"La Vie Hospitalière"

jeudi 25 décembre 2014

Les intersyndicales de PH mettent fin à la grève de la permanence des soins

Le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a décidé de mettre fin à la grève de la permanence des soins, qui avait elle aussi débuté le 22 décembre.
Le SNPHAR-E a estimé dans un communiqué de presse qu’il y avait  de la part du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, une "volonté d'ouverture et de reconnaissance de nos revendications".
Quant aux  intersyndicales « Avenir Hospitalier » (AH) et Confédération des praticiens hospitaliers (CPH) ils prennent acte de la décision de Marisol Touraine de généraliser le principe de décompte horaire du temps de travail dans toutes les structures d'urgence des hôpitaux publics,  mais constatent néanmoins que ces mesures ne peuvent suffire à restaurer l'attractivité des carrières médicales hospitalières.
Les deux intersyndicales appellent ainsi à une application rapide de ces bonnes intentions, sans quoi de nouveaux mouvements sociaux interviendront avant la fin du mois prochain.


mercredi 24 décembre 2014

Un accord historique pour tous les médecins urgentistes





L'Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF) salue un "accord historique", signé  avec  Marisol Touraine,  pour les urgentistes.


Il détermine la levée de la grève des urgentistes.


mardi 23 décembre 2014

Heures mutualisées départementales : Le ministère doit respecter ses engagements

Décret sur les Heures mutualisées départementales de la fonction Publique : Le Conseil d’Etat ne valide pas le mode de financement. 

Dans un communiqué de Presse, l’intersyndicale demande à ce que le ministère respecte ses engagements au plus vite !
En mai 2012, le gouvernement précédent sur le point de partir en a profité pour modifier le décret concernant le droit syndical en reconduisant le temps acquis jusqu’au 31 décembre 2014. Depuis des discussions on permit de trouver un accord sur l’écriture d’un nouveau texte pour pérenniser le dispositif des Heures mutualisées départementales.
Le projet de texte, validé très majoritairement au CSFPH du 8 juillet 2014, devait prendre la suite du droit syndical précédent qui s’éteignait fin 2014. Ce texte après validation du ministère du Budget et celui de la Fonction publique devait être validé par le Conseil d’État.
Vendredi 19 décembre, le projet de texte a été présenté au Conseil d’État, celui-ci n’a pas validé la partie financière du projet de décret considérant qu’il y avait inégalité de charge entre les établissements, seuls ceux en dessous du seuil de 500 agents financeraient le dispositif.
Les Heures mutualisées départementales sont un système qui permet de récupérer au niveau du département une partie des heures syndicales refusées ou non utilisées dans les établissements. Ce dispositif a été mis en place en 1996, il permet de récupérer 1 960 000 heures par an dans les départements pour tous les syndicats de la Fonction Publique Hospitalière.
Une enquête des inspections de la Fonction publique avait en 2010 identifié que plus de 30% du droit syndical de la FPH n’était pas consommé, principalement pour des refus ; alors que les non consommations représentaient entre 5 et 10 % dans la FPE et la FPT.
Nationalement ce sont plusieurs milliers de militants, tous syndicats confondus, qui bénéficient de ce dispositif.
Nous avons, à de nombreuses reprises, demandé que le seuil des établissements de 500 agents soit supprimé considérant qu’il y avait inégalité de traitement entre les établissements et son maintien dans le décret a conduit la Section Administrative du Conseil d’Etat aux mêmes conclusions.

En conséquence, les Organisations Syndicales de la FPH demandent instamment que le ministère respecte son engagement de maintien de ce droit syndical à compter de janvier 2015.
Cela passe en urgence par :
- une instruction du ministère en direction des ARS pour expliquer la situation, maintenir les droits en place et réaffirmer la continuité future de ce droit syndical.
- une modification du projet de décret concernant le financement afin que celui-ci soit au plus vite publié.
- une réunion très rapide des organisations syndicales.

Paris le 22 décembre 2014


Les syndicats CGT, CFDT, FO, SUD santé Sociaux, UNSA Santé Sociaux, CFTC et CFE-CGC de la FPH

Urgentistes: la levée de la grève est envisagée...

Marisol Touraine s'est avancée quant à l’accord  qu'elle annonce avoir réalisé avec les représentants des médecins urgentistes…
 
Le jour-même du début de la grève illimitée des urgentistes les propos de  la ministre méritent la prudence... 
L'AMUF va de fait étudier les  susdites propositions et annoncera (ce jour), après consultation des délégués régionaux, si ces dernières sont acceptables pour stopper le mouvement.

dimanche 21 décembre 2014

L’ Hôpital de Moûtiers menacé


L'hôpital de Moûtiers, situé au pied du plus grand domaine skiable du monde, est menacé.
Seule la mobilisation de tous peut le sauver.

NOUS DEMANDONS :
- Le maintien à Moûtiers d’un hôpital de proximité avec des services d’URGENCE et son SMUR, de CHIRURGIE, de MEDECINE, ouverts TOUTE L’ANNEE
- Le rétablissement de tous les services du centre hospitalier de Moûtiers...









jeudi 18 décembre 2014

Le CESP pour une meilleure répartifion géographique des médecins et odontologues


Pour assurer une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire et garantir à tous l’accès aux soins, le Ministère en charge de la santé a élaboré et mis en œuvre un ensemble de mesures incitatives. 



C’est dans ce cadre qu'a été instauré un Contrat d’Engagement de Service Public (CESP) à destination des étudiants en médecine et en odontologie, de la 2ème année des études médicales à la dernière année d’internat. Celui-ci a pour objectif de fidéliser des jeunes médecins dans des spécialités et des lieux d’exercice fragiles où la continuité des soins est menacée.


lundi 15 décembre 2014

La Fédération des services publics CGT demande la démission de Lepaon

La Fédération des services publics CGT s’est prononcée pour une démission "dans les plus brefs délais" de Thierry Lepaon de la tête de la confédération.


 Dans un texte voté jeudi, la direction de cette fédération (plus de 80.000 adhérents) a estimé que "compte tenu de ses responsabilités et de l’incapacité dans laquelle il se trouve d’assumer ses missions de secrétaire général, la CEF considère inéluctable le départ de Thierry Lepaon".





 "La CEF estime que la meilleure solution pour rassembler la CGT est la démission de Thierry de son mandat de secrétaire général dans les plus brefs délais"


 "Si tel n’était pas le cas avant la réunion du 13 janvier du Comité confédéral national", (CCN, parlement de la CGT, habilité à destituer le numéro un), la Fédération des services publics "sera alors porteuse d’un mandat de révocation du secrétaire général".

"La Vie Hospitalière" considère comme courageuse et digne la décision de la Fédération des services publics CGT, en effet Thierry Lepaon ne peut plus représenter la Confédération sans porter un réel préjudice non seulement à la CGT mais encore au syndicalisme dans son ensemble.


vendredi 12 décembre 2014

Grève générale en Belgique le 15 décembre

Selon la FGTB, il y aura des piquets aussi bien du côté des hôpitaux publics que privés. 
Les personnels des hôpitaux devraient assurer un service minimum le lundi 15 décembre. Du côté de la CSC, il est précisé  la présence d’un piquet à l’hôpital Erasme (source  presse nationale)...

"La Vie Hospitalière" a fait part de la manifestation nationale contre l'austérité qui s'est tenue dans toute la Belgique,  le 6 novembre, et dont les syndicats avaientt déjà arrêtée la date du 15 décembre pour une nouvelle manifestation nationale.

Les grandes syndicales françaises de leur côté feraient bien de bouger,  car,   la situation actuelle n'est pas la meilleure qui soit, seuls les profiteurs, les manipulateurs savent tirer profits du marasme ambiant.

jeudi 11 décembre 2014

Hôpital du Chiva : les personnels toujours en grève

Depuis plus de deux semaines les personnels sont en grève particulièrement pour le  service de gynécologie.
Un bras de fer avec la direction du centre hospitalier et les personnels se poursuit suite au plan de  restructuration de ce service, rappelant qu’il y a quelque mois il manquait 2.000.000 d’euros dans les caisses du CHIVA (Ariège)…


La direction a engagé un plan de retour à l’équilibre qui bien évidemment entraînera des diminutions de personnels, et, de fait les usagers feront les frais de ces mesures.


La notion d’hôpital public se perd de plus en plus tant les priorités deviennent la rentabilité de "l'hôpital-entreprise" et l’on peut se demander si en définitive ce n’est pas la casse des établissements publics qui est recherchée…


Ces mesures ont de quoi aggraver encore un peu plus les conditions de travail des agents hospitaliers ce qui dans le contexte actuel est une simple solution palliative qui fera plus de mal que de bien…

Un appel a été lancé pour un grand rassemblement les jeudi 12 et vendredi 13 décembre dans le hall de l’hôpital.

lundi 8 décembre 2014

L'AMUF lance un mouvement de grève illimitée des urgentistes à partir du 22 décembre

Bien que  la loi oblige à assurer un accueil minimum  au service d'urgences, la grève des urgentistes risque de perturber fortement l'accès aux soins durant la période des fêtes de fin d'année...et plus...


En effet lors d'un point presse le 4 décembre, l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a appelé à une grève illimitée dans les services d'accueil des urgences.


Patrick Pelloux, président de l'AMUF, a précisé que cet appel à la grève ne concernait pas la loi de santé proposée par la ministre Marisol Touraine et présentée au Parlement début 2015. Il a expliqué qu'il s'agissait d'un problème interne à l'hôpital. 
plusieurs revendications sont mises en avant par les médecins oxyologues dont la transposition (plus exactement l’application) dans le droit français de deux directives européennes (1) concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail, dit aménagement qu'ils souhaiteraient voir limiter à 48 heures par semaine (39 h de travail clinique posté et 9 heures de travail non posté), avec une revalorisation salariale des gardes du soir et du week-end.


 L'Amuf défend aussi l'idée d'une indemnité de sujétion identique pour les gardes quel que soit le statut du médecin : praticien hospitalier, praticien à diplôme hors Union européenne (Padhue), professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH). Cette uniformité verrait un alignement sur le montant actuel perçu par les PU-PH.


A noter que les médecins généralistes et certains spécialistes ont également appelé à la grève lors de la période des fêtes de fin d'année (entre le 24 et le 31 décembre). Leurs revendications portent sur le projet de loi de santé de la ministre Marisol Touraine à laquelle les médecins de ville s'opposent,  et ceci particulièrement pour le tiers payant obligatoire (TPO).

Quant aux cliniques elles lancent un appel à la grève valable à compter du 5 janvier 2015...

Si les médecins hospitaliers ont des revendications justifiées car liées à leurs conditions de travail de plus en plus difficiles, "La Vie Hospitalière" pense que les médecins libéraux et cliniques privées devraient prendre plus de recul..le fait de s'opposer au tiers payant obligatoire prévu dans le cadre de la loi de santé apparaît discutable, bien des intérêts sont en jeux évidemment, mais le patient dans tout ceci n'a t'il pas son mot à dire?
Si le tiers payant obligatoire permet à l'usager d'avoir un accès aux soins facilité pourquoi pas.
Pour rappel la ministre  Marisol Touraine a fait valoir "que le tiers payant, mesure de simplicité et d’efficacité, était déjà une réalité à l’hôpital, dans les laboratoires, dans de nombreux cabinets de radiologie et dans les pharmacies".
Le projet de loi qui a été présenté, le 19 juin, en Conseil des ministres prévoit d’ici 2017 la généralisation du tiers payant à tous les assurés.
Si les médecins libéraux s'accordent à dire qu'il faut étendre "un tiers payant social" à davantage de patients précaires, une grande majorité apparaît contre le tiers payant obligatoire...
Prenant pour référence une enquête réalisée en octobre 2013 par la Fédération des médecins de France (2) (FMF), auprès de cabinets privés, seuls 12,5 % des praticiens interrogés seraient satisfaits du TPO, alors que 78,7 % seraient contre…il est vrai que les dépassements d'honoraires peuvent se retrouver limités...
L'usager, encore une fois, dans tout ceci, est-il vraiment pris en considération?

Le temps sera probablement le meilleur médecin face aux maux qui rongent notre société…




1) Directives européennes : 2003/88/CE du 4 novembre 2003 et 93/104/C4 du 23 novembre 1993.
2) Fédération de médecins libéraux.

dimanche 7 décembre 2014

Tous ensemble pour sauver l'Hôpital de Douarnenez!


 Venus de Douarnenez, du Cap-Sizun, du Porzay, de l'île de Sein et même de Carhaix ils étaients tous  unis dans cette manifestation: les personnels hospitaliers, des médecins, patients et usagers potentiels , une quarantaine d'élus, ont répondu présents, samedi matin, pour défendre  l'hôpital de Douarnenez.

Ils étaient près de 5.000 personnes,  hier matin,  à Douarnenez pour défendre leur maternité,  l'avenir de la chirurgie ambulatoire... sauver en fait  l'avenir de l'hôpital de Douarnenez, et ce n'est pas rien.
 
Pour plus d'informations

mercredi 3 décembre 2014

Des taupes anti-syndicales dans des cliniques d'Orpea

Décidemment on n'arrête pas le progrès et tous les moyens, aujourd'hui, sont bons pour nuire aux agents  syndiqués dans le secteur privé...

Vu dans le Canard enchaîné de ce jour:

©  "Le canard enchaîné"

Des minables et on peut se demander de quoi ont peur les responsables de ces groupes qui dans leur grande majorité savent très bien profiter des personnels et aujourd'hui aller jusqu'à les persécuter en quelque sorte!
Le manque de personnels est crucial dans ces établissements où le leitmotiv est surtout de remplir les poches des actionnaires, se faire de l'argent sur le dos de pauvres gens, de malades, de personnes dépendantes c'est indigne.

Une idée des soins, de la Santé, du respect des droits des personnes (employés et usagers...)  que nous ne partageons bien évidemment pas.

Pour le respect du personnel soignant

Personnels maltraités (Clinique psychiatrique des trois Luc à Marseille).

La maltraitance passive dans certaines maisons de retraite privée.

 ("La Vie Hospitalière" a déjà dénoncé de graves atteintes à l'intégrité et à la dignité de la personne).


mardi 2 décembre 2014

Henri Laborit aurait eu 100 ans...

Henri Laborit est né le 21 novembre 1914 à Hanoï, alors en Indochine française, et décédé le 18 mai 1995 à Paris. 
Médecin chirurgien et neurobiologiste, il introduisit en 1951 l'utilisation des neuroleptiques, révolutionnant la psychiatrie, et celle du GBH en 1960, révolutionnant l'anésthésie. Il était également éthologue (spécialiste du comportement animal), « eutonologue », selon sa propre définition (spécialiste du comportement humain) et philosophe.

Il s'est fait connaître du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais.

En tant que chirurgien, Henri Laborit s'est intéressé à la qualité de l'anesthésie et plus particulièrement à la neuroleptanalgésie, ce qui le conduisit à deux premières grandes découvertes :

- De 1950 à 1952, il met au point la technique de l'hibernation artificielle, qui va révolutionner la chirurgie.

- En 1951, il introduit la 4560 RP chlorpromazine, le premier neuroleptique au monde. Cette molécule, commercialisée sous le nom de Largactil, est utilisée dans le traitement de la schizophrénie.

Il s'oriente par la suite vers l'étude des mécanismes liés au stress. En 1958, il crée le laboratoire d’eutonologie.
Il y travaille avec son équipe à l’Hôpital Boucicaut et en est le directeur jusqu'à sa mort.
(source WikiPédia)

Lire  « Henri Laborit aurait eu 100 ans, playdoyer pour une relecture de son œuvre. »

lundi 1 décembre 2014

L’ISP rappelle le nom des 325 travailleuses/eurs des services de santé tués par le virus Ebola, victimes d’intérêts commerciaux et de l’injustice sociale

Ils/elles étaient médecins, infirmiers et infirmières, sages-femmes, agents de nettoyage, conducteurs d’ambulance, pharmaciens et pharmaciennes, travailleurs et travailleuses de services de santé municipaux, entre autres, et toutes et tous étaient directement impliqués dans la lutte contre le virus Ebola.



Ils/elles sont morts parce qu’ils/elles ont été au contact de personnes infectées et/ou de matériels contaminés, sans vêtements de protection suffisante ni les moyens nécessaires pour effectuer leur travail en toute sécurité.
L’ISP et ses affiliés du secteur de la santé en Afrique de l’Ouest ont alerté les administrations locales et les institutions internationales, dès le début de l’année 2014, de la menace que représentait le virus Ebola.
Une année plus tard, le nombre dramatiquement élevé de pertes humaines révèle le manque de prévoyance et l’échec de la politique d’investissement dans les systèmes de santé publics en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
Au cours des dernières décennies, les prêts octroyés par les institutions financières internationales ont favorisé les industries minières et le secteur privé, tandis que toute velléité des gouvernements nationaux d’investir dans les infrastructures publiques a été étouffée par des avertissements sur le risque de dépenses excessives.