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vendredi 27 février 2015
mercredi 25 février 2015
Journée régionale de prévention des risques associés aux soins
Depuis 2011, l'ARS Poitou-Charentes convie les acteurs
de la santé à une journée régionale placée sous le signe de la plateforme du
même nom.
Elle est organisée en coordination avec le CLIN
Sud-Ouest, l'Omedit Poitou-Charentes, le CNCRH, le CRPV Poitou-Charentes et
l'ASN.
Cette journée est accessible gratuitement sur
inscription préalable, elle est un moment d'échange entre professionnels, de
présentations et de mises en situation, pour faire progresser les participants
dans la démarche de prévention de tous les risques associés aux soins.
Journée régionale de prévention des risques associés aux
soins
Mercredi 18 mars 2015
(S'inscrire auprès de l'ARS de la région Poitou-Charentes à Poitiers)
dimanche 22 février 2015
Pour ne plus perdre sa vie... à la gagner !
La santé au
travail est une question de santé publique.
Or, chaque semaine qui passe voit se
multiplier les attaques du patronat et du gouvernement contre les droits
sociaux, notamment en matière de santé au travail. Pourtant, la situation est
alarmante : au nom d’une soi-disant "rationalisation" des coûts, les
logiques organisationnelles aujourd’hui à l’œuvre au sein des entreprises, dans
l'industrie comme dans les services, dans le secteur privé comme dans le
public, contribuent à aggraver l'exploitation des corps et à dégrader de
manière profonde la santé de nombreux travailleurs.
Résumer la situation actuelle à une crise de l'emploi revient à dissimuler ces autres dérives de notre système productif. Mais certaines des mesures récemment adoptées, comme plusieurs de celles qu’envisagent aujourd’hui le gouvernement ou les organisations patronales vont plus loin : un à un, les différents acteurs de la chaîne de prévention voient leurs prérogatives ou leur marge d’action se réduire et, avec elles, ce sont les instruments de la prévention des risques et de la protection des salariés qui se trouvent remis en cause.
Résumer la situation actuelle à une crise de l'emploi revient à dissimuler ces autres dérives de notre système productif. Mais certaines des mesures récemment adoptées, comme plusieurs de celles qu’envisagent aujourd’hui le gouvernement ou les organisations patronales vont plus loin : un à un, les différents acteurs de la chaîne de prévention voient leurs prérogatives ou leur marge d’action se réduire et, avec elles, ce sont les instruments de la prévention des risques et de la protection des salariés qui se trouvent remis en cause.
Pour ne plus
perdre sa vie à la gagner !
La santé au
travail est une question de santé publique.
Or, chaque semaine qui passe voit se
multiplier les attaques du patronat et du gouvernement contre les droits
sociaux, notamment en matière de santé au travail. Pourtant, la situation est
alarmante : au nom d’une soi-disant "rationalisation" des coûts, les
logiques organisationnelles aujourd’hui à l’œuvre au sein des entreprises, dans
l'industrie comme dans les services, dans le secteur privé comme dans le
public, contribuent à aggraver l'exploitation des corps et à dégrader de
manière profonde la santé de nombreux travailleurs. Résumer la situation
actuelle à une crise de l'emploi revient à dissimuler ces autres dérives de
notre système productif. Mais certaines des mesures récemment adoptées, comme
plusieurs de celles qu’envisagent aujourd’hui le gouvernement ou les
organisations patronales vont plus loin : un à un, les différents acteurs de la
chaîne de prévention voient leurs prérogatives ou leur marge d’action se
réduire et, avec elles, ce sont les instruments de la prévention des risques et
de la protection des salariés qui se trouvent remis en cause.
Affaiblir les
droits collectifs des travailleurs
La négociation
collective engagée depuis septembre, à la demande du gouvernement, autour d'un
projet de réforme des seuils sociaux s’affiche comme visant à « faciliter la
vie des entreprises et les aider à embaucher ».
Celle-ci se
révèle en fait l'occasion d'une attaque en règle du patronat qui veut limiter
toute possibilité de représentation du personnel dans les entreprises de moins
de 50 salariés et faire table rase des droits existants au-delà, en invoquant
une instance unique aux missions vagues et dépossédée des principales
prérogatives des IRP actuelles.
Cette nouvelle
attaque fait suite aux réorganisations imposées à l'inspection du travail
(remise en cause de son indépendance, réduction de ses moyens en effectif de
contrôle) ainsi qu’à celles des Conseils de Prud’hommes (suppression de
l'élection, restrictions budgétaires, diminution des délais de prescription,
manque de personnel de greffe, etc...).
Le projet de loi
Macron présenté en conseil des Ministres le 10 décembre 2014 (NDWM : et passé en force) enfonce le clou en
prévoyant de rendre plus difficile la possibilité pour la justice pénale de
sanctionner les employeurs délinquants.
Supprimer les
CHSCT ?
Plus ou moins
masquée parmi ces multiples attaques, s’exerce la tentative du patronat de
remettre en cause l'existence même des CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et
des Conditions de Travail) dont les prérogatives ont été déjà affaiblies par
les dispositions introduites par la loi sur la « sécurisation de l’emploi »
transcrivant l’ANI du 11 janvier 2013.
Or les CHSCT
constituent un outil collectif fondamental pour permettre aux travailleurs de
s’exprimer et d’agir sur leurs conditions de travail. C'est d’ailleurs parce
qu'ils permettent de rendre visibles les manquements des directions
d'entreprises en matière de santé et sécurité au travail, que le patronat veut
les supprimer.
Instaurés depuis
1es lois Auroux de 1982 dans les entreprises de plus de 50 salarié-e-s, les
CHSCT ont largement démontré leur utilité dans la défense de la santé et
l’amélioration des conditions de travail des salarié-e-s. Il en est de même
s’agissant de leur capacité à mettre en cause de manière forte les choix
organisationnels dans les atteintes au travail lui-même (défauts, dysfonctionnements,
impossibilité de bien faire son travail) et à la santé physique et psychique
des travailleurs.
Grâce aux moyens
d'action des représentants du personnel comme le droit d'alerte, le droit
d'enquête, le droit d'expertise, cette instance permet de proposer et d’obtenir
des améliorations des conditions de travail, et au besoin d’agir directement en
justice, pour prévenir des mises en danger ou faire interdire des formes
d'organisation à risques ou pathogènes. Elle permet aussi d’aider à la reconnaissance
de la faute inexcusable des employeurs.
Il est donc
crucial d’œuvrer plutôt à lever les obstacles qui entravent encore trop souvent
le fonctionnement de cette instance. Il s’agirait notamment de permettre aux
travailleurs qui, de droit ou de fait, en sont encore privés (en raison de la
taille de l’entreprise, de la dispersion des salariés sur des sites multiples,
ou encore des différences de statuts et des effets de la sous-traitance en
cascade..., autant de situations trop souvent utilisées par les employeurs pour
contourner le droit et diviser les salariés) de pouvoir eux aussi en
bénéficier.
Dans la même
logique, le fait d’offrir un véritable statut protecteur contre le licenciement
aux salariés usant de la faculté de leur droit de retrait en raison d’un danger
grave et imminent permettrait de passer d’un droit théorique à un droit réel.
Une médecine du
travail en miettes
La médecine du
travail est en grand danger et avec elle la santé de tous les salariés. Fin
octobre, F. Hollande présentait 50 nouvelles mesures destinées à « simplifier
l'activité des entreprises face à la lourdeur administrative. »
Parmi elles, une
première entend revoir les notions d’aptitude et d'inaptitude afin de «
sécuriser » les employeurs qui sont « soumis » à des avis médicaux avec
réserves trop contraignants. Cette mesure vise à empêcher le médecin du travail
d’émettre des préconisations d’aménagement des postes de travail dans l’intérêt
des salariés, à supprimer l’obligation de reclassement qu’ont les employeurs et
à favoriser le licenciement des salariés ayant des restrictions d’aptitude.
Une seconde
mesure prévoit de simplifier les règles sur les visites médicales des salariés
au motif que "la visite médicale obligatoire n'est réalisée que dans 15%
des cas", du fait notamment d'un manque d'effectifs médicaux. Ce chiffre
de 15 % est fantaisiste car en réalité ce sont plus de 70% de ces visites qui
sont actuellement assurées ! Cette mesure empêcherait l’accès à la visite
médicale et au suivi de santé individualisé pour certaines catégories de
salaries jugés non exposés à des risques. Alors que l’on assiste à l’explosion
des TMS et des RPS, cette vision est inacceptable.
Nous rappelons
que les médecins du travail sont les seuls médecins à disposer d'une formation
sur les risques professionnels et qu’ils sont les seuls à bénéficier d'un
statut protecteur garantissant indépendance et protection vis-à-vis des
employeurs. Ils ont un libre accès au poste de travail qui leur permet de
disposer d'une connaissance des risques et du travail réel. En s'attaquant
ainsi à la visite médicale, c'est à la médecine du travail toute entière que le
gouvernement s'en prend et aux droits des salarié-es.
En affaiblissant
une nouvelle fois la médecine du travail et plus largement les services de
santé au travail (SST), le patronat et le gouvernement favorisent la
fragilisation des travailleurs confrontés à des conditions de travail et
d’emploi de moins en moins soutenables.
Il conviendrait
au contraire de donner aux SST tous les moyens d’assurer leur « mission
exclusive d'éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de
leur travail » (art. L.4622-2 du code du travail), en élargissant et en
confortant notamment leur indépendance vis-à-vis des employeurs.
L’urgence d’agir
et de s’unir
La santé au
travail est au cœur de l’activité de tous les acteurs impliqués dans la
prévention des risques et l’amélioration des conditions de travail.
Dans le contexte actuel, tous devraient voir leurs conditions d’intervention favorisées et améliorées : CHSCT, médecins du travail, inspecteurs du travail, contrôleurs Carsat, experts CHSCT, intervenants en prévention de la mutualité, tous interagissent de façon complémentaire au sein d’un ensemble devenu cohérent, celui de notre système de prévention. C’est lui qui, morceau par morceau, est progressivement défait depuis quelques années ; c’est lui que nous voulons préserver et renforcer.
Dans le contexte actuel, tous devraient voir leurs conditions d’intervention favorisées et améliorées : CHSCT, médecins du travail, inspecteurs du travail, contrôleurs Carsat, experts CHSCT, intervenants en prévention de la mutualité, tous interagissent de façon complémentaire au sein d’un ensemble devenu cohérent, celui de notre système de prévention. C’est lui qui, morceau par morceau, est progressivement défait depuis quelques années ; c’est lui que nous voulons préserver et renforcer.
Nous acteurs du
mouvement syndical et de la santé au travail (syndicats, représentants du
personnel au CHSCT, médecins du travail, inspecteurs du travail, experts CHSCT,
psychologues du travail, ergonomes, chercheurs en santé au travail, etc.)
appelons à une mobilisation et à l'organisation d’états généraux pour défendre
et améliorer les droits collectifs des travailleurs en matière de santé au
travail.
Pour ne plus
perdre sa vie à la gagner !
C'est pas mal, mais le gouvernement peut mieux faire socialement parlant...il en a les moyens plutôt que de favoriser des nantis, des actionnaires, des multinationales...
Pour "La Vie Hospitalière" ces mesures qui tentent d'applanir encore un peu plus les acquis sociaux, de mettre à mal les conseils des Prud'hommes, les CHSCT, la médecine du travail...et bien c'est vraiment pas mal, dans le pire on ne peut pas faire mieux...(pour le moment) disons que nous avons là la preuve flagrante qu'ils se moquent bien de l'intérêt général de tout un peuple, ces gens là ... Ces gens là qui représentent qui et quoi en définitive ?...
Il est évident et de plus en plus chaque jour que nous sommes trahis.
Et, la trahison est une chose grave dans un pays qui supporte gravement les conséquences d'orientations qui ne sont que des manipulations...
On voit et progressivement, notamment, (pour exemple) nos services publics menacés dans leurs fonctionnements par manque de moyens (mais on paye des impôts pour quoi...ou plus exactement pour qui ?) ...
On voit l'emprise de plus en plus signicative d'affairistes venant d'ailleurs ... ne nous trompons pas notre pays est très mal gouverné, qu'ils soient étiquetés de droite ou de gauche ce sont des pantins, depuis des années nous souffrons à cause de leurs pitreries lamentables de leurs actions qui vont toujours à l'encontre des intérêts des citoyens et citoyennes.
Jamais la République ne s'est trouvée devant autant de personnages méprisables et arrogants : méprisables pour leurs lois qui vont contre les droits et acquis des travailleurs, arrogants pour leurs discours hypocrites et leurs actes inconsidérés qui démontrent avec pertinence qu'ils ne sont pas vraiment les représentants du peuple français, mais qu'ils représentent surtout des intérêts étrangers à la France.
Leurs orientations semblent préparer l'entrée du futur traité transatlantique avec toutes ses conséquences pour notre pays, là, l'avenir se conjuguera au passé.
samedi 21 février 2015
La Médecine du travail menacée ?
Vu sur le blog
de Gérard Filoche :
« Macron
avait prévu de supprimer la médecine du travail, mais cela, semble t'il est
renvoyé a une loi parallèle de Thierry Mandon dite « de simplification » du
code du travail et qui supprime celle-ci en douce.
La médecine du
travail a été progressivement usée, déconsidérée, et le Medef veut l’abattre
totalement.
Tous les
arguments sournois et stupides sont utilisés : la médecine du travail serait
déjà inutile ou asphyxiée, les médecins du travail seraient déjà en voie de
disparition ou bien déjà vendus au patronat, la santé au travail serait déjà
tellement mise à mal que ce serait un combat d’arrière-garde, il faudrait
tellement la « moderniser » que, finalement, elle serait à ranger au rayon des
vieilleries !
Hé, bien non, il
faut une médecine de prévention, une
spécialité médicale, ancrée sur l’étude, le suivi des conditions de
travail au sein même des entreprises. La médecine du travail n’est pas «
généraliste » c’est une spécialité concentrée sur la connaissance pratique des
postes, des atmosphères, des cadences, des risques psychosociaux au travail.
Oui, la médecine du travail est déjà mal en point, oui, il manque déjà 600
médecins, et 1700 d’entre eux partent en retraite de façon imminente, oui
certains centres font des visites de routine, ou bien « ratent » des gros
problèmes de santé, faute de moyens et de suivi… mais cela provient d’une
mauvaise gestion délibérée, du numerus clausus, de la démobilisation
idéologique et pratique orchestrée par le patronat autour de la santé au travail. »
Lire absolument
l’analyse détaillée de la loi Macron
réalisée par Gérard Filoche :
En route pour le « régressisme » ?
En route pour le « régressisme » ?
jeudi 19 février 2015
La CGT, FO , et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle pour le 9 avril
Les
organisations syndicales CGT, FO et Solidaires appellent à une grève
nationale le jeudi 9 avril.
Cet appel est
lancé pour protester contre le pacte de responsabilité, la rigueur budgétaire,
nombre de dispositions du projet de loi libéral Macron qui aggravent la
situation des salariés.
De
nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d'ores et déjà engagées dans
les établissements publics et privés.
Par cette action
qui doit permettre de faire converger les revendications et exiger du
gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, il s’agit de s’engager dans
un processus de mobilisation ont souligné les trois organisations.
Présente lors de
la réunion intersyndicale qui s'est tenue mardi soir, la FSU a fait part de son absence de mandat
ne lui permettant donc pas pour l’instant de s’engager concernant sa
participation à la journée d’action, toutefois elle donnera sa décision dans le courant
du mois de mars.
Nous sommes là devant une politique de non sens pour l'intérêt général, pour l'intérêt des citoyens et citoyennes.
Pour "La Vie Hospitalière" l'austérité tue, la loi Macron entraînera une
dérégulation du travail en France, elle est insidieuse car elle permet en contre sens la mise en place
du TAFTA.
Après l'AGCS et bien d'autres accords internationaux, les accords de libre échange vont continuer de casser les acquis des travailleurs et entraîner plus de difficultés pour tout autant les laissés pour compte de cette politique nauséabonde qui loin de faire avancer notre pays, laisse des pans entiers de notre économie à la voracité des groupes financiers étrangers.
La loi Macron risque par une dérégulation sournoise du travail pour l’ensemble des statuts, et conventions collectives de remettre en question les acquis que nous avons obtenus par la lutte.
Là c'est la petite goutte qui fait vraiment déborder le vase, surtout quand l'on sait que les salaires, les retraites, les pensions...sont de plus en plus l'objet de pompage obligatoire (CSG instituée par Michel Rocard etc etc) pour les travailleurs des secteurs publics et privés c'est autant de pouvoir d'achat en moins, c'est tout autant moins de possibilité pour la relance par le fait que les citoyens et citoyennes consomment de moins en moins, c'est une politique de non sens!
C'est une politique qui ne sert que des intérêts étrangers à l'intérêt général!
Surtout que pour les hôpitaux le TISA peut au nom de la libre concurrence internationale imposer la privatisation de tout ce qui est
public. On voit déjà les atteintes portées à la Fonction Publique Hospitalière, on voit que les intérêts des banquiers prédominent sur les intérêts de nos services publics fondamentaux (emprunts toxiques etc etc)...
Où allons-nous ?
mardi 17 février 2015
Attentats à Copenhague : Nous sommes tous danois !
Les deux
attentats du 14 février, au Danemark, sont la triste réplique de ceux qui ont
frappé notre pays il y a un peu plus d’un mois.
La liberté
d’expression, les forces de l’ordre, la communauté juive ont été les cibles,
avec la même barbarie.
Ce sont des
actes de laches que nous devons combattre tous ensemble, pour le respect des
droits fondamentaux et contre le terrorisme de plus en plus menaçant les pays démocratiques...
La démocratie
est un rempart contre cette forme de terrorisme religieux pour qui la vie d’un
homme se résume à peu de chose. C'est tristement lamentable !
Nous sommes
solidaires avec le peuple danois.
Faisons en sorte
que la laïcité soit un rempart contre les extrémismes religieux, soyons plus
que jamais rassemblés contre cette haine qui devient de plus en plus banalisée
chaque jour.
Tous ensemble,
les peuples européens doivent faire front contre le terrorisme. Les syndicats
ont un rôle à jouer qui est loin d’être négligeable car nous sommes porteurs de
valeurs et nous ne saurions accepter plus encore les atteintes à notre
liberté d’expression, à notre démocratie (même si elle ressemble en ce moment
plus à une oligarchie…) c’est aux peuples menacés dans leurs valeurs de
démontrer qu'ils ont même pas peur, et, que ceux qui veulent jouer à ce jeu
de minables, de misérables, apprennent que dans la finalité ils seront les grands
perdants de cette guerre qui ne dit pas son nom...
On a vu à
Copenhague combien les services de santé intervenaient rapidement sur les lieux
(médecin urgentiste en moto notamment) et "La Vie Hospitalière" salue ici même leurs
compétences face à tant
d’atrocités.
Ceci écrit, les
hommes libres marchent sans entraves alors que les autres s’assoient et
attendent en vain…il est temps d’avancer maintenant vers un monde plus libre et
le meilleur moyen est de mettre un terme à tous ceux qui de près ou de loin
manipulent les peuples pour leurs intérêts propres, on voit où nous en sommes
aujourd’hui…quelque soient les prétextes invoqués nous n'irons pas vers un avenir paisible si nous ne réagissons pas rapidement contre les démons qui pourrissent notre vie, et, là ce sont les causes (c'est à dire les origines de ces maux...) qu'il faut détruire.
Les actes accomplis sous le coup de la haine conduisent inévitablement à des échecs retentissants.
Face aux ennemis
de la liberté d’expression
NOUS SOMMES TOUS
DANOIS
NOUS SOMMES
CHARLIE
Une clinique à Paris murée pour impayés...
La police est
intervenue ce lundi dès l’aube à Paris pour murer les portes d’une clinique
dans le cadre d’une procédure d’expulsion. Le repreneur de l’établissement
s’insurge contre ces méthodes.
Murer l’accès
d’un immeuble squatté cela se pratique de temps à autres. Murer les portes
d’une clinique encore en activité, c’est bien moins courant. C’est pourtant ce
qui s’est passé au petit matin ce lundi dans un établissement du nord parisien
dans le cadre d’une procédure d’expulsion pour cause de loyers impayés. Alors
qu’une partie des 80 employés de la petite clinique Paris Montmartre a voulu
prendre son service, elle est tombée sur des huissiers et policiers en train de
murer les portes d’entrée. L’établissement de la rue Marcadet est essentiellement consacré à
des activités ophtalmologiques et de chirurgie orthopédique, viscérale et
cardiaque.
Selon Pierre
Fabreguettes, qui a repris la clinique en janvier 2015, trois patients auraient
été transportés le matin dans d’autres établissements.
L’Agence Régionale de
Santé indique avoir été informée de la procédure d’expulsion pour cause de
loyers impayés faite par la préfecture, mais pas de la date. Compte tenu de la
faible activité de la structure et de l’offre par ailleurs présente sur cette
zone, sa fermeture «ne prête pas à conséquence pour la bonne prise en charge de
la population», précise l’organisme.
85% des arriérés
déjà payés
Le repreneur des
lieux, lui, ne voit pas les choses du même œil. «On n’a jamais vu un préfet
vider une clinique, surtout quand on a déjà payé 85% des arriérés»,
s’insurge-t-il, condamnant une démarche «insensée». Selon lui, sur les 580.000
euros de loyers impayés, «il restait moins de 100.000 euros à verser».
lundi 16 février 2015
PHARES : Un Projet Hospitalier Absentéisme Recherche Efficience et organisation Santé au travail
L'absentéisme
dans les établissements sanitaires et médico-sociaux est une problématique
recouvrant des réalités multiples et complexes. En la matière, les besoins
d'explications et de repères méthodologiques sont criants et trois partenaires
institutionnels (le Fonds National de Prévention, l’Agence Régionale de Santé
des Pays de la Loire et la Fédération Hospitalière de France) ont eu la volonté
de contribuer à les fournir en lançant un projet de recherche, le projet PHARES
(1).
L’ambition des
trois partenaires fut clairement de parvenir à comprendre un phénomène, qui
touche l'ensemble des établissements sanitaires et médico-sociaux, mais
également de pouvoir agir sur l’absentéisme et identifier des leviers d’action
possibles. Il s'est agi ainsi de concevoir des méthodes de diagnostic et des
actions, permettant aux établissements de reprendre la maîtrise du phénomène.
Pour "La Vie Hospitalière" l'absentéisme est étroitement lié aux conditions de travail, et là il est inutile de tergiverser c'est l'évidence même.
1) PHARES :
Projet Hospitalier Absentéisme Recherche Efficience et organisation Santé au travail
vendredi 13 février 2015
CHU de Rennes : Urgences saturées pour cause d’épidémie... d’austérité !!!
Les Urgences
adultes du CHU de Rennes sont dimensionnées, en taille et en effectifs, pour
pouvoir accueillir en même temps 41 personnes physiques. Et comme chaque hiver,
les urgences sont débordées, frôlant régulièrement les 200% d’occupation !
Jusqu’à 79 patients le 20/1, 73 le 3 février, 72 les 5 et 6 février, et même 86
patients le 9/2.
La Direction
accuse l’épidémie de grippe pour expliquer les difficultés à désengorger les
Urgences. Pourtant, cette situation était prévisible : rien qu’en 2014, le CHU a
sciemment fermé 46 lits d’aval des Urgences au cours de différentes
restructurations, se privant volontairement de ces soupapes de sécurité au
profit de places de chirurgie plus rentables. Elle a alors beau jeu de rouvrir
ponctuellement 12 lits à l’Hôpital Sud lorsque la situation devient trop
critique
Ce faisant, la
Direction du CHU est donc directement responsable de la dégradation de la prise
en charge des patients en Urgence, qui ne tient que par la conscience
professionnelle de soignants épuisés, travaillant dans des conditions
d’insécurité totale, en l’absence de toute dignité pour les patients qui sont
relégués en nombre dans les couloirs, en chemisette, sur de simples brancards.
Le syndicat SUD
Santé Sociaux dénonce cette situation qui n’a rien d’une fatalité hivernale,
mais qui est bien plutôt le résultat d’une politique concertée qui privilégie
des logiques économiques, fort contestables par ailleurs, aux objectifs de
prise en charge de la population dignes d’un service public moderne.
(Source)
mercredi 11 février 2015
Heures mutualisées…encore un peu de patience…le décret arrive…
Concernant les heures
mutualisée le Ministère de la Santé donne des instructions de prorogation en
demandant notamment aux ARS de se baser sur le montant des heures
départementales de 2011…
En l’attente donc d’un
décret qui donnera les nouvelles dispositions, et, qui devrait être publié dans
le courant ... du premier semestre…(avant la fin du mois de juin probablement)...
![]() |
« La Vie
Hospitalière » s'étonne toutefois d'une certaine lenteur dans la pérennisation
officielle (par décret) des heures mutualisées qui dans cette situation pose des problèmes
évidents aux organisations syndicales..."pourquoi faire simple quand on peut faire
compliqué ?!"…
mardi 10 février 2015
Hôpitaux en Ukraine: ils sont les cibles d’assassins !
"Tous les
hôpitaux au nord de Lougansk ont été endommagés lors de bombardements" s’alarme
Dena Fisher, chef du bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
pour la région de Lougansk, " Si vous n’êtes pas en sécurité à l’hôpital, où
pouvez-vous l’être ?"
![]() |
Handicapés tués au Donbass |
Pour "La Vie Hospitalière" personne est à
l’abri, dans cette guerre fraticide d'autant qu'elle risque de s'étendre si il n'est pas mis un terme à la folie décadente de ceux qui ont tout intérêt à ce que le conflit s'intensifie... nous sommes à la frontière d'une guerre qui pourrait embraser bien des pays..."la raison du plus fort est toujours la meilleure"...mais ces mots sont d'une fable, car encore faut-il que le plus fort (ou considéré comme tel...) n'ait pas perdue la raison...
![]() |
Une femme et son enfant tués (tout commentaire est superflu) |
Le 4 février,
cinq patients ont été tués et 22 lourdement blessés à l’hôpital de Donetsk, le fief
des insurgés, par un missile. La même semaine, la clinique de Debaltseve a dû
fermer ses portes après avoir été en partie détruite sous les bombes.
"À chaque fois,
les attaques perturbent, voire interrompent les soins, mettant en danger la
santé de nombreux malades ", prévient Dena Fischer qui appelle les belligérants
à respecter le droit international humanitaire.
Grève le 12 février au Centre hospitalier Le Vinatier
Les organisations syndicales du Centre Hospitalier Le Vinatier (situé dans la ville de Bron) appellent les agents à faire grève durant toute la journée le jeudi 12 février 2015.Les personnels des centres psychiatriques Le Vinatier, de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et de Saint-Jean-de-Dieu se réuniront devant l'Agence Régionale de Santé ce même jour.
Une délégation devrait y être reçue, les syndicats réclament entre autres des embauches de personnels, la réouverture de 40 lits, la mise en place d'un dispositif d'appel d'urgence dans certaines unités psychiatriques...
En deux semaines, l'hôpital psychiatrique Le Vinatier a été touché par 3 suicides ainsi qu’une agression !...
Là, trop c’est trop !
dimanche 8 février 2015
L'aide médicale à mourir approuvée par la Cour suprême du Canada
Dans un jugement unanime et
historique, la Cour a statué que l'interdiction contenue aux articles 14 et 241
du Code criminel du Canada porte atteinte à l'article 7 de la Charte canadienne
des droits et libertés qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la
sécurité.
Dans un jugement unanime et historique, la Cour a statué
que l'interdiction contenue aux articles 14 et 241 du Code criminel du
Canada porte atteinte à l'article 7 de la Charte canadienne des droits et
libertés qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité.
Cette invalidité s'applique toutefois à un groupe
restreint de personnes : elle vise les personnes adultes capables; qui
consentent clairement à mettre fin à leur vie; qui sont affectées par des
problèmes de santé graves et irrémédiables; et dont ces problèmes leur causent
des souffrances persistantes et intolérables.
La Cour n'a pas donné de détails sur l'application de ces
critères.
Par exemple, on ignore si les problèmes de santé « graves ou
irrémédiables » peuvent être de nature strictement psychologique, de même
que la forme que prendrait l'aide du médecin (prescription de médicaments,
administration de soins…).
Elle ne mentionne pas non plus la notion de « fin de
vie », une préoccupation centrale de la loi québécoise.
La décision précise néanmoins que la souffrance
« persistante et intolérable » peut être de nature physique ou
psychologique.
En France le
droit de mourir dans la dignité pour les personnes qui ne supportent plus leurs
maladies, notamment, est un sujet qui est toujours très controversé, et,
particulièrement difficile à aborder dans le milieu hospitalier, rappelons que
plusieurs milliers de manifestants ont défilé, le 25 janvier, à Paris contre l'euthanasie.
vendredi 6 février 2015
La FHF menace de stopper les remboursements d'emprunts pour combattre les prêts toxiques
..."La FHF (1) a décidé de faire "front commun" avec l'association Acteurs
publics contre les emprunts toxiques (Acpet) (2) dans son combat contre les
emprunts structurés souscrits par le passé par certains établissements publics
de santé – une centaine seraient encore directement touchés
aujourd'hui – et certaines collectivités territoriales. Hôpitaux et
collectivités, une voix qui porte davantage que le seul secteur hospitalier
auprès du secteur bancaire, remarque la FHF contactée par Hospimedia.
Et, ce, alors que le déplafonnement du franc suisse décidé le 19 janvier dernier par la Banque nationale suisse est venu alourdir du jour au lendemain pour les hôpitaux leur note de sortie des emprunts toxiques de quelque 500 millions d'euros (M€), souligne la fédération. Un montant qui s'ajoute aux 3 milliards d'euros (Md€) d'ores et déjà nécessaires pour écluser sous 24 heures les 1,5 Md€ d'emprunts structurés hospitaliers.
Et, ce, alors que le déplafonnement du franc suisse décidé le 19 janvier dernier par la Banque nationale suisse est venu alourdir du jour au lendemain pour les hôpitaux leur note de sortie des emprunts toxiques de quelque 500 millions d'euros (M€), souligne la fédération. Un montant qui s'ajoute aux 3 milliards d'euros (Md€) d'ores et déjà nécessaires pour écluser sous 24 heures les 1,5 Md€ d'emprunts structurés hospitaliers.
Pour la FHF, c'est donc bien un "front
commun" qui se
dessine avec les collectivités mais aussi avec l'ensemble du secteur
hospitalier, y compris les établissements dépourvus de ce type de prêts
toxiques : "Il y a une vraie prise de conscience globale de toute la
communauté hospitalière pour dire "Ça suffit !"" Ainsi, la fédération n'exclut pas de demander aux
hôpitaux, dans les jours et semaines à venir, de stopper leur paiement des
surcoûts générés par le déplafonnement du franc suisse, voire même leur
paiement des remboursements d'emprunts dans leur ensemble. En parallèle, elle a
également missionné ses avocats pour étudier l'opportunité d'un recours devant
la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la loi du
29 juillet 2014 relative à la sécurisation des contrats de
prêts structurés souscrits par les personnes morales de droit public.
Enfin, s'agissant du fonds de soutien de 100 M€ décidé par les pouvoirs publics pour épauler les hôpitaux englués dans ces emprunts, de minime il devient "complètement obsolète" suite aux dernières évolutions du franc suisse, note la FHF..."
Enfin, s'agissant du fonds de soutien de 100 M€ décidé par les pouvoirs publics pour épauler les hôpitaux englués dans ces emprunts, de minime il devient "complètement obsolète" suite aux dernières évolutions du franc suisse, note la FHF..."
(Source : HOSPIMEDIA
« L’information des décideurs du sanitaire et du médico-social »)
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