"La Vie Hospitalière"

mercredi 6 avril 2016

Le mouvement “Nuit Debout Lyon” suit “l’effervescence parisienne"...


Jeudi dernier, ils étaient plus de 500 à la Croix-Rousse, mobilisés dans le cadre de l’initiative citoyenne “Nuit debout”. Ils sont déjà plus de 1.400 inscrits sur la page Facebook “Nuit debout Lyon” pour se rassembler ce mardi 5 avril place Mazagran dans le 7ème arrondissement.

Le mouvement initié à Paris prend de l’ampleur depuis le 31 mars et le début d’occupation constante de la place de la République. Cimentées autour de la contestation contre la loi El Khomri, ces mobilisations entendent apporter du renouveau dans le répertoire d’action du champ politique en France, en se calquant sur ce qui a été fait en Espagne avec le mouvement des Indignés ou aux États-Unis avec Occupy Wall Street. Pourtant, si le phénomène grandit à Paris, à Lyon, mis à part la soirée du 31 mars, la greffe ne prend pas encore.
“Il y a quelque chose qui s’est créé début mars”.

"À Paris, c’est énorme. Il y a plein de gens qui vont dans le même sens. Il y a une énergie incroyable. Il faut maintenant qu’il y ait ça à Lyon", s’enthousiasme Mark, le co-administrateur de la page Facebook “Nuit debout Lyon”. "Je vis à Paris, mais je suis souvent sur Lyon et j’ai voulu transporter ce que je vivais dans la capitale", raconte-t-il. Salarié syndiqué, il participe depuis le début aux assemblées générales à l’université de Tolbiac : "J’ai senti une effervescence là-bas. Il y a quelque chose qui s’est créé début mars. Une effervescence qui a abouti à une convergence des luttes entre travailleurs et jeunes."
À Lyon, Mark espère que le mouvement pourra se pérenniser dans le long terme en occupant une place. "Tout va dépendre de la mobilisation ici, mais aussi à Paris, explique-t-il. Paris conditionne le reste de la France." Ce mardi, l’occupation aura lieu place Mazagran, dans le 7 ème arrondissement...

...Pas de récupération, mais une volonté claire de rassembler le plus de monde possible, même les personnalités politiques, syndicales ou intellectuelles : "Tout le monde est le bienvenu, qu’il soit représentant politique ou personnalité. Mais il faut que chacun garde sa place."


Pour "La Vie Hospitalière" il est évident que le peuple avance dans le bon sens, le gouvernement optant pour des orientations de non sens pour le peuple, des orientations qui ne profitent qu'à des privilégiés, des corrompus, des voleurs, des truands, des canailles... qui tirent les ficelles pour leurs seuls profits... L'avenir est entre les mains de ceux qui serrent les poings !
Nous soutenons toutes les actions qui vont vers le respect de nos droits, de nos valeurs, dans la grande ligne du mouvement des indignés dont le nom avait été donné par les médias et inspiré du titre du manifeste Indignez-vous !, écrit par Stéphane Hessel.

Des militants syndicaux, et des hospitaliers sans blouses blanches ont participé à la prolongation de la manifestation à Paris, le 31 mars. "La Vie Hospitalière" voit là se concrétiser ce que nous avons toujours souhaité.
Car manifester sa colère, revendiquer avec force ne peut faire bouger les choses qu'en faisant des opérations pérennes (1)  sans encadrement dicté par le temps, nous avons déjà dénoncé le fait que les manifestations et leurs revendications fondaient, sur le pavé,  comme neige au soleil après 18 heures...
Les temps changent, et, c'est là une réalité que les "élites" devraient prendre en considération afin d'arrêter de se moquer du peuple.

Ce peuple qui aura le dermier mot de toutes les manières, et, quoi qu'ils fassent ces individus. L'histoire est là pour nous conforter et démontrer que nos valeurs ne sauraient être souillées sans retour d'une colère du peuple justifiée avec toutes ses conséquences.

1)  Rappelons-nous le mouvement des infirmières, devant le Ministère de la Santé, qui avait porté ses fruits. 

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