"La Vie Hospitalière"

mercredi 30 octobre 2013

Urgences sacrifiées pour la spéculation : Faut-il attendre un mort pour agir ?



Anne, l’Hôtel-Dieu, Anne, ne voit toujours pas revenir les pompiers !
 Le vœu du 14 octobre 2013 du Conseil de Paris contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu et pour un moratoire sur l’ensemble des transferts de services et organisation des urgences reste lettre morte. 
Depuis le 22 octobre 2013, les pompiers ont reçu pour ordre de diriger les patients vers d’autres hôpitaux parisiens, dont les urgences sont saturées à plus de 200 %. Interrogée le 28 octobre 2013 sur la matinale de France Inter, Madame Anne Hidalgo déclarait : « (…) c’est un moratoire que nous avons voté, nous les élus parisiens demandant qu’il n’y ait pas de fermeture le 4 novembre des urgences de l’Hôtel-Dieu parce qu’il n’y a pas aujourd’hui la capacité à Paris dans les autres hôpitaux (…) pour accueillir les personnes qui ne pourraient plus aller en urgence à l’Hôtel-Dieu. (…) sur les pompiers, je crois qu’il y a déjà une évolution puisque cette directive consistant à dire que les pompiers n’avaient plus à amener des patients à l’Hôtel-Dieu, c’est terminé. »

Faux, c’est faux Madame Hidalgo, les pompiers ne sont pas de retour à l’Hôtel-Dieu ! Malgré l’avertissement du Général Médecin Chef des services de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) qui indiquait « cette fermeture est un véritable enjeu. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire » et les nombreuses alertes lancées notamment par les urgentistes de l’Hôtel-Dieu, aucun acte à ce jour de l’exécutif parisien ou tout autre acteur en responsabilité n’est intervenu pour remédier durablement à cette situation. Incontestablement, il s’agit donc d’une volonté claire et déterminée de laisser faire et de ne pas tenir compte des risques aggravés de surmortalité due à l’attente aux urgences dans la capitale qui résulteraient de la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu.

A ce stade, sans une action immédiate sous 24 heures, le choix de chaque élu, responsable politique ou administratif sera clair :  Paris qui ose mettre en danger les patients en saturant encore plus ses urgences ; Paris qui ose jeter à la poubelle les millions d’euros investis pour rendre l’Hôtel-Dieu opérationnel et aux normes dont les urgences ;  Paris qui ose remplacer l’Hôtel-Dieu par des bureaux administratifs, un musée et de simples consultations ne se substituant en rien à des urgences (120.000 par an). Pendant ce temps, la candidate de l’UMP attend dans l’ombre en espérant recueillir les fruits de l’inaction de l’exécutif : celle qui aime Paris mais qui laisse démanteler les services d’un hôpital dont ses urgences, sans réagir pour aider à une action. 

Pendant ce temps, Monsieur Delanoë joue double jeu en se prononçant contre la fermeture de l’Hôtel-Dieu et ses urgences, tout en laissant son Adjoint à la Santé, Monsieur le Guen, en faveur de cette fermeture, au conseil de surveillance de l’AP-HP et conduire la commission municipale de réflexion sur l‘Hôtel-Dieu. Pendant ce temps, la Ministre de la Santé se tait oubliant sa crainte de l’été dernier de voir se reproduire en 2014 la sursaturation hivernale des urgences en 2013. Pendant ce temps, l’AP-HP continue à démanteler l’Hôtel-Dieu afin de permettre ensuite à tous les acteurs en responsabilité de feindre de découvrir que les conditions de sécurité d’un hôpital avec lits et doté d’urgences ne sont plus réunies. Quelle belle unité dans l’inaction !

Il est vrai que les morts qui résulteraient de la saturation des urgences à Paris ne voteront pas. En conscience, nous lançons l’alerte. 

Communiqué l’Hôpital pour tous

jeudi 24 octobre 2013

Fermeture de l’Hotel-Dieu : la population en danger



La population est en danger : nous demandons un arrêté municipal pour interdire la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu le Moratoire étant non respecté.

Le Conseil de Paris s’est prononcé le 14 octobre 2013 contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu et pour un moratoire sur l’ensemble des transferts de services et organisation des urgences. 

Ce vœu donnait tout pouvoir à l’Exécutif municipal parisien (Monsieur Bertrand Delanoé et Madame Hidalgo) pour faire geler les restructurations en cours sur l’Hôtel-Dieu afin qu’aucune évolution irréversible ne soit engagée sur le site. Il rejoignait l’instruction du ministère de la santé du 10 juillet dernier.

Force est de constater que ni le vœu ni l’instruction ministérielle ne sont suivis d’effets.




Hier, ordre a été donné aux pompiers de la caserne du secteur Sévigné de se diriger vers d’autres hôpitaux.
Tous les 2 jours, une caserne de moins déposera les patients aux urgences de l’Hôtel-Dieu pour aller saturer un peu plus les services d’urgences de la capitale avec des conséquences, comme avait averti le Général Médecin chef des services de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP) Laurent Domanski dans la revue professionnelle Allo 18 (numéro de septembre-octobre 2013), « … en terme de couverture opérationnelle, de disponibilité des véhicules de secours, et de conséquences logistiques et financières … Cette fermeture est un véritable enjeu. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire,… »

Les élus et candidats à la Mairie n’ignorent pas la gravité de la situation :

 Des urgences parisiennes saturées à plus de 200% ;
 une surmortalité liée à l’attente aux urgences prouvée par toute la littérature scientifique ;
 le sacrifice d’un hôpital situé à un carrefour géographique stratégique avec un gâchis d’argent public puisque l’Hôtel-Dieu a été largement rénové et parfaitement aux normes de sécurité des soins, notamment d’urgences.
 Une maltraitance des équipes de soins par la direction générale de l’AP-HP, tant dans les méthodes de management que dans la surcharge de travail inacceptable, qui, in fine, se fait au détriment des malades (dans l’indifférence notamment de Mme Hidalgo, ancienne inspectrice du travail).

 Enfin et surtout, la santé des patients dont l’attente aux urgences va s’aggraver, dupés par l’idée faussement répandue que les urgences sont engorgées par la « bobologie » (env. 10% en réalité).

A ce stade, et avant que l’irrémédiable ne se produise, il est de notre devoir d’alerter solennellement sur les conséquences irresponsables de telles décisions de restructurations de l’hôpital au centre de Paris dans l’indifférence assumée des acteurs politiques en responsabilité.

Une telle inaction politique est coupable. Un vœu ne suffit plus : il faut des actes. Il faut que le Maire de Paris prenne d’urgence un arrêté municipal bloquant le démantèlement des urgences et de l’hôpital Hôtel-Dieu pour respecter le vœu de son Conseil. A l’instar de toute autorité ou tout responsable de santé publique à laquelle il appartient de mettre sans délai toute action en œuvre, Il lui appartient de prendre d´urgence toute mesure necessaire.

 A défaut, au 4 novembre prochain, la fermeture des urgences sera inéluctable, faute de personnel, et les patients s’accumuleront dramatiquement dans des urgences bondées. 

Fermer l’Hôtel-Dieu privera les Parisiens d’un hôpital opérationnel et aux normes, dont les services ont été refaits à neufs – notamment les urgences (120.000 par an), le plateau technique (scanner, IRM, biologie, pharmacie) et l’hospitalisation de médecine, de psychiatrie, ophtalmologie...

Responsables, faites de vos promesses des actions, ne contribuez pas à dégrader l’organisation des urgences hospitalières à Paris. En conscience et en devoir, nous lançons l’alerte.

(Communiqué de Hôpital pour tous)


C'est au nom d'une seule logique que la fermeture des urgences de l'Hôtel Dieu est décidée, cette logique est celle du profit, et uniquement du profit, voire d'intérêts qui s'éloignent de l'intérêt général.
Nous sommes aujourd'hui dans un système où il n'y a plus de place pour ce qui faisait la dignité d'un pays, tout ce qui peut amener des profits à certains est bon, et, la corruption dans le monde politique apparaît de plus en plus au grand jour.

Il n'y aura aucune miséricorde pour tous ces gens là...

Pour "La Vie Hospitalière" l'Hôtel-Dieu fait partie du patrimoine national et il doit être respecté dans sa vocation première qui était celle de porter secours aux plus démunis. 
Nous en sommes de plus en plus éloignés...

mercredi 23 octobre 2013

Risque de fermeture définitive de la Maternologie de St Cyr l'Ecole (78)

Rassemblement devant la maternité de St Cyr l'école 
le vendredi 1er novembre 2013 à 14h30

L'association Maman Blues et le mouvement de soutien Touche pas à MA Maternologie organisent un rassemblement devant l’unité mère-bébé de Maternologie  de Saint Cyr l’école (78), le vendredi 1er novembre 2013 à 14h30 pour s’opposer à sa fermeture.

La Maternologie de Saint-Cyr-l’Ecole (proche de Versailles) rattachée au centre Hospitalier J.-M. Charcot (Plaisir) va prochainement fermer ses portes,  sacrifiée sur l'autel d'une gestion hospitalière mercantile et politique.

Cette unité d'hospitalisation, créée en 1987, prend en charge des mères souffrant de graves dépressions périnatales. Ces femmes y sont accompagnées de leur bébé et les pères sont associés à la prise en charge.
Fin juin, notre association a été alertée par un projet de "restructuration administrative" de l’activité du service, menaçant à court terme son existence et supprimant, de facto, des possibilités d’hospitalisation à temps plein des patientes et de leurs bébés en île de France.


Tout l’été, nous avons, sans relâche alerté les autorités sanitaires compétentes, le ministère de la santé et les médias. Malgré une pétition publique lancée sur le net, une page Facebook créée à cette occasion et un soutien large des usagers de la santé, nos questions et nos craintes ont été délibérément ignorées par la direction de cet hôpital.

Devant tant d’indifférence à l’égard des usagers de la santé et d’incertitudes quant à l’avenir des soins qui seront désormais proposés, l’association Maman Blues et le mouvement Touche pas à Ma Maternologie vous invitent à participer massivement à un rassemblement publique et symbolique devant l’unité de St Cyr l’Ecole, le vendredi 1er novembre à 14h30.

Nous invitons chaque usager de la santé à venir nous rejoindre pour inverser ce processus de destruction hospitalière.

Pour le Bureau de Maman Blues
Cécile Croquin - Coordinatrice -

Pour tous contacts

Maman Blues
association_maman-blues@voila.fr

Collectif Touche Pas A Maternologie 
 tpamm@voila.fr


"La Vie Hospitalière" appelle à soutenir cette action pour que la Maternologie de Saint-Cyr L'Ecole soit maintenue, la politique de santé actuelle va à l'encontre  des intérêts et du bien être des femmes qui ont besoin d'une prise en charge telle que celle pratiquée et remarquable de ce service de 8 lits de maternologie .


mardi 22 octobre 2013

Fermeture de lits au Centre hospitalier de Coulommiers : Un sénateur intervient auprès de l'ARS d'Ile-de-France



Lettre du 21 octobre 2013 de Michel Billout ( Sénateur de Seine et Marne et Maire de Nangis) à Claude Evin concernant le Centre hospitalier de Coulommiers


Michel Billout
Sénateur de la Seine-et-Marne
A
Claude Evin
Directeur de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France 



Monsieur le directeur,

Je souhaite vous faire part de ma très grande inquiétude concernant la situation de l'hôpital de Coulommiers. 
Trois syndicats d’agents hospitaliers m'ont contacté après le dernier comité technique d'établissement (CTE) du 27 septembre 2013 pour me faire part d'un délitement de cet établissement, tant au niveau du dialogue social interne que de l'affaiblissement quantitatif de son offre de soin.
Je suis également très étonné de la dernière mesure imposée sans vote au CTE par la direction de cet établissement : la fermeture d'un service de médecine et de 30 lits, semble-t-il liée au départ de deux médecins pourtant très "appréciés et populaires" au dire des syndicats de l'établissement. Après les mesures prises de fermeture du bloc opératoire la nuit, cette fermeture affaiblit considérablement l'établissement (avec une perte annoncée par les syndicats de près de 400 000 euros par mois) ainsi que la sécurité sanitaire d'un bassin de vie de 116 677 habitants, répartis sur 5 cantons regroupant 95 communes... Certes, une réouverture de 15 lits, sur les 30, a été annoncée récemment par la direction de l'hôpital, mais c'est bien une réouverture totale qui est aujourd'hui nécessaire.

Pour les organisations syndicales, le départ de ces médecins est symptomatique d'un situation particulièrement dégradée, qui se traduit par une démotivation grandissante des agents, cadres ou médecins. Un sous effectif chronique entraînerait ainsi un mal-être physique et psychique qu'ils jugent "inacceptable pour assurer la qualité des soins et le respect de la dignité des patients" et de dénoncer "des conditions de travail extrêmement dégradées, des personnels asphyxiés par un management gratuitement autoritaire, pour la plupart épuisés par les cadences de travail exigées et les perturbations parfois graves de leurs vies familiales, des entraves permanentes au fonctionnement des instances représentatives du personnel et du Conseil de Surveillance".

De grandes incertitudes planent sur l'avenir de cet hôpital : un nouveau bâtiment, destiné à accueillir une annexe du bâtiment de médecine est, par exemple, toujours en attente de réalisation : la direction de l'hôpital aurait provisionné, selon les syndicats, 17 millions d'euros pour les travaux. L'ARS aurait dû contribuer à hauteur de 500 000 euros par an pendant 5 ans mais aucun versement n'a, semble-t-il, été effectué. De fait, depuis 5 ans, le projet est régulièrement repoussé et revu à la baisse. Un bloc opératoire a même disparu... A cela viennent s'ajouter la transformation du service réanimation en simple unité de soins continus qui exclut de fait un certain nombre d'interventions chirurgicales de l'hôpital, le manque de personnels dans les services qui a de multiples répercutions tant au niveau des agents que des patients.

Constatant que les hôpitaux de Meaux et Jossigny ne sont pas en situation de faire face à un afflux de patients provenant de Coulommiers, les personnels de cet hôpital s'inquiètent à juste titre de la situation sanitaire de ce bassin de vie et préconisent notamment la "réouverture immédiate des lits du pôle de médecine". Cela nécessite le recrutement de médecins et plus globalement le "réajustement des effectifs à hauteur des besoins réels, pour travailler dans de meilleures conditions afin de mieux soigner et respecter les malades", un plus grand respect des salariés, de leurs représentants et des assemblées délibérantes ou consultatives, une résorption de la précarité par la titularisation des CDD...

Dans ce contexte, je soutiens ces revendications ainsi que toute mesure de nature à permettre de réinstaurer, au sein de l’hôpital public, un dialogue social respectueux et constructif, un climat propice à la réalisation de ses missions de santé permettant une exécution permanente de soins de qualité, dans le respect de la dignité des patients.
Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à cette demande, je vous prie de croire, Monsieur le directeur, en l’expression de mes sentiments distingués.


Copie à : Madame Marisol Touraine,
Ministre des Affaires Sociales et de la Santé


Rappelons que le Syndicat SSRC-SAS est intervenu de manière très efficace et loin de toute opération démagogique ceci dès le début du mois d'octobre auprès des autorités afin de demander la réouverture dans les meilleurs délais possibles du service de médecine fermé suite à la démission du Docteur Barjonet. 
Voir notre post relatif à la fermeture des 30 lits de médecine.
Une réunion s'est concrétisée le 14 octobre à la demande expresse du Député-Maire Franck Riester (Président du Conseil de Surveillance) le Syndicat Santé Solidaire était représenté par sa secrétaire Madame Lucienne Vanclooster.
"La Vie Hospitalière" note que la réouverture de 15 lits prévue pour le 4 novembre démontre la volonté de remettre rapidement ce service opérationnel à 100 % dans les meilleurs délais possibles. Mais il ne faut pas oublier que depuis 5 années le projet du nouveau bâtiment de médecine est toujours dans le tiroir de l'Agence Régionale d'Ile-de-France pour ne pas écrire rangé dans un placard...
A l'heure où la population ne cesse d'augmenter dans cette région briarde et où les besoins médicaux sont eux aussi en augmentation il temps de s'interroger sur bien des points.

Nous y reviendrons.



dimanche 20 octobre 2013

le service d'obstétrique de l'hôpital de Dourdan est provisoirement fermé


(L'activité  de la maternité de Dourdan (Essonne) est suspendue après la mort d'un nouveau-né survenue le 25 septembre. Le cas était lourd selon les témoignages recueillis.

Post en cours)

vendredi 18 octobre 2013

Fermeture envisagée de la Maternité de Saint-Cyr l'Ecole


À l'attention du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

RISQUE DE FERMETURE DEFINITIVE DE LA MATERNOLOGIE DE SAINT CYR L’ECOLE, (dans les Yvelines).



Maman Blues est une association parentale qui œuvre depuis 2006 auprès des parents, futurs parents et professionnels de la santé dans le cadre de la difficulté maternelle : baby blues, dépression périnatale, relations mères bébé…

Aujourd’hui, nous nous adressons à vous, car nous avons été informés du risque de fermeture imminente (probablement avant la fin de l’année 2013) de l’Unité de Maternologie, unité d’hospitalisation conjointe mères-bébé et de soins ambulatoires en périnatalité, de Saint Cyr l’école dans les Yvelines.

Cette unité de Maternologie créée il y a 25 ans par Jean Marie Delassus, accueille et prend en charge des mères que la maternité (biologique ou adoptive) plonge dans de grandes souffrances psychiques. C’est un lieu de vigilance et d’anticipation d’éventuels troubles chez le bébé, consécutifs d’une relation mère-enfant défaillante.

Cette perspective est inacceptable, car elle ne pourrait se faire qu’au détriment de la santé des mères et de leurs bébés notamment de la région parisienne. Si la difficulté maternelle touche chaque année plus d’une mère sur 10 (80 000 personnes au total !), il n’existe hélas que très peu d’unités mères bébés en France et surtout de lits d’hospitalisation (temps plein ou de jour).

Depuis le début de sa création, notre association a toujours manifesté, son attachement et soutien indéfectible, à l’existence et au développement des unités mères bébés dont la Maternologie fait partie intégrante. Elles constituent à nos yeux des lieux de soins suffisamment contenants et sécurisants pour prendre en charge les difficultés maternelles majeures, notamment pour des mères ne présentant pas de pathologie psychiatrique préexistante ou n’affichant pas de profil à risque mais qui sont néanmoins en grande détresse psychique. De surcroît, leur existence évite de séparer l’enfant de sa mère lorsque celle-ci présente un effondrement psychique important et préoccupant pour l’entourage familial et permet ainsi de prévenir un risque de maltraitance infantile.

La fermeture de la Maternologie provoquerait un véritable préjudice sanitaire pour toutes les femmes dont l’état de santé et celui de leur bébé nécessitent ce type de prise en charge.

L’association Maman Blues et l’ensemble de son Bureau vous invitent donc à signer dès maintenant cette pétition, afin de maintenir l’unité de Maternologie dans son état de fonctionnement actuel : possibilité d’hospitalisation à temps plein, conservation de son nom et de sa démarche thérapeutique.

De plus, vous pouvez vous associer concrètement à nos démarches, soit :
- En soutenant directement l’équipe de l’Unité de Maternologie : secretariat.maternologie@ch-charcot78.fr + de renseignements sur : http://materno.perso.sfr.fr/
- En interpellant la direction de l’hôpital Charcot sur cette éventuelle fermeture/restructuration de la Maternologie : Monsieur Jacques Berard Directeur du Centre Hospitalier Jean-Martin Charcot - 30, avenue Marc Laurent 78375 Plaisir cedex - Tél. : (33) 01 30 81 86 00.
- En interpellant la ministre des affaires sociales et de la santé, les pouvoirs publics, votre député ou sénateur…
- En nous transmettant vos réactions que nous joindrons à nos différents courriers adressés à la direction de l’hôpital Charcot, à la Maternologie, aux pouvoirs publics… A cette fin, nous vous invitons à nous les faire parvenir sous forme de courrier postal, mails, à titre personnel ou professionnel.
- En nous rejoignant sur notre forum de discussions ou sur notre page Facebook. (liens + bas)
- En faisant le « buzz médiatique » autour de la page Facebook d’une des fondatrices de Maman blues, ancienne patiente de la maternologie. Touche pas à Ma Maternologie. https://www.facebook.com/pages/Touche-pas-%C3%A0-MA-Maternologie/452691768184326?ref=hl

Très cordialement à toutes et à tous, et en comptant sur votre participation pour laquelle nous vous remercions à l’avance.

Pour le Bureau de Maman Blues
Christine Moulin et Cécile Croquin coprésidente et coordinatrice de Maman Blues.

Pour plus d’informations sur cette action veuillez nous contacter :
Sur notre mail : association _maman-blues@voila.fr

Auprès de : Cécile Croquin Association Maman Blues 65, rue Louis Blanchet 60300 Aumont En Halatte.
Tel 06 76 72 65 07.
Sur le site : http://www.maman-blues.fr/ ou la page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Association-Maman-Blues/231508443611180?fref=ts




SIGNEZ DES MAINTENANT CETTE PETITION !
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2) TRANSMETTEZ CES INFORMATIONS A VOTRE ENTOURAGE !
3) AGISSEZ AVEC NOUS !



mercredi 16 octobre 2013

L'AMUF et Samu-Urgences de France mobilisés pour la réorganisation des hôpitaux



Les urgentistes ont entamé mardi leur mouvement pour pousser à la réorganisation de la gestion des flux de patients entre les services, sans que cela affecte la prise en charge des malades.

Les syndicats AMUF et Samu-Urgences de France appellent leurs collègues à déléguer à la direction de l'hôpital le soin de trouver aux patients des lits d'hospitalisation à l'issue de leur passage aux urgences.

Cette fonction revient habituellement à l'urgentiste, qui doit démarcher les autres services parfois longuement avant qu'une place ne se libère.

Les syndicats, qui entendent "forcer la porte" et accélérer la réorganisation de l'hôpital, n'étaient pas en mesure d'évaluer la participation au mouvement dans la matinée.

"Dès ce matin, il y a des services où il n'y a plus de lits, il va y avoir des confrontations intéressantes avec les administrations", a estimé auprès de l'AFP Patrick Pelloux, président de l'AMUF.

"Les urgentistes ne sont pas des gens qui recherchent la crise, l'exploit médiatique", a relevé de son côté Marc Giroud, président de Samu-Urgences de France.

"L'adhésion des urgentistes est très forte moralement, l'action ne peut pas être très visible, c'est en profondeur que les choses sont en train de changer", a-t-il poursuivi.

Selon lui, de nombreux établissements ont demandé un sursis aux urgentistes pour mieux se préparer.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a indiqué en septembre que 162 établissements allaient bénéficier d'un dispositif prévoyant le déploiement sur trois ans de services chargés exclusivement de gérer les lits.

L'AMUF et Samu-Urgences de France estiment que le gouvernement ne va pas assez loin et demandent la création de services qui gèrent les flux d'hospitalisation 24 heures sur 24.

"La ministre s'est située dans le temps long, nous sommes dans le temps court car l'hiver arrive", a dit M. Giroud.

Le ministère n'avait pas réagi à ce mouvement mardi matin.


(Source AFP) 

Une enquête est réalisée sur les AES


Les blessures par piqûre d’aiguille (AES) comptent parmi les risques professionnels les plus graves pour le personnel soignant (plus de 17.000 cas recensés par an).

Transposée en droit français (1), la directive européenne 2010/32/UE renforce les obligations des employeurs publics et privés du domaine de la santé vis-à-vis de leurs salariés et des risques professionnels auxquels ils sont exposés.

Ce texte qui s’appuie sur la responsabilité de l’employeur, ne couvre toutefois pas réellement les professionnels de santé exerçant en secteur libéral, de là une enquête est engagée par la Fédération Nationale des Infirmiers (FNI ) et le GERES (2).



Est  définit comme Accident d’Exposition au Sang (AES), toute piqûre ou coupure provenant d'un dispositif médical piquant ou coupant, souillé par du sang ou un produit biologique contenant du sang (en post utilisation auprès du patient).


1) L’arrêté transposant en droit français la directive européenne relative à la prévention des AES par piqûre a été publié au Journal Officiel du 31 août 2013.

2) Le GERES surveille, informe, aide à la prévention de l'exposition professionnelle aux agents infectieux.







La Directive européenne 2010/32/UE











vendredi 11 octobre 2013

Les urgences : pour qui ? pour quoi ?



En organisant ce débat public, la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie étudie l’activité des urgences en Poitou-Charentes : correspond-elle à ses missions, répond-elle aux attentes des usagers et des professionnels de santé ?


La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie de Poitou-Charentes (CRSA), installée le 6 juillet 2010, assure une véritable activité de parlement de la santé régionale, en concertation avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). Structurée en quatre commissions spécialisées (Prévention, Organisation des soins, Prises en charge et accompagnements médico-sociaux, Droits des usagers du système de santé) et une Commission permanente, la CRSA de Poitou-Charentes est un organisme consultatif qui concourt, par ses avis, à la politique régionale de la santé. Elle a ainsi participé à l’élaboration du Projet Régional de Santé (PRS) de Poitou-Charentes, adopté le 15 décembre 2011, et est actuellement consultée dans le cadre de l’actualisation annuelle du PRS.

Après un 1er débat en octobre 2012 sur les Parcours de vie de l’usager : liens entre les secteurs sanitaire et médico-social, la CRSA a souhaité lancer un  2nd débat public, ce jeudi 10 octobre, pour interroger sur les missions et enjeux des urgences en Poitou-Charentes. Les professionnels de santé, les conseils des ordres, les responsables des Urgences – SAMU/SMUR, les directeurs et responsables d’établissements sanitaires et médico-sociaux, les usagers et leurs représentants, les collectivités, les associations, les réseaux, etc. qui étaient conviés à cette rencontre, ont pu partager leurs expériences et interrogations sur l’organisation des urgences, leurs missions, leurs limites, leurs perspectives.

Ouvert par le Dr Claude BERRARD, Président de la CRSA, et François-Emmanuel BLANC, Directeur général de l’ARS, le débat accueillait un grand témoin, le Pr Pierre CARLI, médecin urgentiste, président du conseil national de l’urgence hospitalière, vice-président du SAMU de France, directeur du SAMU de Paris. 
En juin dernier, Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, confiait au Professeur CARLI une mission afin de formuler des recommandations de bonnes pratiques facilitant l’hospitalisation en provenance des services d’urgence. Sans oublier d’établir un outil de diagnostic des situations de tension afin d’aider les ARS à les anticiper. Le Pr CARLI a remis son rapport à la ministre le 30 septembre. Fort de ce travail, Pierre CARLI a pu éclairer de son expertise et sa pluridisciplinarité l’ensemble des débats.

Trois tables rondes, assorties de questions-réponses avec l’assistance ont montré les enjeux liés aux services d’urgences  :
Ø     Point de vue des acteurs – avec la participation d’un usager « Le regard des usagers » ; du maire de Montmorillon – président de l’association des maires de la Vienne « Que représentent les urgences pour un élu ? » ; d’une infirmière coordinatrice en Ehpad « Gérer l’urgence au sein d’un Ehpad : gérer les relations avec les services d’urgence ». Table ronde modérée par Michel BEY, directeur adjoint du CH de Niort,

(Source ARS Poitou-Charentes)

Un projet de décret veut sécuriser les actes de vaccination réalisés par les infirmiers

Convoqué en procédure d'urgence le 17 octobre prochain, le Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) examinera un projet de décret relatif à la reconnaissance des prescriptions médicales établies dans un autre État membre de l'Union européenne (UE). Ce texte transpose le premier paragraphe de l'article 11 de la directive 2011/24/UE du Parlement européen et du Conseil en date du 9 mars 2011 et consacré à l'application des droits des patients en matière de soins transfrontaliers. Il suit également la directive d'exécution 2012/52/UE de la Commission européenne du 20 décembre 2012 établissant des mesures visant à faciliter la reconnaissance des prescriptions médicales établies dans un autre État membre. Le projet de décret se veut sécuriser les actes de vaccination que les infirmiers sont appelés à réaliser en prévision, notamment, de la campagne de vaccination anti-grippale qui débute prochainement. L'objectif est de permettre aux infirmiers de s'approvisionner auprès des pharmacies d'officine en médicaments nécessaires aux actes de première urgence conformément à l'article R4311-14 du code de la Santé publique (CSP).

jeudi 10 octobre 2013

Les sages-femmes ont déposé un préavis de grève

Dès le 15 octobre (à 20 heures) des actions seront engagées par les Sages-femmes qui revendiquent la reconnaissance de leurs responsabilités et dénoncent la non-correspondance de leur statut aux réalités de leurs fonctions. Un sit-in illimité débutera le 16 octobre devant le Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Elles demandent l'ouverture d'une négociation pour l'accès au statut de praticien hospitalier. Une belle initiative qui doit porter ses fruits.

lundi 7 octobre 2013

Sauvons l'Hôtel-Dieu, soutenons tous les militants qui seraient inquiétés !


Depuis le 1er septembre, une action collective a lieu dans l’enceinte de l’Hôtel-Dieu pour dénoncer la volonté de l’AP-HP de casser le service public de santé en privant une grande partie de la population parisienne (9 arrondissements) d’urgences de proximité.
Avec cette fermeture, l’AP-HP témoigne de sa volonté d’appliquer avec zèle la loi HPST et de brader le patrimoine d’un des plus vieux hôpitaux de France. Il ne subsisterait, si les choses restent en l’état, qu’une coquille vide ou plutôt un pseudo projet d’« Hôpital debout » visant davantage à flatter l’ego de « Mandarins » qu’à répondre à de véritables besoins des populations.
Après le déménagement en catimini de services et d’équipements médicaux, l’annonce brutale de la fermeture du service des urgences et le dispatching vers des hôpitaux déjà saturés, les personnels, les usagers, leurs organisations syndicales ont décidé de ne pas laisser faire et d’organiser la résistance.
Ils en ont appelé aux élus, à l’ARS, au Ministère pour exiger la réouverture et les moyens de répondre aux missions de service public !

Pas de dialogue social : les personnels ont été déplacés comme des « pions » et les services doivent fermer coûte que coûte.

Maintenant, il n’y a plus le droit de porter un projet alternatif. C’est l’heure de la répression ! 

Répression contre l’ex-responsable du SMUR, répression contre les organisations syndicales qui osent lutter, répression contre des agents pris au hasard (puisque l’AP-HP vient d’assigner en justice 3 personnes) afin de « vider les lieux ».

Dans un contexte d’attaque sans précédent contre le service public de santé.... L’Hôtel Dieu devient l’étendard de ceux qui luttent pour que la santé ne soit pas livrée à ceux qui spéculent sur la marchandisation du soin....

Ainsi des militants de la CGT, de SUD Santé seraient poursuivis par la Direction de l'AP-HP...
On voit très nettement que la force est employée et que c'est devenue le seul moyen pour certains pour arriver à leurs objectifs de destruction notamment de notre patrimoine et tout autant du service public hospitalier, tous les prétextes sont bons !

Relevons la tête, il est temps!

Le communiqué de presse de SUD Santé


Pour "La Vie Hospitalière" c'est là que l'on a besoin de tous les syndicats (qu'ils soient "représentatifs" ou non), de toutes les associations d'usagers,  de tous ceux qui refusent que l'Hôtel-Dieu perde sa destination première.

Ce patrimoine n'est pas que le seul bien de l"AP-HP il appartient au patrimoine national.

Sur WikiPedia on peut voir que "c'est  le plus ancien hôpital de la capitale. Fondé en 651 par l'évêque parisien saint Landry, il fut symbole de la charité et de l'hospitalité."

L'Hôtel-Dieu
La charité...?...elle est bien loin....l'hospitalité...?...tout autant !


Depuis que des financiers on fait avancer notamment l'AGCS (encore un mal qui nous vient des U.S.A.)  les services ne sont plus que des moyens de remplir les comptes bancaires de bien des individus sans scrupule. 

A qui profite cette opération ? 

La fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu entraîne inévitablement un engorgement supplémentaire des autres services d'urgences voisins !


Paris qui perd son âme, Paris cette grande ville qui se voit imposer un mode de vie à l'américaine, ne voit-on pas surgir en périphérie d'horribles immeubles tous plus haut les uns que les autres...

Paris se meurt doucement sous l'emprise des intérêts des multinationales et ...des mafieux...

Une commission d'enquête devrait être lancée car il est inacceptable que l'on transforme petit à petit de sa vocation première l'Hôtel-Dieu (qui est pas loin de la Mairie de Paris entre parenthèses... au fait que fait le maire de Paris ? Que fait la ministre de la Santé dans la réalité de ces moments durs pour Paris !)...


La défense de l'Hôtel-Dieu c'est l'affaire de tous, rajoutant que nous devons soutenir très forterment ceux qui seraient inquiétés (syndicalistes et personnels non syndiqués) par des pressions et des actions visant à baillonner toute forme de contestation !



On voit très nettement que la force est employée et que misérablement elle est devenue le seul moyen pour certains pour arriver à leurs objectifs de destruction notamment de notre patrimoine et tout autant ( de la manière la plus insidieuse qui soit ) du service public hospitalier.

C'est une honte !

Relevons la tête, il est temps!

Agissons pour sauver l'Hôtel-Dieu, respecter sa vocation,  et ainsi préserver l'histoire de cette grande ville qui tombe de plus en plus entre les mains de gens pour qui les seules valeurs à prendre en considération sont celles de l'argent!





30 lits de médecine générale fermés au Centre hospitalier de Coulommiers ?...



30 lits de médecine générale ont été fermés  au Centre hospitalier de Coulommiers suite à la démission de son médecin-chef.

Cet établissement de santé n'avait pas besoin de cette situation compte tenu du contexte actuel où malheureusement la seule logique retenue est purement comptable.




Le Syndicat Santé Solidaires de la Région de Coulommiers (SSRC-SAS) est intervenu auprès de la Direction du Centre hospitalier  ainsi qu'auprès du Député-Maire de Coulommiers ( Président du Conseil de surveillance)  pour qu'une solution soit trouvée afin que ce service de médecine de 30 lits puisse réouvrir dans les meilleurs délais possibles.


Il apparaît qu'un médecin a postulé pour remplacer le Docteur BARJONET et qu'il faut lui laisser le temps de se dégager de ses activités actuelles.

Ce que nous constatons c'est que c'est le deuxième médecin-chef qui démissionne du Centre hospitalier de Coulommiers en quelque mois.

Nous sommes en droit de nous interroger sur les orientations qui pourraient être prises pour l'avenir.

Notre organisation syndicale rappelle son intervention auprès des principaux acteurs déjà en mars 2012,  il est étonnant de constater que l'actualité démontre que l'on avance pas réellement vers une progression adaptée de l'offre de soins dans notre région aux réels besoins et ceci est d'autant plus préoccupant que la population ne cesse d'augmenter !

Lors d'un comité de suivi relatif au projet d'établissement ces deux médecins-chefs avaient émis des remarques concernant certaines orientations  de la Directrice commune aux trois hôpitaux qui souhaitait mettre en avant notamment  la chirurgie ambulatoire, prenant pour exemple l'Hôpital de Nemours qui était pour nous tous un très mauvais exemple car ce dernier a fermé sa maternité et ses chirurgies...?...mais qui démontrait toutefois le peu de connaissance en la matière des hôpitaux seine-et-marnais.



Extrait de notre intervention:



"Le Centre hospitalier de Coulommiers est un établissement très bien placé géographiquement en Seine-et-Marne, ses services sont performants et les personnels sont à la hauteur de toutes les interventions et soins pouvant être réalisés pour les usagers, sachant que les cas d'extrème urgence, ou nécessitant des moyens particuliers sont en toute logique dirigés vers les services extra-muros  ayant la capacité de les traiter.

Le Centre hospitalier de Coulommiers est lui même un établissement performant qui ne saurait être déconsidéré par de quelconques orientations et/ou sous de quelconques prétextes quels qu'ils soient.
...(...)...
La région de Coulommiers mérite un hôpital performant encore faut-il comprendre que les enjeux de demain ne sont pas liés à la centralisation des moyens mais bien à l'expansion, de ces derniers,
sans laquelle une société ne saurait progresser.

Le nouvel hôpital de Jossigny pouvait être un exemple pour ceux qui défendent le service public hospitalier, il devient de plus en plus terne par sa dérive (service de radiothérapie sous contrôle
majoritairement  privé etc)...

Ce nouvel hôpital fonctionnera déjà à flux tendu en ce qui concerne la radiothérapie...avec probablement d'autres conséquences, mais là la responsabilité de Monsieur Claude Evin sera pleine et entière...

Ce nouvel hôpital sera déjà saturé car il n'a pas assez de lits (460lits...?...)  nous nous étions déplacés à la mairie de Jossigny, en février 2007, pour consulter l'ensemble du dossier , pièce par pièce, nous avons suivis de très près sur le terrain même les différentes étapes de l'ouvrage (qui est presque à l'identique du Centre hospitalier de Douai...) ...(...)... nous estimons que vouloir orienter les lits d'autres services de chirurgies (comme Meaux, la clinique de Saint-Faron, ou encore pourquoi pas de l'Hôpital de Coulommiers) est purement impensable !

Ces "orientations" vous n’en doutez pas contribueraient à avoir de graves incidences sur le devenir de notre établissement qui après avoir été privé des 30 lits de sa "Maison de retraite", subirait des dommages économiques qui pourraient lui être fatal, il est temps de responsabiliser tous ceux qui voudraient la mort de cet établissement exemplaire..."

Ceci écrit nous n'avons pas l'impression que notre région soit considérée à sa juste valeur il apparaît urgent de donner plus de moyens au Centre hospitalier de Coulommiers afin que ses services fonctionnent dans les meilleures conditions possibles, il est tout autant urgent que les personnels soient mieux écoutés particulièrement quand ils éprouvent des difficultés c'est là une question de bon sens et surtout d'humanité, et il est tout autant inacceptable que les usagers aient à souffrir de la fermeture de 30 lits qui même temporaire n'est pas sans créer des difficultés supplémentaires aux usagers (hospitalisations à Meaux, voire à Jossigny - déjà saturé - voire ailleurs... ).

Il serait temps de se poser bien des questions sur les raisons qui ont fait que deux médecins-chefs réputés ont  démissionnés...

La région de Coulommiers se doit d'avoir un Centre hospitalier à la hauteur de ses besoins c'est là une réalité incontournable !



vendredi 4 octobre 2013

Le Centre hospitalier de Givors a inauguré un bâtiment neuf regroupant ses activités



Le CH de Givors ( Rhône )  dispose de 325 lits et places.
Ses activités (urgences, maternité, médecine, soins de suites, EHPAD…) étaient réparties sur plusieurs bâtiments. Cet établissement de santé a inauguré le 3 octobre un bâtiment neuf (1) dont la construction s'est accompagnée de la rénovation d'autres locaux d'hospitalisation et de la reconstruction du pôle "logistique et énergie". 
Par communiqué, l'établissement a précisé qu'ont été intégrées dans le projet des normes de Haute qualité environnementale (HQE).

1) La mise en service du pôle gériatrique est par ailleurs programmée en 2015.

Violation du secret médical : Avenir Hospitalier et le SNPHAR-E déposent une plainte


Les syndicats Avenir hospitalier et SNPHAR-E ont déposé auprès du Tribunal de grande instance (TGI) de Saint-Malo une plainte contre X pour violation du secret médical. En cause : l'accès de certaines sociétés privées qui vérifient les codages d'activité à des dossiers médicaux de patients "parfaitement identifiables", est-il indiqué dans la plainte. Les deux syndicats rappellent dans un communiqué commun qu'ils alertent depuis 2011 les pouvoirs publics de ces risques de violation du secret médical sans réponse pour l'heure de leur part. 

Une situation qui est "inacceptable", au regard également des "pressions", "harcèlement" ou "placardisation" que subissent certains médecins de l'information médicale de la part de leur administration. Cette plainte devrait permettre au Procureur de la république de juger de la suite à donner à cette affaire, estiment-ils. 

Dans une lettre adressée à la Fédération hospitalière de France (FHF), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) rappelle que les données traitées par les médecins responsables de l'information médicale sont "couvertes par le secret professionnel" et ne "sauraient être transmises à des tiers non autorisés dès lors qu'elles sont susceptibles de permettre l'identification, même indirecte, d'un patient". De même, il appartient au représentant de l'établissement d'assurer la confidentialité des données médicales nominatives, souligne-t-elle. 

La Cnil précise en fin de courrier qu'elle réalisera des contrôles "de la conformité des traitements de données à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 (relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés) modifiée au cours des prochaines semaines". Le but de ces contrôles, ajoute-t-elle, est de vérifier les conditions dans lesquelles les prestataires spécialisées interviennent dans l'optimisation de la qualité du codage des actes mais aussi des séjours hospitaliers. 

Géraldine Tribault
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