"La Vie Hospitalière"

samedi 6 juin 2020

Une escort girl utilisée pour dénigrer la Chloroquine


Arianne Anderson est directrice des ventes de la société Surgisphere qui a fourni les données de l’étude du Lancet laquelle a déclaré la chloroquine dangereuse

Cette « dame » est issue du monde de la prostitution et de l’industrie pornographique.
Outre que l’étude du Lancet est pour le moins approximative, avec une telle employée, sa crédibilité « part en vrille ». L’amateurisme et l’incompétence du ministère de la santé qui a réagi sans aucun recul face à cette étude, prenant dans l’immédiateté la décision d’interdire le protocole du professeur Raoult, sont maintenant patents. Olivier Véran n’y a vu que du feu si l’on peut dire.
Arianne Anderson alias Skye Daniels est visible sur les réseaux pour adultes. Sa contribution personnelle peut servir, à la limite, à une campagne de promotion pour la lutte contre le Sida, mais quant au Covid 19...

Comprendre le contexte de cette mascarade

INTERVIEW. Le coauteur de l’étude du Lancet, fondateur de Surgisphere, répond aux questions levées par leur publication sur la chloroquine

Depuis sa publication le 22 mai 2020, l’étude du Lancet qui a mis en évidence une association entre chloroquine et surmortalité est remise en question. Contacté par Sciences et Avenir, le coauteur de l’étude Sapan Desai, fondateur de l’entreprise Surgisphere, se défend.
L’étude publiée dans le prestigieux journal scientifique The Lancet est la plus grande étude publiée à ce jour sur la chloroquine comme traitement pour la Covid-19.
Suite à la publication de l’étude du Lancet du 22 mai 2020, qui suggère qu’il y a une association entre la chloroquine et l’hydroxychloroquine et une surmortalité chez des patients atteints de Covid-19, de nombreux scientifiques ont émis des doutes sur l’origine et la transparence des données utilisées pour cette analyse. Contacté par Sciences et Avenir, Sapan Desai, coauteur de l’étude et fondateur de l’entreprise américaine spécialisée dans les données médicales Surgisphere (dont sont issues les données étudiées), répond aux questionnements.

Sciences et Avenir : Comment ont été acquises les données utilisées pour l’étude ?

Sapan Desai : Ces données sont issues de la base de données de Surgisphere, qui est alimentée par les utilisateurs de notre logiciel de « machine learning » (ou apprentissage automatique grâce à l’intelligence artificielle, NDLR) QuartzClinical. Ce logiciel permet aux centres de santé de mieux analyser leurs données afin d’améliorer leurs performances. En contrepartie, les institutions de santé qui utilisent le logiciel donnent leur accord pour que leurs données, une fois anonymisées, puissent être incluses dans la base de données de Surgisphere. Nous ne recevons aucune information qui puisse identifier les patients.

Et qu’est-ce que Surgisphere ?

C’est une interphase collaborative qui donne accès aux chercheurs à une base de données en temps réel avec l’information anonymisée de plus de 240 millions de visites médicales dans plus de 1.200 institutions de santé, dans 45 pays. Cela permet d’analyser la santé des populations en temps réel au niveau mondial, avec une précision inédite. Cette base de données est financée par les bénéfices générés par le logiciel QuartzClinical.

Votre publication a été remise en question récemment, notamment à cause de l’homogénéité des données entre les différents continents. Comment expliquez-vous cette homogénéité ?

Après la publication, nous nous sommes aperçus que la table en question (table supplémentaire S3, NDLR) présentait des données appariées, déjà ajustées pour les covariables autres que les traitements étudiés. C’est pourquoi ces données ont l’air si homogènes. Suite aux remarques de nos collègues, nous avons modifié l’article en remplaçant cette table S3 par une table avec des données brutes, donc non ajustées (modification mise en ligne le 29 mai au soir, qui enlève aussi à l’Australie des données provenant d’un hôpital asiatique, mis par erreur avec les données australiennes, NDLR). Cependant, cela n’affecte en rien les résultats de notre étude ni ses conclusions.

Est-ce que les données brutes sur lesquelles se base l’étude seront mises à disposition du public pour que ces résultats puissent être vérifiés ?

Les données obtenues sont issues de nombreuses institutions de santé, avec lesquelles nous nous sommes engagés à ne pas partager avec des tiers les données individuelles des patients. Cependant, nous pouvons partager des données agrégées. (Surgisphere a ensuite annoncé au journal Nature qu’ils permettraient aux autres chercheurs d’analyser leurs données, NDLR).

Pourquoi n’avez-vous pas analysé séparément le rôle des deux antibiotiques étudiés (azithromycine et clarithromycine), ou la relation dose-effet de la chloroquine et l’hydroxychloroquine ?

Souvenez-vous qu’il s’agit d’une étude observationnelle, qui n’a donc pas la rigueur d’une étude interventionnelle randomisée. Quand nous avons conçu cette étude, nous avons utilisé l’information disponible à ce moment et nous avons donc étudié les facteurs qui nous ont semblé les plus importants sur le moment. Il y a actuellement beaucoup d’autres études en cours sur le rôle de la chloroquine et l’hydroxychloroquine, et on espère que ces recherches permettront de construire sur les connaissances actuelles (dont notre étude) et d’analyser plus en détail ces traitements.



Source : geopolintel.fr




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