"La Vie Hospitalière"

samedi 30 mars 2019

Hôpital de Nice : Que d'interrogations concernant l'interdiction faite à la presse de pouvoir interviewer Madame Geneviève Legay ?...


La femme qui a été blessée gravement lors d'une charge des forces de l'ordre, le samedi 23 mars, a été hospitalisée, rappelons-le, à l'hôpital Pasteur (CHU de Nice). 
Elle souffre de fractures du crâne, et,  malgré son état elle ne s'opposait pas, d'après nos informations,  à recevoir des journalistes afin de pouvoir répondre à leurs questions.

Incroyable mais vrai :  il apparaît qu'elle est dans l'impossibilité de pouvoir parler à la presse ?...
De quel droit la direction de cet établissement a refusé l'autorisation aux journalistes d'interviewer  cette personne ? 
De quel droit ? Seul un état de santé remettant le pronostic vital en jeu peut amener le corps médical à s'opposer à toute visite près de la personne. Il est toutefois possible de la voir en dehors de la chambre grâce à une vitre (dans la théorie)...

Alors, comment se fait-il qu'un gardien (sur ordre du préfet de police - toujours selon nos renseignements - ) se trouve devant la porte de sa chambre ?

Qu'est-ce que tout ceci veut dire ? 

(Photo Claude Paris.AP - Tous droits réservés - )


Cette situation apparaît pour "La Vie Hospitalière" attentatoire à la liberté d'expression, compte tenu que depuis le   23 mars l'état de santé de Madame Legay n'a pas fait l'objet d'un pronostic réservé (à ce jour 30 mars) ! ...
La direction du CHU protège quoi ? ... ou qui ?...

Un patient hospitalisé a des droits, rappelons que la "Charte du patient hospitalisé" (1) précise que : "La personne hospitalisée peut recevoir dans sa chambre les visites de son choix..." ceci sans oublier que les journalistes ont un rôle important,  pour l'information du public, tout particulièrement dans cette affaire, il y a vraiment quelque chose qui se passe d'anormale et qui nous interpelle, en guise de conclusion,  très vivement.



1) Cette charte est annexée à la circulaire ministérielle n° 95-22 du 6 mai 1995, relative aux droits des patients hospitalisés.

mercredi 27 mars 2019

Allons-nous vers une transformation de la fonction publique ?


Selon un communiqué gouvernemental : " Le ministre de l’action et des comptes publics et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics ont présenté un projet de loi de transformation de la fonction publique. Conformément aux orientations fixées par le Président de la République, rappelées par le Premier ministre lors du comité interministériel de la transformation publique le 1er février 2018, ce projet de loi opère une profonde modernisation du statut et des conditions de travail dans la fonction publique. 
Il donne aux agents et à leur encadrement les leviers nécessaires à la conduite des transformations publiques. 
Il intervient après une année de concertation avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, les représentants de l’État, des employeurs territoriaux et des employeurs hospitaliers.
En matière de dialogue social, le projet de loi procède à une simplification de l’organisation des instances, une déconcentration des décisions et un recentrage sur les questions les plus qualitatives pour les agents :
- Une instance unique, le comité social, est chargée d’examiner l’ensemble des questions collectives, en lieu et place du comité technique et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
- Les commissions administratives paritaires sont recentrées sur le champ disciplinaire et les situations individuelles les plus délicates.
- La place de la négociation collective dans la fonction publique est renforcée, afin que des accords majoritaires puissent être conclus au niveau national, comme au niveau local, et avoir une portée juridique.

Concernant la haute fonction publique, une ordonnance spécifique réformera les règles de recrutement et de formation initiale et continue des agents de catégorie A et structurera mieux leur parcours de carrière.

S’agissant des modalités de recrutement, le projet de loi offre de nouvelles souplesses aux responsables publics et instaure de nouvelles garanties pour assurer l’égal accès aux emplois publics. Sans remettre en cause le statut et ses valeurs, le recours au contrat est significativement élargi. Ainsi, il sera possible de recruter indifféremment un fonctionnaire ou un contractuel sur l’ensemble des emplois de direction de la fonction publique et dans les établissements publics de l’État. De nouvelles dérogations au principe de l’occupation des emplois permanents par des fonctionnaires sont également prévues au sein de l’État, pour les emplois de niveau A, B et C, notamment lorsque l’emploi fait appel à des compétences techniques spécialisées ou nouvelles, ou lorsque la procédure de recrutement d’un titulaire s’est révélée infructueuse et au sein du versant territorial, pour les emplois de niveau B. Les collectivités de moins de 1.000 habitants pourront également recruter par voie de contrat sur l’ensemble de leurs emplois permanents.

Un contrat de projet est également créé dans les trois versants de la fonction publique, pour permettre l’embauche sur des missions ponctuelles spécifiques avec une durée minimale d’un an et dans la limite de six ans.

Parallèlement, les mobilités seront facilitées et encouragées, et les agents dont les services sont transformés bénéficieront d’un accompagnement amélioré. 
Ainsi :

- Les mutations ne sont plus soumises à l’examen des commissions administratives paritaires.
- De nouvelles garanties sont également apportées aux agents publics, telle que la portabilité du compte personnel de formation en cas de mobilité entre secteurs public et privé ou la portabilité du contrat à durée indéterminée entre versants de la fonction publique.
- Un dispositif de rupture conventionnelle sur la base d’un commun accord entre l’agent et son employeur, et ouvrant droit à une indemnité de rupture ainsi qu’au bénéfice de l’assurance chômage, est instauré.

Afin de mieux accompagner les agents en cas de transformation de leurs services, le projet de loi crée de nouveaux outils :

- En cas de restructuration, les agents pourront bénéficier d’un reclassement au niveau local avec une priorité d’affectation, d’un congé de transition professionnelle pris en charge par l’État ou d’un accompagnement spécifique vers le secteur privé dans le cadre de plans de départs volontaires.
- En cas d’externalisation de missions, les agents qui seront détachés d’office auprès du cocontractant de l’administration bénéficieront du maintien des garanties découlant de leur statut et d’un droit d’option au renouvellement de la concession.

Enfin, le projet de loi renforce la transparence et l’équité du cadre de gestion des agents publics :

- Afin d’harmoniser le temps de travail dans la fonction publique avec le secteur privé, les accords dérogatoires à la durée légale de travail (1607 heures) dans la fonction publique territoriale seront supprimés d’ici à 2022.
- Corollaire d’un recours accru au contrat et d’une plus grande mixité des parcours professionnels, le cadre déontologique est adapté et renforcé par la mise en place d’un contrôle nouveau, au retour d’une mobilité dans le secteur privé ou lors du recrutement d’un contractuel sur les emplois les plus exposés.
- La protection sociale complémentaire des agents publics, et les garanties liées à leur santé et à leur sécurité au travail seront améliorées par la voie d’une ordonnance.
- Le projet de loi transpose les avancées de l’accord majoritaire du 30 novembre 2018 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
- Enfin, de nouvelles garanties sont également prévues au bénéfice des personnes en situation de handicap, afin de leur assurer un parcours professionnel plus diversifié et un accès facilité aux responsabilités professionnelles.

La plupart de ces mesures seront applicables dès la promulgation de la loi ou, au plus tard, le 1er janvier 2020."



Pour "La Vie Hospitalière" il est grand temps d'arrêter la refonte constante du service public déjà bien mal en point, la suppression d'agents est en ligne de mire tout autant nous rentrons dans un niveau où les problèmes des services seront encore plus compliqués, et bien évidemment avec plus de contractuels...
Les représentants syndicaux semblent aussi être pris pour cible... (une seule instance ?...) On en reparlera, mais ce que nous savons (depuis le début du mois quand même) c'est qu'une manifestation nationale se prépare pour... le 9 mai ?...
Une réactivité qui ne semble pas être à la hauteur des enjeux pourtant important puisque c'est l'ensemble de la fonction publique qui sera remanié.
Il y a des jours où on aimerait que certains soient aussi réactifs que les Gilets Jaunes ...

mardi 26 mars 2019

Hommage aux morts de la rue











Voir le post passé le 15 mars sur les morts de la rue (en constante augmentation).


Polémique après l’interpellation samedi 23 mars des "street medics" à Nice


Les "street medics", ces secouristes qui interviennent au coeur des manifestations se sont retrouvés interpellés par la police.
D’après eux, on les a empêchés d’intervenir auprès d’une manifestante gravement blessée à la tête, Geneviève Legay, âgée de 73 ans.
Intervenants : Emilie Paysant, service réanimation Hôpital Pasteur de Nice - Sabrina Belaïd, infirmière responsable des soignants en hématologie, hôpital l’Archet 1 à Nice.
(Un reportage de : J.C. Routhier et Frédéric Tisseaux paca.france3.fr)

La polémique enfle après l'interpellation des "street medics" pendant la manifestation des "gilets jaunes" samedi 23 mars à Nice. Qui sont ces secouristes ? Leur interpellation a-t-elle retardé la prise en charge de la manifestante grièvement blessée ? Voici quelques éléments de réponse.

(Par Aline Métais) 

Après la charge des CRS, la polémique. Que s'est-il passé après l'intervention des CRS pour disperser la foule ? L'interpellation des "street medics" a-t-elle retardé la prise en charge de Geneviève Legay, 73 ans, manifestante altemondialiste grièvement blessée à la tête ? Et qui sont exactement ces secouristes de manifestation baptisés "street medics" ? Une polémique qui enfle après un samedi 23 mars sous haute tension à Nice. 

Interpellation
La plupart des "street medics" sont des personnels soignants. Notre équipe, Jean-Christophe Routhier et Frédéric Tisseaux, ont recuilli leur témoignage, voici leur reportage : 
une dizaine de "street medics" a passé plus de 10 heures en garde à vue samedi 23 mars.
Sabrina Belaïd, infirmière en hématologie à l'hôpital l'Archet 1 à Nice, explique les conditions de leur interpellation : 
On nous a empêché de faire ce pourquoi on était là, c'est ce monsieur qui a l'écharpe tricolore, le commissaire divisionnaire. Même les policiers sur place étaient outrés et ne savaient pas quoi faire.
Une vidéo postée sur You Tube montre l'interpellation des "street medics". Arrivé à 11 heures place Garibaldi, l'auteur de cette vidéo a assisté à la charge des forces de l'ordre qui dispersait la foule. En s’éloignant, il a entendu les "street medics" se faire prier de rester sur le côté car une dame était gravement blessée.

Dans un premier temps, les forces de l’ordre auraient demandé de l'aide aux medics pour ensuite les interpeller. Une dizaine d'entre eux a été interpelée. Ils ont passé la journée au commissariat. 

On entend l'un des secouristes dans cette vidéo :
On part en garde à vue parce qu’on porte secours à des gens ! 
Le point avec le procureur de la République de Nice. Lors d'une conférence de presse ce lundi soir, il a précisé "que les secours n'ont pas été empéché de rejoindre les blessés".

Qui sont les "street medics" ?

En français, les médecins de rues. Ce sont les secouristes qui interviennent lors des manifestations. A Nice, comme la manifestation n'était pas déclarée et interdite dans ce périmètre, la Croix Rouge ne peut pas intervenir. Emilie Paysant, est "street medic", elle nous explique ses motivations et son incompréhension face à l'interpellation qu'elle a subie : 
Emilie Paysant, "street medics"

Comment les distingue-t-on des pompiers ou des manifestants ?

A Nice, samedi, ils portaient un tee-shirt blanc avec une croix noire dessinée dessus. Certains étaient des "hospitaliers en colère" bénévoles qui ont rejoint cette manifestation interdite car ils redoutaient des blessés. Tous ne sont pas militants pour autant. Certains sont médecins, d’autres pas. La plupart a un brevet de secouriste. Ils forment des petites équipes très mobiles, de 4 à 6 personnes, qui interviennent dès que la manifestation devient dangereuse. Parfois même avant l’arrivée des pompiers.

Pas de slogan

Sur Facebook, Thierry Paysant, "street medic" pendant la manifestation de samedi, dénonce  cette interpellation. "C'est une honte", affirme-t-il :
On est tous hospitaliers, tous formés pour faire ça, on n'est pas là pour s'amuser !

Il explique qu'aucun d'entre eux ne portait de slogan. Les "street medics" se positionnent à proximité de la foule pour éviter d'être confondus avec les manifestants. Il précise que les pompiers n'ont pu intervenir que 10 minutes après la chute de Geneviève Legay. 10 minutes vitales pour faire un bilan médical de la victime. 

"Violences volontaires en réunion" et "subornation de témoin"

Que s'est-il passé exactement samedi ? Une enquête a été ouverte par le procureur de la République de Nice. Les filles de la victime ont également déposé plainte pour "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique" et "subornation de témoin". Une plainte déposée ce lundi 25 mars par leur avocat parisien, Me Arié Alimi. Une plainte déposée également contre le préfet des Alpes-Maritimes Georges-François Leclerc pour "complicité de violences volontaires aggravées". 

Premiers soins

Tout l'enjeu est de savoir si cette interpellation a empêché de prodiguer les premiers soins à la manifestante altermondialiste. L'affaire est désormais dans les mains de la justice. En attendant, Emmanuel Macron lui a souhaité un prompt rétablissement tout en précisant qu'il faut avoir un comportement "sage". Un message diversement apprécié.

Source : France 3 Régions


dimanche 24 mars 2019

L'hôpital psychiatrique Pinel d'Amiens sous contrôle de l'ARS à compter du 26 mars



Le placement sous administration provisoire de l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel a été décidé officiellement par l'Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France le 22 mars. 
Cette administration provisoire est prévue pour 6 mois, c'est une décision exceptionnelle certes mais jugée plus que nécessaire compte tenu des problèmes qu'a cet établissement...d'autres suivront probablement compte tenu de la politique menée au niveau de la psychiatrie de plus en plus défavorisée au niveau des effectifs notamment.

La directrice générale de l'ARS a justifié cette décision simplement : " ...le centre hospitalier ne parvenant pas à conduire les transformations nécessaires pour garantir de manière pérenne la qualité et la sécurité des soins prodigués aux patients..."

Et les personnels dans tout ceci ? 
Est-il logique, notamment, de faire appel à des médecins intérimaires (dont les coûts sont des charges importantes au niveau budgétaire) ?

Pour "La Vie Hospitalière" ce n'est pas gérer la crise qu'il faut mais donner tous les moyens pour en sortir, et, là il n'y a pas d'autres solutions que créer des postes pour faire face aux besoins de la structure.
Au travers de cette crise c'est toute l'illustration des hôpitaux psychiatriques publics qui sont de plus en plus déshumanisés par des mesures drastiques.
Plus de moyens en personnel nécessitent de toutes les manières une autre politique de Santé, souhaitons donc que la ministre des Solidarités et de la Santé assume ses responsabilités en la matière...
Une direction provisoire va être nommée par Madame Agnès Buzin, qui assurera aussi la direction de l'hôpital de Montdidier-Roye (en direction commune depuis 5 années avec l'hôpital philippe-Pinel).
Des administrateurs qui souhaitons-le privilégierons, dès le 26 mars, l'humain pour redonner à l'hôpital Philippe-Pinel les moyens qui lui manquent gravement. 
Ne dit-on pas ?...: "C'est au pied du mur qu'on voit le maçon."






PS) Rappelons que les personnels de cet hôpital ont participé à la Journée nationale de la psychiatrie en lutte le 22 janvier, avec le soutien de l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP).

vendredi 22 mars 2019

Le chef de service des urgences du centre hospitalier de Vichy lance un appel auprès de ses patients


Le Docteur David Dall'Acqua chef de service des urgences du Centre hospitalier de Vichy (Allier) est excédé de voir ses patients rester sur des brancards. Il tire le signal d'alarme en dénonçant une situation insupportable.  Ce chef de service a adressé à ses patients un courrier leur  demandant qu'ils se plaignent aux pouvoirs publics pour les conditions inadmissibles qu'ils ont vécu, restant pour la plupart sur des brancards, dans les couloirs, de longues heures...

"La Vie Hospitalière" rappelle que déjà il y a un an une centaine de personnes (personnels, pompiers, anciens patients...) manifestait pour le fait notamment que les patients étaient nombreux dans les couloirs.

Ainsi les médecins urgentistes ne restent pas compte tenu des conditions de travail et c'est là un moyen pour faire, éventuellement, appel à du personnel intérimaire créant ainsi encore plus de problèmes budgétaires...
Aujourd'hui il semble qu'on gère la crise, et, principalement... qu'on banalise des situations de maltraitance plus qu'évidente, c'est ça la libéralisation de la santé, et c'est de pire en pire !

Le Docteur David Dall'Acqua déjà dénonçait cette situation :
« Il faut avertir la population que nous ne sommes plus en mesure d’apporter le service qu’elle mérite. C’est très grave. »

Effectivement le temps passe et pendant ce temps là le flux des patients augmente, les conditions de travail se détériorent et avec elle la qualité des soins à dispenser, certains trouvent des excuses (pic du à la grippe (1) etc etc) mais aucune solution réelle bien évidemment.
On a pas l'impression que les responsables publics aient vraiment conscience que le service public hospitalier est sur une ligne rouge et qu'il est grand temps de revoir les orientations gouvernementales surtout dictées jusqu'alors par le seul souci d'un équilibre budgétaire, les chiffres ne sont pas des mots et ils créent bien des maux ...


1) Cette année il semble selon certaines données qu'il y aurait 2.000 personnes décédées en moins par rapport à l'année dernière, soit moins de 7.300 morts (selon le dernier bulletin épidémique hebdomadaire de Santé publique France), malgré un manque d'efficience des vaccins à certains virus et moins de personnes vaccinées par rapport à l'année dernière. Ceci n'empêche pas les services d'urgences d'être saturés de plus en plus... comprenne qui peut...

jeudi 21 mars 2019

Décès du biologiste Michel Georget


Un biologiste qui avait tout compris sur les vaccins

Nous venons d'apprendre avec une grande tristesse le décès de notre ami Michel Georget, un grand homme, scientifique rigoureux et exigeant, dont les ouvrages "Vaccinations: les vérités indésirables" et "L'apport des vaccinations à la santé publique: la réalité derrière le mythe" ont donné des clefs de compréhension à des milliers de lecteurs, y compris bien sûr à certains médecins, bien conscients de la pauvreté de leur "formation" sur les vaccins, des produits en mesure de faire basculer à jamais certaines personnes dans la maladie et ce, au prix d'une efficacité discutable, en tout cas loin d'être aussi flamboyante que ce que l'establishment tente désespérément de nous faire croire.

Entre croire ou savoir, Michel avait incontestablement fait le choix de la seconde option, considérant que la vaccination est un thème beaucoup trop important pour ne pas faire l'effort de s'y pencher sérieusement. Merci Michel pour tous les milliers d'heures inlassablement passées à enquêter sur cet immense scandale médico-scientifique, dont Isabelle Adjani a eu la lucidité de dire: " C'est un crime contre l'immunité qui, probablement, dans les 20, 30, 40, 50 prochaines années sera/serait appelé un crime contre l'humanité."

Source Initiative Citoyenne



Notice rédigée par la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations:

Né en 1934, Michel Georget a fait ses études universitaires à la Faculté des Sciences de Poitiers. Agrégé en Sciences naturelles, il a enseigné la biologie dans les classes préparatoires aux grandes écoles, au lycée Descartes de Tours. Il a présidé la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations en 1992-1993. Retraité en 1994, il a consacré les années suivantes à écrire deux ouvrages précieux et accessibles au grand public :

 «Vaccinations, les vérités indésirables » (trois éditions depuis 2007, dont la dernière début 2018), préfacé par le Professeur CORNILLOT (décédé début 2018).
 «L’apport des vaccinations à la santé publique, la réalité derrière le mythe » (2014).

Jusqu’à l’an passé, il a donné des conférences et a participé à des entretiens pour contester la généralisation des vaccins. Il a également soutenu jusqu’au bout EFVV, l’AIMSIB et de nombreuses actions pour la liberté en matière vaccinale.

Une grande perte…








mercredi 20 mars 2019

Frapper des femmes ? Est-ce bien honorable ?


Le courage d’une femme, parmi les "vrais femmes" qui se battent, pour l’avenir de leurs enfants .
Amandine, 33 ans, assistante vétérinaire et mère de 3 enfants, est l’une de ces Gilets Jaunes de la première heure. Habitant dans le 92, elle n’a loupé aucun acte. Mais ce 18 ème samedi de contestation, elle l’a fini à l’hôpital, après avoir été tabassée par la police. 

« Vers 16 heures, quand la barricade en tôle de BULGARI a cédé, il y a eu un mouvement de foule de ceux qui descendaient cette rue, et à l’angle juste en face du BULGARI je me suis fait matraquer. J’ai réussi à fuir, et c’est là que j’ai pris un coup sur l’omoplate, car même de dos ils tapaient encore. Mon sac-à-dos a absorbé le reste des coups.
Des Blacks-Blocs (BB) m’ont sortie de là pour m’emmener auprès des Médics de l’autre côté des Champs, au niveau de la HSBC. Puis après avoir fait les premiers soins les Médics m’ont évacuée sous une pluie de lacrymogènes, vers le poste de secours le plus proche. »

Entrée de l'hôpital Saint Louis (Photo "La Vie Hospitalière")

«J’ai été emmenée par les pompiers à l’Hôpital Saint-Louis, dans le même véhicule que Laurence, une autre gilet jaune qui a pris un tir de flashball en pleine tête.
Mon passage à tabac par les flics m’a valu une fissure et luxation de la main, un hématome sur l’épaule, les 2 coups pris sur la tête m’ont causé un traumatisme crânien, par chance sans hémorragie cérébrale... et une commotion cérébrale. 
La commotion me donne des difficultés à parler, à structurer mes pensées, à écrire... je mélange toutes mes lettres, j’écris donc grâce à la reconnaissance vocale.
Malgré tout, je suis plus déterminée que jamais. Je serai là samedi et tous les suivants, ils ne me feront pas taire. Bien sûr que je suis choquée, mais j’ai pas le droit de lâcher. Pour mes gosses, pour ceux des autres, pour nos vieux : pour l’avenir de mon Pays que j’aime tant. » 

« Je tiens à dire à tous ceux choqués par des vitrines cassées que ce n’est pas ça la violence, la violence n’est pas matérielle. La violence est vécue par beaucoup de gens chaque jour, je pense notamment à nos SDF qui meurent dans la rue dans l’indifférence médiatique la plus totale, la violence c’est également tous ces gens qui n’arrive plus à se nourrir à la fin du mois, la violence c’est nos vieux qui crèvent de froid car pas les moyens de se chauffer alors qu’ils ont travaillé toute leur vie, la violence c’est encore une fois les plus démunis qui en sont victimes cela tout au long de l’année, la violence a lieu chez chacun d’entre nous, la violence ce n’est pas des vitrines cassées. Je le répète la violence le gouvernement nous la fait subir depuis plus de 40 ans.»

«Il ne faut donc pas s’étonner du coup que les gens à bout n’aient plus peur, n’aient plus peur de casser pour se faire entendre, n’aient plus peur de se faire attraper, n’aient plus peur de perdre quoi que ce soit car ils m’ont déjà plus rien. Voilà ce qu’est la violence. Maintenant certains me jugeront, certains diront que je suis irresponsable alors soit , je serai irresponsable mais je ne laisserai pas un monde pourri à mes enfants, je ne leur laisserai pas des dettes, je ne leur laisserai pas de la merde et surtout je leur laisserai un avenir, un monde plus juste, je refuse qu’ils vivent ce que nous vivons nous depuis tant d’années.
Ce qui se passe dépasse l’entendement, on se fait dégommer ! 
Si les BB ne m’avaient pas sortie de là, je n’ose imaginer ce qu’ils m’auraient fait ! Quand ceux appelés casseurs sauvent des gens des griffes de ceux censés les protéger, où se trouve la réelle casse ? 
Et le pire c’est qu’ils disent que ça va se durcir, et pourtant on arrêtera pas. 
Cela prouve bien que les gens sont à bout.»
«Je suis parisienne , j’aime ma ville, voir les Champs dans cet état me bousille, mais c’est le résultat de 4 mois de mépris, 4 mois à prendre les français pour des cons, 4 mois à laisser croire que nous n’existions plus. Ce gâchis est de la faute du gouvernement. Dans mon souvenir Mai 68 ne s’est pas fait avec des fleurs. Et l’histoire se répète. »

Propos recueillis par Flora Carpentier

Amandine s’apprête à porte plainte et lance un appel à témoins. Si vous avez assisté à son matraquage par la police, vous pouvez nous transmettre votre témoignage, photos et/ou vidéos à siterevolutionpermanente@gmail.com.


vendredi 15 mars 2019

En 2018 : 566 personnes sont décédées dans la rue ! ... en France ?


En 2018, 566 personnes sans domicile sont mortes dans la rue en France, contre 511 l'année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès.

Ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d'entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.
« Durant les trois derniers mois avant son décès chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l'habitation ou en centre d'hébergement d'urgence ou temporaire », précise le collectif, qui organisera un hommage public le 2 avril à Paris.

« Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu'un parking, une cage d'escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d'hébergement », selon Les morts de la rue.
Chaque année, le collectif rappelle que plus d'une personne décède chaque jour des conséquences de la vie à la rue. Le nombre de personnes sans domicile en France était estimé à 143.000 en 2012 par l'Insee, le nombre de sans abris à 12.700. Aucun nouveau recensement national n'a été fait depuis cette date.
Selon l'étude 2008-2010 du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm), qui croise les données du collectif et celles de la base nationale des causes médicales de décès, le nombre réel de décès de personnes sans domicile entre 2012 et 2016 serait près de 6 fois supérieur au nombre de décès connus par le collectif, soit plus de 13.000 morts.



Pour "La Vie Hospitalière" c'est une honte, nous rappelons qu'en 2016 il y avait déjà 501 personnes décédées en France, donc une triste progression de la mortalité de personnes victimes d'un système qui ne peut plus se revendiquer d'être un système social exemplaire, il en est déjà bien loin.

501 personnes décédées en 2016 ?... 511 en 2017,  et , 566 en 2018 ?...

Mais qu'est ce que ceci veut dire ? 

Les hôpitaux avant  hébergeaient les sans abris pour la nuit, ils avaient droit au moins à une soupe chaude, qu'est devenue cette solidarité hospitalière ?

Combien de personnes fin 2019 seront décédées si aucune mesure digne n'est prise ? 
La question est posée avec le goût amer de vivre dans un monde qui petit à petit se déshumanise.


mercredi 13 mars 2019

Madame Agnès BUZYN verse 300 millions pour les hôpitaux et cliniques


C'est une nouvelle bouffée d'oxygène pour les établissements : Agnès Buzyn a annoncé ce mercredi le versement de 300 millions d’euros aux hôpitaux et cliniques, « en dotation complémentaire à l’exercice 2018 ».


De fait, les dernières données comptables disponibles relatives à l’exercice 2018 indiquent que les dépenses d’assurance-maladie ont « moins progressé que l’objectif voté », « du fait principalement d’une évolution de l’activité hospitalière plus faible que prévue ». 
Dans ce contexte, la ministre de la Santé attribuera ces fonds « pour soutenir les établissements et contribuer ainsi à réduire leur déficit ».


À noter que ces 300 millions d’euros s’ajoutent au dégel intégral de 415 millions d’euros de décembre 2018 (des fonds mis en réserve).

65 millions reversés de manière ciblée
Le ministère précise que la majeure partie de ces nouveaux crédits - soit 235 millions d’euros - sera répartie entre les établissements ayant une activité MCO pour tenir compte de la « progression modérée » de leur activité en 2018, ce qui contribuera à réduire le déficit des établissements concernés.
De surcroît, 65 millions d’euros seront reversés cette fois « de manière ciblée » pour accompagner des établissements les plus fragilisés et pour accélérer le financement de « mesures prioritaires ». Ségur cite ici les actions de prévention et de dépistage pour lutter contre l’hépatite C et la généralisation du dispositif VigilanS, dispositif destiné à la prévention de la récidive suicidaire.

Source : Le quotidien du médecin

Il attaque l'hôpital pour être indemnisé des astreintes qu'il n'était plus censé faire


Jusqu'en juin 2016, l'hôpital de Vire (Normandie) a continué à verser des indemnités à un chirurgien qui avait pourtant cessé d'exercer des mois auparavant. Prétendant avoir continué à effectuer les astreintes, ce praticien de 68 ans assigne l'établissement en justice pour continuer à être rémunéré.
L'affaire a été jugée jeudi dernier par le tribunal administratif de Caen. Un chirurgien de 68 ans exerçant désormais dans le secteur privé attaque son ancien hôpital pour récupérer les sommes dues pour des astreintes… qu'il n'était plus censé faire. Car le chirurgien a quitté l'hôpital de Vire lorsque le bloc a fermé, en novembre 2015. 
Jusqu'en juin 2016, l'hôpital a continué à lui verser des indemnités, avant de régulariser la situation.
Mais le praticien, âgé de 68 ans, assure qu'il a continué à effectuer des "astreintes communes" depuis la clinique dans laquelle il exerce depuis trois ans. 
Dans ses écrits, le requérant explique qu’il effectuait notamment "une redirection de patients" entre les deux structures. Il réclame donc 3.300 euros à l'hôpital.
"On ne voit pas comment une astreinte pourrait être réalisée pour un service qui n’existe plus", a relevé le rapporteur public, qui a plaidé pour un rejet du recours et un remboursement de 1.500 euros de frais de justice à l'hôpital.

Source Egora (Par A. M.)



Suppressions de lits à l'hôpital de Morlaix


 "Un hôpital amputé est un territoire en danger ", alerte Stéphanie Primel de la CFDT. Mardi 12 mars, plus d’une cinquantaine d’agents du centre hospitalier des Pays de Morlaix, a répondu présent à l’appel au débrayage lancé par la CFDT, la CGT et Sud. Infirmiers, aides-soignants mais aussi médecins ont exprimé leur inquiétude après l’annonce de plusieurs suppressions de postes et de lits. 

L’Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) doit par exemple passer de 10 à 5 lits. Les services psychiatriques sont aussi menacés. « L’hôpital va mal depuis un bout de temps. On ne peut pas réduire ces moyens », martèle Stéphanie Primel. La CFDT a entamé des rencontres avec les élus du territoire pour tirer la sonnette d’alarme concernant les risques qui pèsent sur la qualité des soins et la perte d’emploi. « L’hôpital de Morlaix est le plus gros employeur du Pays de Morlaix », rappellent les syndicats. Seule Agnès Le Brun, maire de Morlaix, n’a pas été rencontrée. 
Sur place, certains agents appellent à une mobilisation plus large regroupant d’autres hôpitaux comme Brest.




mardi 12 mars 2019

Grève nationale et manifestations le 19 mars


Des syndicats, ainsi que les organisations de jeunesse, appellent l'ensemble des français à se mobiliser et à participer à une grève le mardi 19 mars.Une partie des revendications sont en relation avec le pouvoir d'achat et peuvent être communes avec celles du mouvement citoyen des Gilets jaunes : augmentation des salaires, des minima sociaux etc
D'autres revendications sont engagées, comme l'inégalité hommes femmes, la réforme des lycées, les frais d'inscriptions pour les études supérieures...

Rappelons aussi la grève du 5 février, mais il ne faut pas confondre les actions pérennes du mouvement des Gilets jaunes avec celle des syndicats professionnels qui ne lancent pas réellement des actions qui peuvent inquiéter le pouvoir en place, en effet pour "La Vie Hospitalière" ce n'est pas une fois par mois (sinon plus...) qu'il faut manifester mais régulièrement et mettre des tentes (par exemple) comme pour la lutte des infirmières il fut un temps. 

Tant que des résultats ne sont pas évidents, il faut maintenir et augmenter une pression non seulement des travailleurs et travailleuses mais de tous, de tous ceux et celles qui souffrent des mesures dictées par ceux qui n'ont pas de difficulté pour vivre dignement, et qui continuent sans vergogne à exploiter notre pays et son peuple... 

Dans un pays comme la France c'est une honte et le gouvernement actuel ne saurait représenter la majorité des citoyens et citoyennes tant il va à l'encontre des intérêts du peuple !
Le peuple, donc, est aujourd'hui en état de légitime défense face à des personnes qui ont perdue toute légitimité de représenter les intérêts des citoyens et citoyennes, ceci est une évidence !
Bien évidemment "La Vie Hospitalière" ne saurait cautionner les violences et atteintes aux biens (privés et publics), il y a toujours de nombreuses actions à mener en utilisant les méthodes de la non violence.

Ceci écrit, que de personnes meurent suite à l'incapacité de l'Etat de subvenir aux besoins des plus pauvres, de ceux qui sont les laissés pour compte d'une société qui ne saurait avoir le qualificatif de social et qui va de plus en plus vers une dictature des masses... (les droits et libertés sont constamment rognés...) la force est utilisée contre les manifestants sans commune mesure (ce qui augmente  hélas la violence de part et d'autres) avec des victimes et ceci est inadmissible, de nombreux médecins ont dénoncés les blessures faites par les armes utilisées par les services d'ordre, nous en avons fait écho dans ce blog.

Que de mesures qui vont vers la privatisation de biens des services, ainsi on peut prendre comme exemple la santé (quelle dégradation en si peu de temps ! ), les hôpitaux subissent de plein fouet les orientations dictées par la marchandisation de la santé, non seulement il faut mener pratiquement tous les jours des actions revendicatives mais encore faire une autocritique permettant d'évaluer les résultats et surtout d'engager des actions revendicatives pragmatiques, ensuite, plus porteuses pour arriver à de réelles avancées sociales (retraite, salaire minimum, garantie de l'emploi etc) et surtout non feintes...

L'hôpital des Feugrais (Elbeuf) participe jeudi 14 mars 2019 à la Journée mondiale du rein.




À l’occasion de la Journée mondiale du rein, le service de néphrologie du Centre hospitalier intercommunal Elbeuf - Louviers - Val-de-Reuil se mobilise pour informer le grand public et son personnel au sujet des maladies rénales qui touchent aujourd’hui 1 adulte sur 10, soit près de 600 millions de personnes dans le monde, selon la Fondation du rein.
Jeudi 14 mars, de 9 h à 17 h, les médecins et les infirmières de néphrologie, accompagnés des diététiciennes animeront pour la seconde année consécutive, un stand d’information et de sensibilisation dans le hall d’accueil du site d’Elbeuf - Les Feugrais, avec au programme : échanges avec les professionnels, conseils diététiques et d’hygiène de vie, dépistage.

Dépistage gratuit
Comme le plus souvent les maladies rénales ne se manifestent par aucun symptôme, les dégâts peuvent se produire sans que l’on s’en rende compte. Chaque année en France, près de 10 000 personnes apprennent qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique (IRC). Pour plus d’un tiers d’entre elles, le diagnostic est posé trop tardivement et elles doivent alors être dialysées en urgence.
Il est donc important de les diagnostiquer le plus tôt possible. D’autant plus que les maladies rénales peuvent être ralenties voire stoppées grâce à des médicaments et des mesures hygiéniques spécifiques si elles sont détectées à temps.
Le dépistage de la maladie rénale est gratuit, anonyme et rapide. Il ne faut donc pas hésiter.

Prendre soin de ses reins
Ces deux filtres intelligents en forme de haricot jouent un rôle majeur pour éliminer les déchets de notre organisme. Une bonne hygiène de vie en continu permet de préserver la santé de ses reins.
Infos pratiques
Comment se déroule le dépistage ? Un simple test d’urine par bandelette permet de dépister une protéinurie (la présence de protéines qui peut être symptomatique d’une atteinte rénale), une hématurie (présence de sang dans les urines) ou une glycosurie (présence de sucre dans les urines, caractéristique d’un diabète sucré).
Sur place, les professionnelles du CHI proposeront également des tests de glycémie, des prises de tension artérielle pour évaluer les facteurs de risque de la maladie rénale.







lundi 11 mars 2019

"Des deuils, des histoires, des accompagnements..."



Le Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville et l'Association Pierre Clément Lorraine organisent, le 15 mars 2019, une soirée publique sur le deuil et l'accompagnement. Rendez-vous, dès 20 heures, à la salle municipale Le Beffroi de Thionville. 

vendredi 8 mars 2019

L’Hôpital des Nounours 2019




La quinzième édition de l’Hôpital des Nounours aura lieu les 11, 12 et 18, 19 mars 2019 à l’UFR des Sciences de Santé de Dijon.

L’Hôpital des Nounours est une action portée conjointement par les étudiants de la CEMD (Corporation des Étudiants en Médecine de Dijon) et de l’ABEP (Association Bourguignonne des Étudiants de Pharmacie). L’objectif est de faire découvrir aux enfants de manière ludique et pédagogique le monde hospitalier.

Les enfants de petite et grande section de maternelle viennent accompagnés de leur nounours. Des stands recréant les différents services de soins sont tenus par des étudiants en médecine, pharmacie, kinésithérapie, sage-femme et infirmiers, où les peluches sont prises en charge.

L’UFR des Sciences de Santé de Dijon est précurseur dans la mise en place de cette manifestation au niveau national et possède un des plus important Hôpital des Nounours de France.





Suicide d'un chirurgien urologue dans le Gard


Un chirurgien urologue âgé de 37 ans a mis fin à ses jours le 3 mars dernier. 
Le Dr Nicolas Siegler exerçait dans deux établissements du Gard.

Le Dr Nicolas Siegler, chirurgien urologue au CHU de Nîmes et au CH de Bagnols-sur-Cèze, s'est suicidé dimanche 3 mars. On ignore le lieu du décès. Sans qu'il soit possible d'établir les causes du drame, on sait que le chirurgien, âgé de 37 ans et père de deux enfants, connaissait des difficultés professionnelles.

"J'ai appris hier avec une profonde tristesse le décès de Nicolas Siegler, ancien interne de Montpellier-Nîmes. Aimé de tous dans la vie privée et dans l'exercice professionnel son acte désespéré endeuille encore une fois trop lourdement notre internat", a sobrement indiqué Jean-Baptiste Bonnet, interne d'endocrinologie à Montpellier, et ex président de l'Intersyndicale nationale des internes.

Issu de la promotion d'internat de 2007, le Dr Nicolas Siegler était référent interne de la filière d'urologie à Montpellier.

"Je garderai de Nicolas, qui était chef de filière d’urologie lorsque je présidais l’internat de Montpellier, le souvenir d’un confrère doux et très chaleureux, que ses collègues surnommaient affectueusement "nounours" tant il disait toujours oui. C’était un excellent praticien reconnu par ses pairs et par ses patients", a souligné le Dr Philippe Cathala, qui présidait l'internat de Montpellier à cette époque. "Il était dans une situation compliquée, confronté à une vie, notamment professionnelle, difficile et n’a pas trouvé les ressources pour se battre. Cela nous rappelle à quel point l’engagement dans leur vocation de médecins peut être total, parfois jusqu’à l’absurde et à quel point il est vital que la société sache aussi prendre soin de ceux qui habituellement s’occupent d’elle", a ajouté le médecin du CHU de Montpellier.

En 2010, un autre ancien interne de l'université de Montpellier, devenu anesthésiste, s'était donné la mort à l'âge de 30 ans. Quelques semaines avant, il avait reconnu une erreur médicale lors d'une opération sur un nourrisson et faisait l'objet d'une mise à pied conservatoire.





Article de F Na

Source Egora







Vies de médecin Pr Isabelle Arnulf : la gardienne de vos rêves


Longtemps la neurologue Isabelle Arnulf s'est couchée de (plutôt) bonne heure. " J’aime le monde de la nuit, mais je ne suis pas du soir ", concède cette « petite » rêveuse qui ausculte les songes des autres. 
Depuis 2008, la spécialiste des pathologies du sommeil dirige une unité dédiée à la Pitié-Salpêtrière, à la fois service de soins et centre de recherche. Chaque année, près de 8.000 patients y sont hospitalisés pour des troubles nocturnes, de la narcolepsie au syndrome de Kleine-Levin
Un continent encore largement méconnu à explorer.

Source : Le Quotidien du Médecin