"La Vie Hospitalière"

samedi 27 septembre 2014

NON à la vaccination massive des enfants

Une pétition à l’attention du Président de la République Française, de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et de la Ministre de l’Education Nationale.

Monsieur le Président, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Madame la Ministre de l’Education Nationale,


Le Haut Conseil de la Santé Publique préconise, dans un avis relayé par la presse, le 15 Septembre 2014 : d’introduire dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV) pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’uterus et d’autres infections sexuellement transmissibles ; d’abaisser si nécessaire à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.

Cette proposition suscite une très vive émotion des citoyens et du monde médical.

Nous sommes très nombreux à redouter que nos écoles servent de paravent pour vacciner les enfants en masse contre les HPV, sans réelle réflexion individuelle ni information transparente sur l'efficacité et la dangerosité de ce vaccin.

Rappelons que l’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques en lien avec ces vaccins.

Rappelons également que le seul moyen démontré de prévenir le cancer du col de l'utérus est de faire des frottis. Si des lésions précancéreuses sont trouvées, elles peuvent alors être soignées.

Le vaccin, lui, ne protège pas à 100 %, loin de là. Toutes les sources médicales s'accordent sur ce point. Il est très dangereux que les personnes vaccinées aillent imaginer le contraire.

Par la présente pétition, nous vous demandons donc de stopper le projet de vaccination de masse dans les écoles contre les papillomavirus :

-Tant qu'une efficacité raisonnable du vaccin n'aura pas été démontrée .

-Tant que les effets secondaires du vaccin ne seront pas connus et maîtrisés

-Tant que la garantie ne sera pas donnée que ces vaccinations massives ne réduisent pas la vigilance préventive (frottis), seul moyen prouvé de prévenir le cancer du col de l'utérus.

Cela permettra d'éviter d’inutiles accidents et des souffrances considérables à de nombreux enfants. Vous contribuerez ainsi également à maintenir la confiance des parents et la nécessaire sérénité dans les écoles.

Veuillez agréer Monsieur le Président de la République, Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique et Madame la Ministre de l’Education Nationale, l’expression de mes salutations respectueuses.




"La Vie Hospitalière" estime (en l'absence de certications scientifiques indiscutables sur les bienfaits de cette vaccination) que les vaccinations contre le papillomavirus sont pour certaines personnes l'objet d'un risque réel de développer une maladie grave (sclérose en plaques notamment) nous rappelons (pour exemple) le cas d'une adolescente vaccinée il y a quatre ans (à l'âge de 15 ans) et qui a développé une sclérose en plaques, elle a porté plainte contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD pour "atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine".

Concernant ces vaccins, plusieurs pays sont méfiants : dans l’attente de nouvelles études, le Japon ainsi a décidé en juin 2013 de ne plus recommander cette vaccination en raison de douleurs chroniques apparues chez certaines adolescentes. Ces études devront répondre à plusieurs questions : ces symptômes sont-ils liés à cette vaccination ? Existe-t-il des personnes plus à risque de développer des effets secondaires graves liés à cette vaccination ? Si oui, est-il possible de les identifier et d’identifier le composé à l’origine de ces réactions ?... Autant de questions qui animent la controverse autour de ces nouveaux vaccins.

De là, et, écartant de fait toutes vaccinations contre les papillomavirus, la prévention du cancer du col de l’utérus se doit de  reposer sur un dépistage régulier par frottis. Ce frottis doit être réalisé entre 25 et 65 ans, tous les 3 ans, puis un tous les deux ans après 65 ans.
C'est de loin la solution la plus préférable aujourd'hui.

Rappelant à juste titre que des scientifiques  ont effectuées des recherches approfondies sur les troubles auto-immuns pouvant être causés par la vaccination, ont publié un nouveau papier dans l'American Journal of Reproductive Immunology (Journal Américain d'Immunologie de la Reproduction) au terme duquel ils estiment qu' « Il appartient aux médecins de rester dans les règles rigoureuses de la médecine fondée sur les preuves afin de pouvoir adéquatement évaluer les risques et les avantages de la vaccination contre le HPV. » (Voir le site)

Dans leur article, il apparaît clairement qu’il n’existe pas de preuves d’un rapport bénéfices/risques positif pour les vaccins contre le papillomavirus humain  (Gardasil et Cervarix). 

Consulter pour simple information la page du blog Alterinfo : "Les effets indésirables du Gardasil se dénombrent par milliers"...

(A suivre)

1) Adresse: Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, Rue du Vieux Marché Au Grain, 48 – 1000 Bruxelles (Belgique).

jeudi 25 septembre 2014

La liberté thérapeutique existe-t-elle encore...?


Non, la liberté de soigner n’existe que plus au moins en cancérologie et de moins en moins dans les autres spécialités. Les études de médecine sont encore longues mais servent-elles encore à soigner ?

Non pas vraiment, d’ailleurs on vous démontrera que l’on peut supprimer les docteurs dans beaucoup de taches et les remplacer par des personnes ayant fait des études beaucoup plus courtes et hyperspécialisées sans le background global qui faisait la différence. On en revient aux « officiers de santé » moins chers à former et plus obéissants et rapidement aux robots puisque nous devons et devrons de plus en plus appliquer les traitements prescrits par les ordinateurs dans lesquels vous aurez entré les données prévues par le logiciel (et rien d’autre). Grand avantage pour les décideurs, les robots ne pensent pas et ne donnent comme solutions que celles qu’on a autorisées dans la machine.

Nous avons devant nous un grand combat pour effacer les méfaits de quarante ans de pensée unique au service des intérêts commerciaux et financiers qui manipulent la science. Comme le démontre magistralement Stéphane Foucart dans La Fabrique du mensonge1, la science a été « institutionnalisée » par les champions toutes catégories en ce domaine, l’industrie du tabac, puis celles de l’amiante, des pesticides, du pétrole, des médicaments, du climat, etc. Big Tobacco, l’industrie du tabac, a constitué un vivier d’individualités qui « sans nécessairement être corrompues prêtent une plus haute attention aux intérêts industriels qu’à l’intérêt général ». Ils ont créé des écuries « d’experts » selon leurs propres termes, car Big Tobacco a compris dès les années 1950 « qu’en injectant de l’argent dans la recherche, il obtiendrait des résultats qui lui seraient plus favorables ». Big Tobacco avait bien rationalisé le « funding effect » c’est-à-dire l’influence du financeur sur les résultats et leur interprétation. « Aujourd’hui toute l’expertise sanitaire est fondée sur des études financées voir conduites par les industriels eux-mêmes. » Ce mécanisme pervers est devenu « une norme de fonctionnement » dans tous les domaines de la science.

Ces analyses fondamentales ne nous éloignent pas du sujet de cet article sur la liberté thérapeutique mais nous y ramènent au contraire expliquant le pourquoi de cette privation de liberté des médecins et donc des patients qui a détruit notre métier en quarante ans.

En effet, l’alliance médico-politico-financière a imposé le joug de l’industrie pharmaceutique dans nos pratiques médicales conduisant à entrer de plus en plus de patients dans les essais thérapeutiques, à obéir aux recommandations thérapeutiques nationales et internationales élaborées par des groupes de travail appliquant le dogme de la « médecine par les preuves ». Cette « évidence base medicine », élaborée par les mêmes groupes, soumis à l’industrie ne reconnaît comme source scientifique que les publications basées sur des essais cliniques randomisés (groupes tirés au sort). Ces essais, pour être reconnus valables, reposent sur de grands effectifs de patients et leur élaboration nécessitent des fonds importants que seule l’industrie pharmaceutique possède. Ainsi, la quadrature du cercle est complète. Big Pharma élabore et subventionne les essais, publie ceux qui sont favorables à ses intérêts et dissimule les autres. Sous prétexte de propriété intellectuelle, les données et les résultats des essais lui appartiennent et dans aucun pays la publication légale de tous les essais, quels que soient leurs résultats n’a pu être obtenue.

Cette perversion fondamentale du système explique les scandales meurtriers tels que celui du Vioxx qui fit près de 40 000 morts aux USA par accidents cardiaques, car les problèmes cardiaques survenus lors des essais avaient été soustraits des résultats lors des publications.

Mais truquer les informations en imposant la médecine par les preuves comme source du savoir, réfuter l’expérience clinique et les études « pilote », réalisées par les cliniciens sur leurs patients en étudiant rigoureusement effets secondaires et résultats à long terme de schémas thérapeutiques publiés, ne suffisait pas au pouvoir médico-industriel et à ses lobbies. 
Classées comme bas niveau de preuve par les « experts » appartenant aux « écuries » des labos2, ces études sur lesquelles avaient reposé tous les progrès en médecine jusqu’en 1985 environ ne furent progressivement plus acceptées dans les revues dites de haut niveau (dont les comités de lecture sont tenus par les mêmes) ni même en communication dans les congrès scientifiques (eux aussi très largement subventionnés par Big Pharma). Entre 1990 et maintenant les congrès jadis scientifiques se transformèrent en grande foire commerciale comme le Salon de l’agriculture (avec les mêmes déviances) ou la Foire de Paris.

Ce nouveau système n’a pas apporté de progrès significatifs aux malades ainsi que L’institut-Gustave Roussy vient de l’avouer lors de son appel aux dons pour la cancérologie pédiatrique « devant l’absence de progrès dans cette discipline depuis quinze ans » selon leurs propres termes. C’est pourtant la volonté intransigeante - et on le voit tous maintenant, injustifiée - d’imposer à tous les onco-pédiatres l’inclusion de tous les enfants atteints de tumeurs solides dans des essais (Sommel et rapport au Sénat 2000) qui explique la guerre contre notre unité depuis trente ans. Nous souhaitions simplement ne pas inclure les enfants dans les essais, lorsqu’il existait un traitement éprouvé efficace. Crime de lèse-majesté !

Théoriquement nous aurions pu continuer à traiter nos patients avec les anciens schémas éprouvés et efficaces, mais en plus de la persécution des hérétiques au système condamnés à disparaître par départs progressifs des générations plus âgées et refus de nomination de jeunes qui n’accepteraient pas ses lois, l’industrie fit disparaître du marché nombre de médicaments trop bon marché et les faisant remplacer par de nouveaux dix fois plus chers et souvent plus toxiques. Surtout les lobbies médico-industriels très efficaces au ministère parvinrent in fine à interdire de fait la pratique traditionnelle des médecins selon Hippocrate en leur âme et conscience, en fonction de l’état de la science et uniquement pour le bien du malade.

Le totalitarisme en cancérologie érigé en loi (circulaire 2004, 2005 et décrets 2007)

Le plan cancer constitue le modèle du genre imposant à tous les mêmes traitements, le plus souvent essais thérapeutiques à tous les malades atteints de cancer. Un système totalitaire dont j’ai détaillé les rouages dans Le Cancer, un fléau qui rapporte chez Michalon, février 2013. Le plan cancer de conception autocrate, conçu par trois cancérologues respectivement directeur de la fédération des centres anticancéreux, des centres privés et de la collégiale des oncologues de l’APHP, mis en place en 2003 fit naître, du fait du prince, l’institut national du cancer (INCA) qui s’autoproclama grand chef de la cancérologie et pas seulement de l’organisation mais aussi des traitements. Ceux–ci sont transmis aux médecins sous forme de recommandations nationales que doivent appliquer TOUS les centres traitant des cancers, publics et privés . Pour être sûr qu’aucun malade n’échappera au système monopolistique, les centres organisés obligatoirement en « réseaux » seront accrédités par la Haute Autorité de Santé selon les critères décidés par l’INCA, on reste entre soi et les conflits d’intérêt à tous étages ne semblent gêner personne !

Si vous n’acceptez pas cet ukase, votre réseau n’est pas accrédité et vous ne pouvez plus traiter de cancer. Les réunions pluridisciplinaires de concertation sont obligatoires et chaque patient doit y être « discuté ». De fait ces réunions se transforment en chambre d’enregistrement dans laquelle chacun surveille l’autre afin qu’aucun patient n’échappe à la décision collégiale conforme aux injonctions de l’INCa de faire entrer le maximum de malades possibles dans les essais thérapeutiques (cf. site de l’INCA). 
Le cancer
Le réseau du traitement du cancer est déjà un réseau fermé dans lesquels de plus les cancérologues n’ont ni accepté ni rejeté le contrat. Il n’y en a pas eu : il s’agit d’un régime autocrate dont la constitutionnalité reste à prouver, tant devant le Conseil d’état que devant la Cour européenne. 
De fait, nous sommes dans une société libérale et le « commerce » du cancer ne devrait pas pouvoir échapper aux lois internationales sur la concurrence signée par la France. La question méritera d’être posée.

En France la liberté de soigner les malades atteints de cancer n’existe plus. On peut craindre que ce système ne s’étende rapidement à l’ensemble de la profession médicale. Les psychiatres ont communiqué à propos des injonctions thérapeutiques en matière d’autisme par exemple. Il est grand temps que les médecins osent parler sans crainte, car sans résistance ouverte à ce système dictatorial, c’est la fin de toute médecine humaine qui se prépare. La reconstruire sera long et difficile.

Nicole Delépine
Médecin  oncologue

1) Editions  Denoël Impacts 2.
2) Selon les termes de Big Tobacco.



"La Vie Hospitalière" vous conseille de lire le livre de Nicole Delépine  : "Le cancer, un fléau qui rapporte "(Editions Michalon)  Nicole Delépine dénonce le basculement de notre système de santé dans le capitalisme financier et le despotisme bureaucratique, et explique que la convergence d'intérêts politiques et de lobbies médico-pharmaceutiques a conduit à une OPA sur le cancer.

lundi 22 septembre 2014

Ebola : Que d'interrogations ...?


Le plus important journal du Libéria le "Liberian Dailey Observer" (1) a publié, dernièrement,  que le gouvernement américain est impliqué dans la création biogénétique du virus Ebola...
 Ce journal accuse le gouvernement américain d'avoir intentionnellement manipulé génétiquement le virus Ebola et celui du Sida dans des laboratoires de recherche sur le bioterrorisme. Le journal va même plus loin en disant que les Africains ont été délibérément infectés par des programmes de vaccination.

Selon la nouvelle: "le gouvernement américain, le Département de la Défense et des universités de recherche américaines se sont alliés pour tester des armes biologiques sur les nations africaines."...?...


Le Dr. Cyril E.Broderick (ancien professeur de phytopathologie à l'Université du Collège de l'agriculture du Libéria et il a également enseigné en agriculture à l'Université du Delaware) auteur de l'article cite plusieurs organisations qui participent à la mise en place de points d'essai sur les maladies émergentes, en particulier sur le virus Ebola et les vaccinations.
Parmi elles, l'Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l'Armée américaine (USARIID) à Fort Detrick dans le Maryland, l'Université Tulane, y compris une subvention de 7 millions de dollars pour l'Institut nationale de la santé, le CDC, Médecins sans frontières, Tekmira, une société pharmaceutique canadienne et GlaxoSmithKline du Royaume-Uni...

Le Dr. Broderick a dit que " les dirigeants africains ont besoin de protéger leurs citoyens pour ne pas qu'ils deviennent des cobayes"... Il a continué en précisant: "Il est très inquiétant que le gouvernement américain ait exploité une fièvre hémorragique virale dans un laboratoire de recherche sur le bioterrorisme au Sierra Leone. Y en a t-il d'autres? "
(Photo CC-BY-ND European Commission DG ECHO © )

L'article est  critiqué principalement pour le fait qu'il augmente la méfiance concernant les programmes de vaccination dans les communautés africaines de l'Ouest. Mais d'autres sources font état de brevets du virus Ebola par les U.S.A. ce qui n'arrange pas bien évidemment la stratégie déployée pour vaincre l'Ebola, d'autant qu'un médecin militaire français avait déclaré que le virus Ebola était guérissable il y a 40 ans déjà...alors que d'autres disent le contraire et que l'arrivée de 3.000 miltaires américains sur le sol africain laisse bien des observateurs perplexes, d'autant que la FDA semble mettre en garde contre ceux qui voudraient s'opposer aux intérêts du cartel pharmaceutique...que d'interrogations surtout en cette période ou la terre ressemble de plus en plus à un échiquier...



1)  Tiré à 30.000 exemplaires, le Daily Observer est principalement distribué dans la capitale du Libéria ( Monrovia) .


Source:

http://washington.cbslocal.com/2014/09/11/largest-liberian-newspaper-us-government-manufactured-ebola-aids-virus

vendredi 19 septembre 2014

Le CHU de Poitiers décide "l'accompagnement de fin de vie" d'un prématuré


Le CHU de Poitiers a choisi jeudi soir d'aller dans le sens de la famille qui demandait l'arrêt des soins
d'un bébé grand prématuré...
L' état de santé du bébé se serait dégradé ces dernières heures. La décision du CHU de Poitiers met fin au conflit surgi avec les parents qui dénonçaient auparavant "un acharnement thérapeutique. 

"L'état de santé du nouveau-né s'est dégradé ces dernières heures et les modalités d'accompagnement de fin de vie ont été définies en associant la famille", a indiqué le CHU de Poitiers dans un communiqué, à l'issue d'une réunion collégiale de l'équipe médicale de l'unité de réanimation néonatale.

Pour plus d'informations


Appel unitaire à la manifestation nationale du 23 septembre contre l'Hôstérité !

Réunies le 6 septembre, les organisations,  de Notre Santé en Danger, présentes appellent à participer à la mobilisation du 23 septembre initiée par la Convergence des hôpitaux en lutte contre l’hôstérité. 

Usagers, citoyennes, salariées de la santé, du social et du médico-social, nous sommes toutes et tous concernés par le budget d’austérité -25 milliards d’euros d’économies sur la santé et la protection sociale d’ici 2017- qui sera voté à l’automne et par la future loi de santé et ses conséquences. 

Cette mobilisation du 23 septembre est une nouvelle étape dans la construction d’un mouvement citoyen défendant les principes de solidarité et le droit à la santé pour toutes et tous.

 Tous devant le Ministère de la Santé à 11 heures






Les organisations de Notre Santé en Danger appellent à l’élargissement de ce mouvement et à sa poursuite. Elles soutiendront toute initiative unitaire allant dans ce sens.



Collectif "La santé n’est pas une marchandise"

mercredi 17 septembre 2014

Grève des PH le 14 octobre contre la gouvernance hospitalière

La nouvelle gouvernance à l'hôpital est remise en cause  dans le projet de loi de Santé par 5 intersyndicales de praticiens hospitaliers (PH).

L'intersyndicale  (INPH, CMH, Avenir hospitalier, CPH, Snam-HP) appelle à un mouvement de grève le 14 octobre.

Les 5 intersyndicales avancent huit revendications à l’appui de leur mouvement de grève :

1) Nomination des chefs de pôles par le directeur selon le choix du président de la commission médicale d’établissement (CME).
2) Mise en place facultative des pôles selon une décision médico-administrative.
3) Règlement intérieur arrêté par le directeur en accord avec l’avis du directoire.
4) Définition d’une équipe médicale sous l’autorité d’un responsable de service.
5) Désignation des médecins du directoire par la CME.
6) Quatre médecins au conseil de surveillance.
7) Règlement intérieur de la CME édicté par la CME.
8)  Nomination des praticiens hospitaliers après avis du chef de pôle, de la CME et du directoire.




Ci-dessous le communiqué de presse national



samedi 6 septembre 2014

Bercy accuse la ville de Paris de préférer défendre ses intérêts patrimoniaux à ceux de l'AP-HP


Par le biais d'un avis rendu le 11 juin dernier mais mis en ligne ce début septembre et consacré à la stratégie immobilière de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), le Conseil de l'immobilier de l'État, organisme qui relève de Bercy, tacle ouvertement l'attitude de la mairie de Paris. Il semblerait ainsi que le maire de la capitale, par ailleurs président du conseil de surveillance du CHU francilien (1), "ait plus agi pour défendre les intérêts de la ville" que ceux de l'AP-HP. En outre, le Conseil juge que la municipalité a, au demeurant, "peu contribué au financement des investissements" de l'hôpital mais "su préserver ses propres intérêts financiers dans le cadre des opérations de restructuration urbaine consécutives aux programmes de reconversion des grands établissements hospitaliers intra-muros".

Cette critique à l'égard des élus municipaux n'est pas propre à Paris. Bercy rappelle en effet qu'en cas de divergence entre la direction d'un hôpital et l'équipe municipale en place, l'établissement se retrouve inévitablement obligé de reconsidérer ses projets de cession immobilière, "les collectivités locales disposant avec le plan local d'urbanisme (PLU), des moyens d'imposer les conditions de remploi du site". À ce titre, les dossiers de reconfiguration de l'Hôtel-Dieu parisien ou de celui de Clermont-Ferrand illustrent parfaitement cette problématique. Ainsi, plus globalement, le fait "que la présidence du conseil de surveillance revienne de manière quasi systématique à un représentant des collectivités territoriales, conseiller municipal, n'est pas de nature à apporter une réponse impartiale aux projets de l'hôpital".

Enfin, s'agissant de l'AP-HP, malgré "une prise de conscience" de l'importance des enjeux financiers afférents au patrimoine foncier, le Conseil regrette l'absence de stratégie globale et de lisibilité quant à l'évolution des surfaces sur les sites hospitaliers. Le CHU dispose d'un foncier d'un millier d'hectares (ha) sur 24 départements et 104 communes, dont 370 ha pour le domaine public hospitalier (57% Paris, 40% sur le reste de l'Île-de-France) et 470 ha en privé. Ainsi, "chaque hôpital semble se restructurer selon ses propres besoins", pointe Bercy, décriant l'absence d'effort réel de regroupement des implantations hospitalières. Exemple : aucune mutualisation ou rapprochement ne semble s'opérer à partir de la notion de groupe hospitalier. En parallèle, le Conseil invite l'AP-HP à "définir une stratégie d'implantation de ses services administratifs" et s'interroge sur l'opportunité de créer une société foncière pour gérer le domaine privé.

Thomas Quéguiner (HOSPIMEDIA)


1) Élue en mars maire de Paris, Anne Hidalgo a été élue mi-juin présidente du conseil de surveillance de l'AP-HP. Mais son prédécesseur, Bertrand Delanoë, avait laissé son siège de droit au conseil de surveillance à l'un de ses adjoints. Et c'est finalement le représentant du Conseil de Paris, Jean-Marie Le Guen, qui présidait alors le conseil.

Source : HOSPIMEDIA (l’information des décideurs du sanitaire et du médico-social)


Pour "La Vie Hospitalière" que penser ?...Sinon que les intérêts immobiliers à propement parlé ne font pas bon ménage avec les intérêts hospitaliers publics, (tout comme les intérêts publics et les intérêts privés...).
Dans ce rapport de 8 pages on peut lire en point 8 que "Le Conseil encourage les services à poursuivre leurs actions de professionalisation notamment en veillant à la bonne évaluation de leurs actifs et en développant leurs relations avec les collectivités territoriales et les acteurs locaux du marché immobilier, celles-ci étant déterminantes dans la réalisation d'opérations de cession immobilières complexes."
Le problème c'est que le patrimoine hospitalier public doit demeurer en tant que tel et non tomber entre les mains d'affairistes qui cherchent à s'approprier des espaces ( souvent situés en plein centre-ville) pour construire des logements locatifs par exemple.Il serait préférable de s'interroger sur le marché immobilier qui est souvent douteux (expropriations légales servant des intérêts privés, utilisation de domaines publics à des fins d'exploitation privée etc etc les exemples ne manquent pas).
Sur un autre plan les personnels (et usagers) souffrent de plus en plus des regroupements de services, dits regroupements qui entraînent inéluctablement des réductions de personnels, en cette période de crise c'est mettre de l'huile sur le feu !
Voilà encore l'un des aspects pervers de la loi HPST, de cette loi qui devrait être abrogée dans les délais les meileurs.

Voir l'avis du Conseil de l'immobilier de l'État:




  • Avis n°2014-12 sur la stratégie immobilière de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) -séance du 11 juin 2014 - pdf


  • jeudi 4 septembre 2014

    Hospitaliers, Usagers, citoyens, manifesteront, le 23 septembre, devant le Ministère de la Santé




    Dans la Santé, il faut que ça change ! 



    Appel de la  Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité.

    Fermeture de la réanimation à Briançon, Chaumont, Dôle, menaces sur les maternités de Saint Jean d’Angély, Orthez, Thann, Vitry le François, Les Lilas, Lourdes, fermeture de la chirurgie à Sarlat, disparition de centres d’IVG, suppression de dizaines de lits d’hospitalisation, réductions des personnels, manque de moyens, attentes interminables aux urgences, patients sur des brancards faute de place, maisons de retraite scandaleusement sous-dotées en personnel, santé mentale en déshérence, déserts médicaux, délai de plusieurs mois pour consulter un spécialiste, dépassements d’honoraires, inégalités d’accès aux soins, privatisation, démantèlement de la Sécurité Sociale…

    Ça ne peut plus durer !

    La loi de Santé en préparation ne fait qu’aggraver la situation malgré ses généreuses apparences. 
    Et pour cause ! Il s’agit de réaliser les 50 Milliards de réduction du budget des Services Publics. En particulier du Service de Santé Publique, de l’ordre de 20 Milliards !

    Aussi la Coordination Nationale des Comités de Défense des Maternités et Hôpitaux de proximité a-t-elle décidé de se joindre à l’Appel de syndicalistes et personnels hospitaliers pour l’organisation d’une Journée Nationale Santé, de Défense des Hôpitaux Publics.

    Il est temps d’élever le ton, de crier haut et fort que les malades ne sont pas responsables des déficits publics. 
    Qu’ils doivent tous être également bien soignés. 
    Que les Hôpitaux doivent être des lieux de soins mais aussi d’accueil. 
    Qu’il est insupportable que la santé devienne une marchandise aux mains des Assurances et des trusts pharmaceutiques. 
    Qu’une future mère doit avoir une bonne maternité à proximité de son lieu de vie…

    De manifestations en communiqués le sentiment d’être méprisés, pire, d’être combattus, devient insupportable et attise la volonté d’agir, de lutter pour que ça change et que ce ne sont pas les déclarations prometteuses du sommet de l’Etat qui transforment favorablement la situation, mais bien l’action unie et déterminée de tous : soignés et soignants, citoyens malades et bien portants.

    Nous serons toutes et tous mobilisés le 23 Septembre contre l’hôstérité,
    MANIFESTATION à 11 heures, devant le Ministère de la Santé,  pour stopper la dégradation de l’accès à des soins de qualité, et pour le droit à la santé.


    Source: Coordination nationale


    "La Vie Hospitalière" rappelle l'excellent texte du Professeur André Grimaldi (voir LVH du 4 juillet car l'appel du MDHP pour un grand débat national est plus que jamais d'actualité tant certains hôpitaux publics se retrouvent dans des situations budgétaires graves, le gouvernement a une part de responsabilité dans ce marasme, une part non négligeable depuis la loi HPST...et puis il ne faut surtout pas oublier les emprunts toxiques...et l'attitude du gouvernement à ce sujet...dans la réalité la France perd petit à petit son système de santé remarquable, les politiques, pour conclure, sont les premiers grands responsables de cette décadence progressive de notre système de santé, des responsabilités qu'ils devront effectivement   prendre avec toutes leurs conséquences...

    Mais n'oublions pas aussi que certains accords en préparation , dont l'ACS,  avec bien évidemment les États Unis d'Amérique contribueront à déstabiliser insidieusement les services publics voire à malmener les pays européens eux-mêmes, ne le cachons notre pays est spolié par des individus qui de plus en plus n'hésitent pas à piller nos richesses, casser notre système social, mettre notre pays dans une faillite évidente pouvant ainsi prétexter des mesures drastiques qui en définitive profiteront encore et encore à la Haute finance, ce sont ne le cachons pas des méthodes plus ou moins mafieuses.

    Nous avons en France des traitres à l'intérêt national qui devront un jour ou l'autre payer le prix de leurs actes. Il n'y a pas pire conflit que celui qui ne dit pas son nom mais dont la portée engage assurément la faillite de notre pays dans un temps très proche si nous ne réagissons pas dans les délais les meilleurs possibles !

    mardi 2 septembre 2014

    Hippocrate : Le Film !

    Un film à voir dès demain, réalisé par Thomas Lilti (sa durée est de 1 heure et 42 minutes),  avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin plus...


    "Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. 

    La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui.

    Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence."

    Bande annonce du film

    lundi 1 septembre 2014

    CHU de Toulouse : maltraitance des personnels et rentabilité...

    Un centre hospitalier qui apparaît être " bien classé", mais dont l'envers du décor fait frémir. on se rappelle la tentative de suicide en 2012 d'un agent  qui en mars de cette année faisait une grève de la faim.

    Depuis deux ans, cet agent hospitalier (brancardière) essaye de faire reconnaître sa tentative de suicide en accident de travail. Sans succès… elle a donc décidée de faire une grève de la faim, devant l’Hôtel Dieu de Toulouse.

    Rappelons qu'elle écrivait dans sa lettre ouverte avant sa tentative de suicide :

    "Je ne me sens pas traitée comme un être humain"...quelque mots qui résume tout, la déshumanisation des hôpitaux est devenue une réalité de chaque jour dans bien des établissement depuis que l'on ne raisonne plus qu'avec des chiffres, à la place des mots...bien souvent hélas, hélas pour l'Hôpital public qui devient une usine à soin, une affiche syndicale sur les murs de l'hôpital Pierre Paul Riquet dénonce cette triste réalité.

    Le CHU de Toulouse a aussi des personnels qui sont en grève nous y reviendrons prochainement, il est facile pour les directions hospitalières de réduire les effectifs, d'augmenter les charges de travail, de réduire des lits etc mais tout ceci n'est pas sans conséquences...il serait intéressant que tous ces cols blancs (y compris ceux du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, des Agences de Santé, des Directions hospitalières...) viennent faire des stages pratiques dans les différents services des hôpitaux publics, il y aurait alors peut être un certain changement...tant attendu...une prise de conscience ? ...

    Toutefois, triste réalité  que celle vécue chaque jour par les personnels  hospitaliers.

    Grande responsabilité d'irresponsables des gouvernements de droite comme de gauche,  qui  suivent les mêmes orientations dictées par  une certaine "mondialisation" (concept purement étatsunien qui ne représente absolument pas les aspirations des citoyens et citoyennes de notre planète et qui a de plus en plus une consonance politico-mafieuse !).

    Bien des aspects de cette susdite "mondialisation" apparaissent de plus en plus aller à l'encontre de l'intérêt général, le pire est probablement à venir avec l'ACS, il est temps de remettre les choses à leur bonne place et d'avoir de vrais responsables qui représentent réellement les intérêts de notre pays car tout est lié, et il faut s'attaquer aux vrais problèmes c'est à dire aux causes et non à leurs effets!