de la République de Lyon pour usurpation de la qualité professionnelle d’infirmière (puni d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende), suite au fait que  le secrétaire général du conseil départemental du Rhône a essayé de faire adhérer au syndicat RESILIENCE une institutrice à la retraite (la mère même du susdit secrétaire général de l'Ordre départemental selon RESILIENCE) et ceci afin de pouvoir accéder à des informations disponibles seulement dans l’espace réservée sur le site de RESILIENCE à ses membres !

D'autres nouvelles sont diffusées sur le site du Syndicat RESILIENCE, ainsi que sur le site d'ACTUS SOINS et bien d'autres...il suffit de se donner la peine de chercher les informations sur l'Internet pour entrevoir que bien des choses méritent d'être approfondies, il est temps d'y voir plus clair et ceci dans l'intérêt général.

"La Vie Hospitalière"  qui a soutenu le syndicat RESILIENCE et surtout son représentant (Hugues Dechilly) estime que le gouvernement devrait prendre des décisions rapidement au sujet de l'ONI afin de mettre un terme à des situations très discutables, notons aussi que les cumuls d'activités (lucratives)...sont comme les cumuls de mandats politiques toujours dans "les bons usages"...

Il est grand temps d' aller plus loin que les mots pour mettre un terme à certains maux...à ces vices qui pourrissent notre société toute entière et ce n'est pas rien car la persévérance dans tout ce qu'il y a de mauvais commence à avoir une odeur de plus en plus désagréable.



(A suivre)

mercredi 15 mai 2013

Compétitivité et santé au travail riment très mal !


Alors que le Parlement examine le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, "Santé & Travail"  a mené l'enquête sur un premier bilan des accords compétitivité-emploi concernant les conditions de travail.



Attention, danger…(pour lire la suite)

"La Vie Hospitalière" vous recommande cette revue, au fait une chanson connue rappelle que "le travail c'est la santé"...mais aussi que "rien faire c'est la conserver"... serait-ce aujourd'hui une réalité ?


lundi 13 mai 2013

Coronavirus où en sommes-nous?

Coronavirus:  la transmission d'homme à homme s'est confirmée en France...

Un deuxième cas d'infection par le nouveau coronavirus a été annoncé dans la nuit en France, chez le voisin de chambre du premier malade, confirmant une transmission d'homme à homme rare mais possible du virus.

Le ministère de la santé a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche que l'homme qui avait partagé pendant trois jours, du 27 au 29 avril, la chambre du malade à l'hôpital de Valenciennes, alors que la pathologie respiratoire n'était pas encore connue, avait bien été contaminé par le coronavirus (NCov).

Pour ce patient et nouveau cas, qui est actuellement hospitalisé et isolé en service d'infectiologie au CHRU de Lille, les résultats positifs viennent d'être confirmés, indiquait le communiqué du ministère.

Ce patient continue de se voir administrer de manière assez agressive des antibiotiques, selon le professeur Benoît Guéry, du service d'infectiologie du CHRU de Lille.

En revanche, pour l'autre cas qui restait suspect, un jeune homme, membre de la famille du malade, resté chez lui, les résultats sont négatifs.

Une enquête épidémiologique avait été lancée à la suite de la confirmation, le 7 mai, du premier cas d'infection par ce virus proche du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) chez un malade de 65 ans ayant voyagé à Dubaï et hospitalisé à son retour au centre hospitalier de Valenciennes, puis à Douai et enfin au CHRU de Lille, où il se trouve actuellement en réanimation.

124 personnes au total avaient été identifiées pour des investigations. Cette enquête va désormais être étendue aux personnes ayant été en contact avec ce nouveau cas d'infection, précise le ministère, qui promet de communiquer toute nouvelle information.

Par ailleurs, trois membres du personnel soignant - un médecin de Valenciennes, deux membres du centre hospitalier de Douai -, dont le cas avait suscité de l'inquiétude, étaient quant à elles hors de danger et avaient pu rentrer chez elles.

L'état de santé du premier malade était qualifié samedi de stable mais sérieux par le professeur Daniel Mathieu, à la tête du service de réanimation.

Le malade, qui a besoin d'une assistance respiratoire, s'était présenté le 23 avril au centre hospitalier de Valenciennes (Nord), où il était suivi pour une maladie chronique, et présentait alors des troubles digestifs, ce qui explique qu'il n'ait pas été isolé.

Le service de réanimation étant complet, il avait ensuite été transféré le 29 avril au centre hospitalier de Douai (Nord), où des troubles respiratoires avaient été constatés.

Les résultats publiés dans la nuit confirment la possible transmission d'homme à homme du nouveau coronavirus, déjà mise à jour en Grande-Bretagne.

Un Britannique tombé malade après avoir séjourné au Pakistan puis en Arabie Saoudite, principal foyer suspecté pour le nCoV, avait en effet contaminé à son retour en Grande-Bretagne deux autres personnes sur 103 contacts proches identifiés.

Il s'agissait de deux proches, dont un a développé une forme très atténuée de la maladie, généralement caractérisée par de la fièvre, de la toux, un essoufflement et une difficulté à respirer.

Une équipe de recherche spécialisée de l'agence sanitaire britannique Health Protection Agency (HPA) a jugé d'après ce cas qu'il y avait une preuve d'une transmission limitée de personne à personne.

Avant ces cas britanniques, deux autres foyers avaient été comptabilisés, l'un dans un hôpital en Jordanie et un autre dans une famille en Arabie saoudite, mais sans évidence claire de transmission de personne à personne, selon le HPA.

Selon le professeur Yasdan Yasdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, à Paris, interrogé avant les résultats, le fait qu'il y ait transmission d'homme à homme n'est ni totalement inattendu ni complètement alarmant.

D'autant que lorsqu'il y a contamination, le deuxième cas semble moins virulent. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), bien que constatant qu'il n'y avait pour l'heure aucun signe de transmission soutenue du coronavirus, a toutefois décidé d'envoyer une mission en Arabie Saoudite.

La ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine,  a annoncé la mise en place d'un système d'information dans les aéroports internationaux pour les voyageurs à destination de la péninsule arabique. Un tract, dont le message a été élaboré par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, sera distribué aux comptoirs des compagnies aériennes. Il est notamment recommandé de prendre des mesures de précaution, comme de se laver les mains régulièrement, mais aussi et surtout d'éviter tout contact avec des animaux.

Au total, 34 cas confirmés dans le monde de ce nouveau virus ont été notifiés à l'OMS depuis septembre 2012 et 18 personnes en sont mortes, dont 11 en Arabie Saoudite.








Sources AFP / HPA/ OMC/ Ministère de la Santé














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34 cas identifiés dans le monde au 12 mai 2013.
18 décès constatés au niveau mondial.
En France deux cas sont recensés.












(Dossier  ouvert depuis le 2 mai  par "La Vie Hospitalière" et archivé temporairement sur site)


jeudi 9 mai 2013

Un français atteint par le Coronavirus est hospitalisé au CHU de Lille


La première personne atteinte  d'une infection respiratoire aiguë sévère (SRAS) par un nouveau virus et qui avait  été hospitalisé le 23 avril à Valenciennes, puis  à Douai le 29 avril, où il était en réanimation, a été transféré ce jour (vers 1 heures 30 du matin ) au CHU de Lille.

Centre hospitalier de Douai

Un numéro vert, le 0800 13 00 00, a été ouvert afin que les Français trouvent des réponses à leurs questions, a indiqué de son côté la ministre de la Santé Marisol Touraine.

"Ma ligne de conduite est claire: surveillance, transparence, information"
..."Il s'agit d'un cas importé, unique, qui nécessite des mesures de précaution préconisées par les autorités internationales",  a-t-elle ajouté.

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l'homme, qui vont du rhume banal jusqu'au SRAS.

Le nouveau coronavirus - nCoV dans le jargon médical - a été détecté pour la première fois à la mi-2012. Il s'agit d'une souche particulière qui n'avait encore jamais été identifiée chez l'homme.

Avant l'annonce de ce malade en France, des cas d'infection avaient été détectés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Au total, 30 cas confirmés dans le monde ont été notifiés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis septembre 2012 et 18 personnes sont décédées après avoir contracté ce virus, dont 11 en Arabie saoudite.

"La Vie Hospitalière" rappelle que le SRAS avait fait en 2002-2003 au niveau mondial 646 victimes sur 8346 personnes atteintes. En France 6 cas de SRAS avaient été recensés toutefois aucune victime officiellement était à déplorer.


(Sources : OMS - AFP - "Le Parisien Libéré")

mardi 7 mai 2013

"Les Salons de la Santé et de l'Autonomie" à Paris pendant 3 jours

"Les Salons de la Santé et de l'Autonomie" se tiendront les 28, 29 et 30 mai 2013.
C'est là  une grande occasion  pour la santé et tous ses acteurs.
Organisés par la Fédération Hospitalière de France (FHF) ces journées font date, pour plus d'informations.

HopitalExpo, HitParis et GerontExpo/HandicapExpo, 3 salons leaders de l’univers de la santé et de l’autonomie ont désormais lieu à la même date, au sein d’un grand rendez-vous annuel : les salons de la sante et de l’autonomie. 


HôpitalExpo : le rendez-vous indispensable des industriels et professionnels de la santé

De la gestion des urgences à la rationalisation des achats en hôpital public, de la capacité d’hospitalisation de recours à la re-habilitation en HQE d’un établissement de soins, HopitalExpo a pour vocation d’être le point de convergence annuel de tous les acteurs hospitaliers, et plus largement de tous les acteurs des établissements de santé, qu’ils soient de la sphère publique, associative ou privée.



HitParis : 3 jours connectés, décisifs pour l’avenir de la santé

Demain la Carte Vitale regroupera-t-elle tout le dossier médical d’un patient ? Les robots seront-ils les derniers chirurgiens ? La télésanté sera-t-elle généralisée ? La dématérialisation (le zéro papier) peut-elle devenir la règle dans les hôpitaux ? Solutions innovantes 2013 dédiées aux établissements de santé, e-santé, télésurveillance, progiciels, e-mobile, sécurité, cloud ?
Des réponses sur le salon et le Congrès HitParis.


GerontExpo/HandicapExpo : toutes les solutions pour accompagner la perte d’autonomie


La prise en charge de la perte d’autonomie s’affirme de plus en plus comme un sujet sociétal, politique et moral majeur. GerontExpo/HandicapExpo est le moment attendu pour faire le point sur les équipements, produits et services destinés à répondre aux attentes et besoins des personnes handicapées, du personnel et des aidants.
Tout ce qui se passe, tout ce qui s’invente est là !

Des salons à ne pas manquer.

lundi 6 mai 2013

1er Championnat de France 2013 des aides-soignants


Un championnat de France des aides-soignants...

C'est une idée de la société  d'intérim "Appel Médical"...
Une épreuve de sélection désignera 3 professionnels dans 10 villes françaises étapes. Ces 30 présélectionnés réaliseront une copie, sur un thème et ceci pendant une heure, qui sera ensuite corrigée par les enseignants de l'Institut de formation des aides-soignants Bordeaux Nord Aquitaine
(IFAS)...

Lien pour consulter la page relative à l'inscription en ligne, voire s'inscrire pour les aides-soignants et aides-soignantes qui tenteraient l'aventure...

"La Vie Hospitalière" toutefois met en garde les éventuels participants sur le fait que trop de renseignements sont donnés via l'Internet (numéro de téléphone, adresse complète...) et que ces données peuvent être utilisées pour la constitution d'un fichier professionnel spécifique, voire même d'être détournées par des tiers par piratage desdites données...
Une inscription en ligne peut très bien se réaliser sans pour autant demander tous ces renseignements en ligne, d'autant que ces informations ne sont pas traduites sous un protocole de communication donnant une garantie de sécurité dans la transmission même.
Ceci écrit la société "Appel Médical" organise cette opération du 13 mai au 14 juin 2013 sous le titre : « 1er Championnat de France 2013 des aides-soignants »...et les résultats devraient être donnés dans le courant du mois de juin.
Vous pouvez nous envoyer vos impressions et remarques directement à "La Vie Hospitalière" (1) .



1) Toutes les informations envoyées à "La Vie Hospitalière" demeurent confidentielles et sont publiées éventuellement (si elles s'avèrent intéressantes) qu'avec le consentement écrit par retour de courriel de l'auteur.




Il faut permettre aux médecins du Travail d'attester d'un lien de causalité!


UNE PÉTITION D’ALERTE ET DE SOUTIEN EST MISE EN LIGNE AFIN QUE LES  MÉDECINS DU TRAVAIL  PUISSENT ATTESTER D’UN LIEN DE CAUSALITÉ - ENTRE LE TRAVAIL ET L’ATTEINTE A LA SANTE -.

Soutenons les Docteurs E. DELPUECH, D. HUEZ et B. BERNERON.

"Les médecins du travail sont des spécialistes de la santé au travail. Les pratiques de l’ordre des médecins et de ses instances doivent dorénavant en prendre acte notamment en matière de plaintes d’employeur. Nous revendiquons par conséquent que :

- Une plainte d’employeur ne soit recevable devant une juridiction ordinale que dès lors qu’elle représente l’intérêt de la santé des salariés de l’entreprise. La plainte doit être rejetée lorsqu’elle est fondée sur des motifs extérieurs à la santé des salariés et lorsque la responsabilité de l’entreprise ou de ses dirigeants est engagée, notamment dans un conflit les opposant à un ou plusieurs salariés.
- Dès lors qu’elle serait recevable une plainte auprès du conseil de l’ordre doit être précédée d’une concertation confraternelle avec le médecin mis en cause. Pour les médecins du travail, la conciliation avec le plaignant-employeur ne peut avoir pour objet de s’expliquer sur leurs actes professionnels ce qui serait contraire aux dispositions réglementaires particulières concernant leur exercice.
- L’ordre des médecins ne soit pas compétent pour juger des pratiques professionnelles des médecins spécialistes dès lors que ces pratiques ont fait l’objet d’une élaboration et d’une évaluation formalisée publiquement et dans un cadre institutionnel entre pairs.
C’est pour avoir observé leurs obligations en rédigeant des certificats médicaux ou des courriers à leurs confrères, constatant les liens entre l’organisation du travail et ses effets sur la santé psychique de salariés, que, très récemment, trois médecins du travail : les Docteurs E. DELPUECH, D. HUEZ et B. BERNERON ont été l’objet de plaintes d’entreprises auprès du Conseil de l’ordre des médecins dont ils relèvent.
Les deux premiers agissaient es qualité de médecins du travail et le troisième dans le cadre d’une consultation de psychopathologie du travail d’un CHU. Le premier a été condamné en première instance et s’est pourvu en appel.

Nous demandons l’abandon des poursuites disciplinaires 
contre les Docteurs E. DELPUECH, D. HUEZ et B.BERNERON.

Informer chaque travailleur du lien entre les risques du travail et les effets négatifs sur sa santé est un droit inscrit dans le code du travail et une obligation pour chaque médecin du travail.
Rédiger des écrits, notamment des certificats médicaux, et assurer ainsi l’effectivité du droit du travailleur et particulièrement de ses droits à réparation fait également partie du devoir de tout médecin et spécialement de tout médecin du travail. L’ensemble de ces droits et devoirs est inscrit dans le code du travail et les codes de la santé publique et de la sécurité sociale.
C’est cela que font les médecins du travail qui rédigent des certificats médicaux à l’appui d’une déclaration de maladie professionnelle, par exemple en attestant du lien entre une exposition à un cancérogène et la survenue d’un cancer professionnel.

Ces plaintes et leur recevabilité par le conseil de l’ordre soulèvent des questions politiques et professionnelles.

Le choix des juridictions disciplinaires de l’ordre des médecins ne doit rien au hasard.
Alors qu’ils pourraient poursuivre les médecins incriminés dans le cadre d’une juridiction pénale, ces plaintes permettent d’intimider les médecins du travail sans risquer de publicité sur des pratiques d’entreprises, ce que pourrait impliquer la voie judiciaire.
Ces plaintes sont donc des plaintes de circonstance, destinées à décrédibiliser les écrits des médecins du travail.
Les employeurs veulent ainsi déclencher un réflexe de peur et d’abstention de témoignage chez les médecins du travail déjà malmenés par une réglementation récente.
Ainsi, on comprend pourquoi, alors que toutes les enquêtes montrent l’impact massif sur la santé des salariés des nouvelles formes d’organisation du travail, des employeurs tentent de se garantir contre tout constat, notamment médical.
La voie ordinale est ouverte aux employeurs par l’aubaine d’un « notamment » inscrit dans l’article R4126-1 du code de la santé publique qui ne les cite pas nommément. Se pose donc la question de leur légitimité à porter plainte. Or c’est précisément de la capacité à porter plainte des patients ou des organismes publics et des associations de patients que traite cet article. Il est par conséquent logique qu’une plainte de l’entreprise puisse être recevable dès lors que l’exercice professionnel d’un médecin du travail met en péril la santé des salariés de cette entreprise. Mais une telle plainte ne répond plus aux conditions de saisine lorsqu’il s’agit de protéger les intérêts d’une entreprise notamment dans un litige l’opposant à un ou plusieurs salariés.
Une conciliation avec le plaignant-employeur est ici exigée par le conseil de l’ordre. Pour le médecin du travail, elle n’est pas conforme aux dispositions du code du travail. En effet, son indépendance est garantie par l’article L4623-8 du code du travail et, notamment, est mise en place, par l’article L4624-1, une procédure qui le dispense de justifier de ses actes professionnels devant un employeur en interposant l’intervention de l’inspection du travail.
Actuellement, des méthodes d’organisation du travail et de gestion des ressources humaines génèrent des atteintes fréquentes à la santé des travailleurs du fait de risques psychosociaux. Les médecins du travail, par leur travail clinique, peuvent discerner et diagnostiquer les effets négatifs des risques psychosociaux sur la santé des travailleurs. L’évolution des entreprises, de leur fonctionnement et les pratiques professionnelles des médecins du travail sont souvent ignorées des autres médecins, notamment du conseil de l’ordre. C’est ce que pourrait laisser penser un commentaire d’un rapport du conseil national de l’ordre des médecins qui mentionne concernant la rédaction des certificats médicaux par un médecin : « Il lui est interdit d’attester d’une relation causale entre les difficultés familiales ou professionnelles… et l’état de santé présenté par le patient. ».
Ces prises de position ordinales ignorent deux faits majeurs :
- la qualité de spécialiste du médecin du travail, qui lui permet de diagnostiquer le lien clinique entre des caractéristiques pathogènes du travail et de son organisation et des effets délétères sur la santé, notamment psychique, des salariés, comme tout autre spécialiste le pratique dans d’autres champs médicaux
- l’existence de pratiques professionnelles construites entre pairs intégrant à la clinique médicale les références scientifiques et médicales ainsi que les acquis des sciences sociales, les rendent scientifiquement pertinentes et permettent l’exercice spécialisé d’une clinique médicale du travail. Ces pratiques sont par ailleurs validées dans le cadre d’évaluation des pratiques professionnelles encadrées par la HAS.
Un ordre professionnel ne saurait avoir pour compétence d’intervenir dans les pratiques professionnelles spécialisées qui relèvent de l’élaboration et de la validation entre pairs dans un cadre collectif associatif et d’ordre public social.
Ce qui se joue ici, c’est le droit légitime de tout travailleur à une information du médecin du travail sur les risques qu’il court personnellement et les effets qu’ils entrainent sur sa santé. En mettant en visibilité le lien santé-travail, l’attestation rédigée par le médecin du travail, permet de stimuler la prévention du risque.
Cette attestation peut permettre au travailleur de prétendre à une juste réparation.
C’est pourquoi nous apportons notre soutien aux médecins du travail mis en cause.

L’article 50 du code de déontologie médicale, inscrit dans le code de la santé publique, prescrit que tout « médecin doit, sans céder à aucune demande abusive, faciliter l’obtention par le patient des avantages sociaux auxquels son état lui donne droit… »
L’article 76 du même code prescrit : « l’exercice de la médecine comporte normalement l’établissement par le médecin, conformément aux constations médicales qu’il est en mesure de faire, des certificats, attestations et documents dont la production est prescrite par les textes législatifs et réglementaires. »

L’article 95 du même code, précise : « …En aucune circonstance, le médecin ne peut accepter de limitation à son indépendance dans son exercice médical de la part de l’entreprise ou de l’organisme qui l’emploie. Il doit toujours agir, en priorité, dans l’intérêt de la santé publique et dans l’intérêt des personnes et de leur sécurité au sein des entreprises ou des collectivités où il exerce. »

L’article L1111-2 du code de la santé publique garantit le droit du patient d’être informé sur son état de santé, sur les risques fréquents ou graves normalement prévisibles, par tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables, cette information étant délivrée au cours d’un entretien individuel.

L’article R4126-1 du code de la santé publique traite de « L’action disciplinaire contre un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme ne peut être introduite devant la chambre disciplinaire de première instance que par l’une des personnes ou autorités suivantes : 1° Le conseil national ou le conseil départemental de l’ordre au tableau duquel le praticien poursuivi est inscrit à la date de la saisine de la juridiction, agissant de leur propre initiative ou à la suite de plaintes, formées notamment par les patients, les organismes locaux d’assurance maladie obligatoires, les médecins-conseils chefs ou responsables du service du contrôle médical placé auprès d’une caisse ou d’un organisme de sécurité sociale, les associations de défense des droits des patients, des usagers du système de santé ou des personnes en situation de précarité, qu’ils transmettent, le cas échéant en s’y associant, dans le cadre de la procédure prévue à l’article L. 4123-2 (…)

L’article L461-6 du code de la sécurité sociale contraint « tout docteur en médecine qui peut en connaître l’existence, notamment les médecins du travail, (à déclarer) tout symptôme d’imprégnation toxique et de toute maladie, lorsqu’ils ont un caractère professionnel (et sont inscrit dans les tableaux de maladies professionnelles) et (…) tout symptôme et toute maladie (…) qui présentent, à son avis, un caractère professionnel… ».

L’article R. 4624-16 du code du travail enjoint au médecin du travail lors des examens médicaux périodiques d’informer le salarié « sur les conséquences médicales des expositions au poste de travail et du suivi médical nécessaire… »

L’article L. 4623-8 du code du travail concerne l’indépendance du médecin du travail. – « Dans les conditions d’indépendance professionnelle définies et garanties par la loi, le médecin du travail assure les missions qui lui sont dévolues par le présent code. »

L’article L. 4624-1 du code du travail précise cette indépendance vis-à-vis de l’employeur-« Le médecin du travail est habilité à proposer des mesures individuelles telles que mutations ou transformations de postes, justifiées par des considérations relatives notamment à l’âge, à la résistance physique ou à l’état de santé physique et mentale des travailleurs. L’employeur est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s’opposent à ce qu’il y soit donné suite. En cas de difficulté ou de désaccord, l’employeur ou le salarié peut exercer un recours devant l’inspecteur du travail. Ce dernier prend sa décision après avis du médecin inspecteur du travail. »

Alain Carré


Signez et faites signer la pétition mise en ligne

vendredi 3 mai 2013

Un rapport de l'Igas met en cause la gestion de l'Institut Pasteur


L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) dénonce dans un rapport la gestion de l'Institut Pasteur.

Les rapporteurs, Béatrice Buguet et André Bernay, pointent, selon "Le Figaro", les abus de confiance au préjudice des donateurs, les recours à des artifices comptables et les concentrations excessives de pouvoir.

Ils reprochent à l'Institut Pasteur de mettre en péril le lien de confiance qui l'unit à ses nombreux donateurs en manquant à son obligation de transparence sur l'utilisation des fonds collectés.

Créée en 1887, la fondation pour la recherche recueille 50 millions d'euros par an et dispose d'un patrimoine estimé à près d'un milliard d'euros, précise Le Figaro.

Certains des fonds collectés, d'après le rapport de l'Igas, ne sont pas forcément destinés à la recherche et une partie importante des dons et legs est affectée à des fonds propres et nourrit la croissance au lieu d'être affectée immédiatement aux équipes de recherche.

Par ailleurs, selon l'Igas, le déficit structurel affiché par l'Institut Pasteur est le fruit d'une présentation artificielle de ses résultats comptables, qui consiste à amputer son bilan annuel d'une partie des recettes.

Enfin, la réforme des statuts, intervenue en 2008, fait aussi l'objet de critiques, car il apparaît, selon le texte, que la directrice générale de l'Institut détient un pouvoir très important gagné au détriment du conseil d'administration
Interrogée par " Le Figaro", cette dernière conteste formellement les conclusions de ce rapport qui est pour elle erroné et malveillant, affirmant que tout l'argent collecté va à la recherche.
 
Extrait de l'information diffusée par l'Igas:
 
Appel à la générosité publique : contrôle du compte d’emploi des ressources de l’institut Pasteur 2009-2011
L’inspection générale des affaires sociales est intervenue au titre de l’article 42 de la loi du 28 mai 1996 pour contrôler la gestion par l’institut Pasteur des ressources collectées auprès du public et des subventions reçues par la fondation.
Le contrôle porte sur les exercices 2009, 2010 et 2011. Il n’a pas porté sur les activités de recherche. Les constats établissent que, sur la période examinée, les pouvoirs de la direction générale ont été développés au détriment de ceux du conseil d’administration, notamment en matière de gestion financière, d’orientation relative à la valorisation de la recherche ou de pilotage du réseau international. 
Le rapport fait état d’un ensemble de problèmes résultants des modalités de gestion de l’Institut, qu’il appelle à réviser. Une partie importante des dons et legs est statutairement affectée aux fonds propres. Pour l’Institut Pasteur, ce dispositif est justifié par le fait que la recherche est une activité de long terme. 
L’Inspection relève pour sa part que la communication de la fondation indique pour l’essentiel aux donateurs que la totalité des fonds va immédiatement aux équipes de recherche ; d’autre part, que l’affectation en fonds propres conduit nécessairement à mettre en place une politique de placements financiers, porteuse de risques qui devraient être mieux maîtrisés ; enfin, que le suivi analytique des fonds tel qu’assuré par l’institut Pasteur sur la période sous revue n’assure pas une traçabilité complète jusqu’à l’affectation aux travaux de recherche. La mission relève en outre que le dispositif statutaire d’affectation aux fonds propres conduit à un résultat d’exploitation déficitaire ; ce dispositif apparaît enfin incompatible en l’état avec la réglementation comptable. 
L’Institut Pasteur reçoit également des subventions de l’État. 
Le rapport souligne d’une part que l’Institut affiche une fragilité financière structurelle alors que le déficit résulte du développement des fonds propres, d’autre part, que les conditions d’utilisation des subventions sont insuffisamment cadrées. 
La mission appelle enfin à préciser et renforcer les dispositifs de gestion de l’activité de valorisation industrielle de la recherche.


3 fichiers au format PDF sont disponibles sur le site de l'Igas.
RM2012-139P_Instit_Pasteur_TOME_I_DEF.pdf (PDF - 841.7 ko)

RM2012-139P_Instit_Pasteur_TOME_II_DEF.pdf (PDF - 2.2 Mo)
RM2012-139P_Instit_Pasteur_TOME_III_DEF.pdf (PDF - 1 Mo)



Sources AFP - Igas

jeudi 2 mai 2013

L'hôpital des pauvres au Honduras, ou le pari gagné d'un prêtre français




C'est à l'origine une appendicite ayant failli coûter la vie au paysan Hector qui a fait germer dans l'esprit du père Francis Schiefer l'idée de construire un hôpital ultra moderne dans la campagne hondurienne. Cinq ans plus tard, l'hôpital des pauvres du curé français surgissait de terre.

Il y a sept ans, lorsque Hector était venu le quérir à la nuit tombée dans son local de la petite ville coloniale d'Ojojona, le prêtre français raconte à l'AFP qu'il n'avait eu d'autre recours que de conduire celui-ci en voiture dans l'hôpital de la capitale hondurienne, sise à plus de 30 kilomètres.

A l'Hôpital universitaire de Tegucigalpa, ce fut le choc. Le prêtre eut l'impression de se retrouver dans un hôpital de campagne en pleine guerre tant il y avait de blessés par balles et de victimes de coups de couteau ou de machette. Schiefer fut brusquement confronté à la réalité de ce petit pays pauvre ravagé par la violence des groupes criminels et des narcotrafiquants, qui enregistre le taux d'homicides le plus élevé au monde.

Dans cet hôpital, j'ai eu le sentiment de me retrouver en France 15 siècles en arrière, avec une cinquantaine de personnes allongées par terre, blessés et ivrognes confondus, raconte le père Schiefer devant une des larges fenêtres de son établissement donnant sur des collines verdoyantes parsemées de pins.

Au milieu de l'enfer médical de Tegucigalpa, le paysan victime d'une appendicite ne fut pris en charge que le lendemain matin. Et fut sauvé par miracle. Pendant cette longue attente, une idée ne quittait pas l'esprit du religieux: Je vais construire un hôpital pour les pauvres.

Le père Schiefer était arrivé au Honduras fin 2004, pour un service volontaire à l'invitation de son ami, le cardinal hondurien Oscar Andres Rodriguez. Puis ce Lorrain de 63 ans s'est pris d'affection pour les communautés d'Ojojona, de Santa Ana et de San Buenaventura. Il est resté et a reçu en 2009 la nationalité hondurienne.

En 2006, il convoqua ses assistants et leur exposa son projet de construction d'un hôpital dans cette petite localité. Ils m'ont dit que j'étais fou, se souvient le prêtre, évoquant les maigres 118.000 lempiras (moins de 6.000 euros) de revenus annuels de sa paroisse.

Mais il ne désarmait pas et envoya des courriers à plus de 200 pays et organisations humanitaires. Il reçut 43 réponses et les ambassades de France, d'Italie, de Taïwan, du Canada, l'Ordre de Malte et les Etats-Unis manifestèrent leur intérêt, rapporte aujourd'hui le prêtre.

Un hôpital de luxe pour les pauvres!

Le père Schiefer alla aussi frapper aux portes de la présidence et le président d'alors Manuel Zelaya - destitué en juin 2009- fut très enthousiaste. J'aime beaucoup votre idée mon père, allons-y!, lui avait-il répondu.

Et le 8 juin 2006, à l'endroit où un ancien paddock avait été envahi par les mauvaises herbes et les détritus, M. Zelaya est venu poser la première pierre de l'établissement à la sortie d'Ojojona.

Cinq ans plus tard, les premiers bâtiments de l'hôpital San Juan de Maria Vianney étaient inaugurés pour un investissement global de près de six millions d'euros.



 (Crédit photo: TIEMPO)


Aujourd'hui, l'ensemble est composé de 15 pavillons aux couleurs chaudes proposant des services de consultation généraliste et pédiatrique, une maternité, un département d'orthopédie, un hôpital de 48 lits et deux salles d'opération équipées pour tous types d'intervention. Dans cet environnement flambant neuf et impeccable, officient 18 médecins et 12 infirmière, pour un total de 70 employés.

Le fonctionnement de l'établissement est financé par plusieurs milliers de familles des trois municipalités environnantes qui paient un abonnement de 15 à 56 euros en fonction de leurs revenus. Les consultations sont facturées à moins de un euro et les interventions chirurgicales les plus complexes ne dépassent pas les 170 euros.

Pour boucler un budget annuel d'environ 700.000 euros, on fait aussi appel aux subventions de plusieurs pays et organisations, ainsi qu'à l'Etat hondurien, qui supporte à lui seul 25% de la somme.

Sans fausse modestie, le prêtre demande au journaliste de l'AFP de mettre l'accent sur l'hôpital et non sur sa personne dans son article. Mais il ne peut réprimer son sourire lorsqu'il se remémore avoir pour la première fois évoqué ce projet fou en ces termes: Un hôpital de luxe pour les pauvres!



Source AFP

mercredi 1 mai 2013

Inauguration du bâtiment Jean-Pierre Changeux à Eaubonne (Val-d'Oise)


L'Hôpital Simone Veil (Val-d'Oise) né de la fusion en 1998 des hôpitaux d'Eaubonne et de Montmorency,  a inauguré le 24 avril  son bâtiment Jean-Pïerre Changeux sur le site d'Eaubonne, en présence du Directeur délégué de l'ARS du val-d'Oise .
L'ensemble a nécessité quatre ans de travaux, et un coût de 73,7 millions d'euros (toutes dépenses confondues ) à noter que l'opération a été financée à 80% dans le cadre du "Plan Hôpital 2007".
elle représente près de 14.000 m² en construction neuve et 5.900 m² en surfaces restructurées.
Le nouveau bâtiment permet notamment d'y centraliser l'ensemble des urgences, (entraînant toutefoisla fermeture des urgences adultes de Montmorency...). Le service bénéficie ainsi de 2. 600 m² supplémentaires par rapport au cumul de surfaces jusqu'alors sur Eaubonne et Montmorency, permettant entre autres de juxtaposer 18 lits dans l'Unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD). En continuité se situe la réanimation médico-chirurgicale, avec 10 lits de réanimation et 8 de surveillance continue.
Le bloc opératoire dispose désormais de 8 salles, dont une pour les endoscopies.

Le nouveau bâtiment héberge l'ensemble des activités d'hospitalisation médicale et chirurgicale adultes en chambres majoritairement individuelles (chirurgie orthopédique et traumatologique, neurologie et rhumatologie en niveau 2; chirurgie digestive et gastro-entérologie, ORL et ophtalmologie en niveau 3). À cela se greffent également un service d'imagerie et de radiologie rénové (1 IRM, 2 scanners, 5 salles de radiologie conventionnelle et d'échographie, 1 ostéodensitomètre et 1 mammographe numérisé), avec une partie des équipements dédiés aux urgences.

Le bâtiment sert aussi aux consultations externes : toutes celles de médecine, chirurgie et spécialités chirurgicales (ORL, ophtalmologie et stomatologie) sont centralisés au niveau 1 et disposent de 30 boxes. L'unité polyvalente de chirurgie ambulatoire dispose d'un accès direct au bloc opératoire et à la galerie d'accueil des consultations. Elle compte 16 lits ou fauteuils, avec individualisation de l'espace pédiatrique et 2 salles  pour les endoscopies.
Un point  important: les parkings ne sont pas payants comme par exemple à l'hôpital de Jossigny (Seine-et-Marne), à l'hôpital de Toulon et bientôt au CHU de Dijon (dont le Président du Conseil de surveillance est un cumulard de mandats politiques).
Voir sur le site de l'Hôpital Simone Veil les photos du  nouveau bâtiment.
 
C'est bien de respecter les patients et leur famille en ne créant pas un environnement où le patient est saigné plus que de raison, pour le seul profit bien souvent d'actionnaires ce qui est d'autant  bien loin de l'esprit hospitalier.








Un radiologue condamné à 2 ans et demi de prison ferme pour escroquerie


Le tribunal de Valenciennes (Nord) a sévèrement condamné mardi un radiologue belgo-syrien à deux ans et demi de prison ferme, le jugeant coupable d'une escroquerie massive à la Sécurité sociale pour un préjudice de 2,7 millions d'euros.

La peine est sévère, mais elle me paraît tout à fait justifiée au regard des fraudes, s'est réjoui l'avocat des caisses d'assurance maladie parties civiles au procès, Me Frantz Hisbergues.

Le tribunal a prononcé une peine totale de quatre ans de prison, dont 18 mois avec sursis, alors que le parquet avait requis trois ans ferme. Il a aussi interdit définitivement à Farid Alsaïd, 58 ans, d'exercer sa profession.

Ni le docteur Farid Alsaïd, ni son avocat n'étaient présents à l'annonce du jugement. Un mandat d'arrêt a été lancé contre le médecin, qui s'était enfui pendant plus d'un an en Syrie lors de l'ouverture de l'enquête pour escroquerie, début 2008.

En outre, le médecin devra verser près de 2,7 millions d'euros de dommages et intérêts aux Caisses primaires d'assurance maladie (Cpam) de Lille-Douai, du Hainaut, de l'Aisne, ainsi qu'à la Caisse nationale, la Cnam.

Cette somme correspond au préjudice causé à ces organismes entre 2006 et 2007.

Lors de son procès, le 9 avril, le médecin avait reconnu avoir utilisé les cartes professionnelles de médecins belges qui effectuaient des vacations ponctuelles dans ses cabinets.

Le docteur Alsaïd était aussi accusé de facturation frauduleuse. Selon les caisses d'assurance maladie, il avait ainsi doublé environ un millier d'actes, par exemple en effectuant une radio des deux poignets alors qu'une seule était nécessaire.

Outre l'escroquerie massive à l'assurance maladie, le médecin a été jugé coupable de tout un ensemble de pratiques frauduleuses dans les cinq cabinets qu'il possédait dans le nord de la France.

Le président du tribunal a énuméré le recours à la téléradiologie au rabais avec un personnel sans qualification, le délaissement de la sécurité et la multiplication sans fondement médical d'actes de radiologie.

Conséquences: des mammographies sans agrément et sans repérer certaines tumeurs, des radios des hanches potentiellement dangereuses pour des nourrissons, et des fractures non décelées.

Les employés, souvent des jeunes femmes sans expérience professionnelle, étaient embauchés comme secrétaires médicaux puis formés en quelques semaines à la radiologie.

Le docteur Alsaïd avait délibérément mis en place un système généralisé de fraude comportant des risques pour la sécurité des patients et des personnels, a dénoncé la procureur de Valenciennes.

L'escroquerie se déroulait de surcroît dans de petites villes déshéritées, où vit une population vulnérable.

C'est un procès qui a duré sept ans devant le juge d'instruction, avec des rebondissements. C'est au moins la fin d'un épisode, a souligné Me Hisbergues, l'avocat des parties civiles, qui s'attendait néanmoins à un appel.

Lors du procès, l'avocat de la défense avait estimé que son client avait eu les yeux plus gros que le ventre en voulant monter son réseau de cabinets.





Pour "La Vie Hospitalière" tant que des gens sans aucun scrupule seront introduits dans le monde de la santé, notre système demeurera bien malade. Tous ces personnages qui vivent non pas de leur travail mais du travail des autres devraient être contrôlés plus souvent, ce sont les personnels, les patients qui payent et souvent au prix fort : celui de leur vie.
La médecine nucléaire n'est pas non plus sans vice et un rapport de l'Association pour la protection contre les rayonnements ionisants (APRI) fait état de services de radiothérapie qui ont à la fois pignon sur rue et dans des hôpitaux publics...  prendre des décisions qui cassent des services publics de radiothérapie c'est une chose toujours facile et faite qu'on le veuille ou non pour le seul intérêt de groupes privés (comme le hasard est bien fait...)...après dans la pratique ce sont toujours les mêmes qui font les frais de ces mesures.

Sources AFP - APRI